Des astuces de grand-mère contre le rhume, par Praline

Les températures baissent, la luminosité aussi, on ressort les écharpes... Pas de doute, l'automne s'est bien installé. Et avec lui, les inéluctables microbes.
A la maison, cela fait une grosse semaine que je rase les murs pour échapper à la contamination. Mais depuis deux jours que ma gorge commence à me faire mal, je dégaine l'artillerie lourde.
Le matin, un demi-citron pressé dans de l'eau tiède une vingtaine de minutes avant de petit-déjeuner. Ce n'est pas spécifiquement contre les rhumes : cela permet de mieux assimiler les vitamines.
Entre les repas, je me tourne vers la méthode miracle contre le mal de gorge, qui implique deux ingrédients incontournables : du miel et de l'huile essentielle de tea tree.



Cette huile est parfaite dans de nombreuses situations :
- l'été, elle soulage les piqûres de moustique (prévoir un test avant, car l'huile entre en contact avec la peau et certains peuvent développer une réaction).
- quand le rhume est installé, faire tomber deux ou trois gouttes sur un mouchoir et garder près de son oreiller pour déboucher le nez pendant le sommeil.

Avant d'en arriver là, pour prévenir le développement du rhume, mélanger deux gouttes d'huile essentielle de tea tree (pas plus! c'est très fort!) à une grosse cuillère à café de miel.



Déguster le mélange par petits bouts pour que la gorge s'en imprègne. Alors non, ce n'est pas très bon, mais pour tout vous dire, à force d'utiliser cette huile essentielle et de constater ses miracles, j'apprends à aimer son odeur fraîche.

Et pour les jours où vous êtes au fond du trou, où vous avez l'impression d'avoir la grippe, faites-vous une bonne infusion ou un thé gingembre-citron.
Les deux que j'ai essayés, de la marque Løv (le thé) et Clipper (l'infusion ci-dessous), sont très doux et agréables quand on se sent patraque.



Pour preuve, j'ai passé quatre semaines à être malade comme un chien au mois de mars dernier (genre, vraiment malade) et j'ai passé mon temps à siroter cette infusion alors que presque tout le reste me dégoûtait.

Voilà, j'espère que vous passerez à travers les microbes, ou sinon, que vous testerez ces recettes de grand-mère! Contre le mal de gorge, je n'ai encore trouvé rien de mieux que le mélange miel-tea tree.

Les muffins aux myrtilles, par Praline

Longtemps je me suis couché de bonne heure j'ai cherché la recette parfaite des muffins à la myrtille.
La plupart des recettes disaient de mélanger d'un côté les liquides, de l'autre les poudres, et ensuite de les assembler sans trop remuer pour laisser des grumeaux. J'ai toujours eu un problème avec ça. Impossible de laisser des grumeaux dans une pâte.
Du coup, j'obtenais toujours des muffins secs, sans compter les deux fois que j'ai utilisé des myrtilles surgelées et que mes gâteaux se sont retrouvés verts à cause du mélange de la pâte jaune et du jus bleu de myrtille.
La couleur ne me dérange pas, mais il faut bien avouer que ça peut surprendre.
Je désespérais vraiment d'obtenir les muffins de mes rêves, bien aérés, presque mousseux.
Eh bien je suis ravie de déclarer cette époque révolue, parce que j'ai trouvé le truc! Enfin, une blogueuse l'a trouvé et Pinterest a fait le reste.
Finalement, l'astuce était toute simple : plutôt que se compliquer avec une pâte qu'il faut remuer trois fois dans le sens des aiguilles d'une montre, laisser reposer vingt-trois minutes puis remuer deux fois et demie dans le sens contraire...
On peut simplement utiliser une base de gâteau au yaourt! Au moins on est sûr d'obtenir une consistance bien moelleuse.
Et la cerise sur le muffin, c'est que la recette de cette gentille blogueuse inclut un petit crumble à répartir sur les muffins et qui les rend absolument irrésistibles!
Résultat : une pâte moelleuse, des myrtilles juteuses, et un petit croustillant sur le dessus... Voilà, maintenant tout le monde a faim, ne me remerciez pas.
Hop hop, la recette se trouve ici, mais il suffit de prendre votre recette de gâteau au yaourt préférée, d'y ajouter des myrtilles et de faire un petit crumble.


Recette :

1 pot de yaourt
2 pots de sucre
3 pots de farine avec 1/2 sachet de levure chimique
2 œufs
1/2 pot d'huile
1 pincée de sel

Mélanger les ingrédients dans l'ordre et remplir des moules à muffins aux trois quarts. Ajouter cinq ou six myrtilles.

25 gr. de beurre légèrement mou
30 gr. de farine
20 gr. de cassonade

Mélanger les ingrédients à la main / à la fourchette / à la cuillère de sorte à obtenir un crumble. Répartir sur les muffins.

Enfourner le tout à 180°C pendant 15 à 20 minutes pour que les muffins soient bien dorés.


Dans ma bibliothèque, épisode 5, par Praline

Je profite de ma lancée, avec l'article d'il y a deux semaines, pour continuer la liste de mes lectures plus ou moins récentes.

La belle découverte

The Name of the Wind, de Patrick Rothfuss
Je n'avais jamais entendu parler de ce roman avant que plusieurs personnes me le recommande quand je leur disais que je ne trouvait pas grand chose à lire dans le domaine du fantastique après Robin Hobb.
A chaque roman, je regrettais que l'auteur ne prenne pas plus le temps d'installer son récit et surtout, ne soigne pas mieux ses personnages. C'est par exemple l'impression que j'ai eu en lisant Le Crépuscule des Elfes, où plusieurs noms sont piqués sans vergogne à Tolkien (à partir de là c'était perdu d'avance) et où les personnages manquent cruellement de consistance.
La quatrième de couverture ne me parlait pas plus que cela (heureusement, me direz-vous). Le héros y vante ses exploits plus extraordinaires les uns que les autres, et ce n'est pas vraiment ce que je cherchais.
Heureusement que je l'ai quand même ouvert! Dès les deux pages du prologue, j'ai compris que j'étais tombée sur une pépite. De la simple description d'une taverne, l'auteur écrit un texte complètement hypnotique où il prend le temps d'installer une ambiance feutrée et silencieuse. A mille lieux des dragons cracheurs de feu et des quêtes des héros sans peur et sans reproche.
Le roman se découpe en deux époques, celle où le narrateur raconte son histoire à un chroniqueur, et l'histoire elle-même, où on suit le héros pendant sa petite enfance jusqu'à son adolescence (pour le tome 1, je n'ai pas encore lu la suite).
Le tout est très, très bien écrit, et donne sérieusement envie de lire la suite.

Le plaisir coupable

Cœur d'Encre, de Cornelia Funke

Oui, ce livre est destiné aux lecteurs d'une dizaine d'années. Même pas peur. Et pour tout avouer, l'envie de le lire est venue du film, parce que oui, Cœur d'Encre avec Brendan "La Momie" Fraser, c'est un régal. Déjà, le reste du casting : Paul Bettany, Andy Serkis, Helen Mirren.
Ensuite, il est question de livres. De beaucoup de livres. Certes, des fois c'est maladroit, mais c'est typiquement un film de Noël, à regarder pour se faire plaisir.
Le livre est vraiment bien adapté. Je l'ai lu après avoir vu le film, mais les éléments essentiels sont tous là, avec bien sur des développements que le cinéma ne permet pas.
L'histoire? On suit une jeune fille qui vit seule avec son père, sa maman ayant disparu quand elle était petite. Les deux passent leur temps à déménager pour des raisons mystérieuses. A chaque ville où ils se rendent, le père, Mortimer, visite toutes les librairies à la recherche d'un livre qui semble ne rien avoir d'extraordinaire, sauf qu'il est introuvable.
Un jour, ils croisent la route d'une ancienne connaissance de Mortimer, l'étrange Doigt de Poussière, et à partir de là les péripéties et les rencontres s'enchaînent, avec toujours ce livre dans le livre, Cœur d'Encre.

Les relectures

Un de mes plus grands défauts et d'avoir une mémoire de poisson rouge. Cela me permet en revanche de relire un livre (presque) comme si c'était la première fois, ce dont j'ai profité à plusieurs reprises ces derniers temps.

Rosa Candida, d'Audur Ava Olafsdottir
Je cherchais un livre qui fait du bien à conseiller à une amie, et c'est à celui-là que j'ai pensé en premier. Enfin, auquel j'ai pensé tout court, parce qu'en réfléchissant bien, j'ai eu beaucoup de mal à trouver des idées de romans-qui-font-du-bien.
Rosa Candida a eu beaucoup de succès à sa sortie, justement parce que c'est tendre, très tendre. Le début du roman est plutôt triste, mais cela rend la suite d'autant plus attachante.
Le héros est jeune et un peu paumé, il s'apprête à quitter son pays d'origine pour accepter un emploi de jardinier dans un monastère. Sa passion, ce sont les plantes, et en particulier les roses, dont le roman tire son titre.
Le tout est une célébration des petits bonheurs et de l'attention aux choses qui nous entourent. Une lecture à déguster, entre rires et larmes.

Le Bizarre Incident du Chien pendant la Nuit, de Mark Haddon
Un autre livre qui a eu beaucoup de succès, et pour de bonnes raisons, et notamment la voix si particulière de son narrateur, Christopher, adolescent autiste. Le lecteur est plongé au cœur de ses pensées et de sa vision du monde à la fois naïve, juste, très pure, et à côté de la plaque.
C'est un roman qui se dévore et qui nous fait voir notre quotidien sous un autre jour. Christopher décide d'enquêter sur le meurtre du chien de sa voisine d'en face, et de raconter ses découvertes dans un roman, qui est écrit comme au fil de la plume, sans détours.
Il n'est pas ici question de longues descriptions, d'élaboration de scénario compliqué ou d'atmosphère exotique. C'est le quotidien d'un jeune Anglais qui ne voit pas la vie comme les autres, et qui a beaucoup à nous apprendre.

Le calendrier d'octobre, par Praline

Chose promise, chose due : le mois d'octobre s'approche, et voilà le calendrier fait maison!
Je tente une présentation un chouia différente, et deux versions : l'une avec de petites cases et plein de place pour une liste, et l'autre avec des cases un peu plus grandes mais moins lignes en-dessous.

N'hésitez surtout pas à suggérer des améliorations pour la versions de décembre, je suis tout ouïe!

Dans ma bibliothèque, épisode 4, par Praline

J'avais prévu de faire des articles réguliers sur mes lectures, mais il semblerait que ce ne soit jamais vraiment arrivé : depuis le début de l'année, je n'ai pas beaucoup parlé lecture. Et pourtant, hier j'ai fini mon trente-et-unième livre de l'année! Ça me paraît énorme, comme ça, mais d'une, je n'ai pas le sens des proportions, et de deux, il y avait quelques romans tout petits dans le tas.
BREF. Il est temps de faire un point, dans le désordre le plus complet, sur mes coups de cœur et mes déceptions, car il y en a eu.

Le livre d'anticipation

Un Éclat de givre, d'Estelle Faye
Ce n'est rien de dire que je lis rarement des romans d'anticipation. Celui-là me titillait pourtant depuis plusieurs mois à la librairie grâce à sa couverture, plutôt alléchante : une vue de Montmartre en ruine, avec de la végétation qui grimpe sur le bâtiment.
Quand je l'ai vu à la bibliothèque, je me suis dit que c'était le destin et je l'ai emprunté. Grand bien m'en a pris!
Je conseille fortement ce livre si la canicule vous manque, parce que l'histoire se passe dans un Paris assommé par une chaleur tropicale, et l'auteure parvient parfaitement à restituer cette atmosphère étouffante et torride. On y suit un héros jeune (il a un peu plus de vingt ans) mais déjà désabusé et bien abîmé par la vie, qui se travestit et chante dans des bars un peu miteux.
Pour ce qui est de l'histoire, je dirais que ce n'est pas ce que j'ai le plus retenu de ce livre (je l'ai lu en début d'année, alors j'ai oublié pas mal d'éléments), mais je retiens le mystère, et surtout l'atmosphère. Il y a une petite touche de fantastique bienvenue, et l'ensemble est glauque sans être désespérant. Pour une fois, j'ai apprécié de connaître un peu le terrain, puisque l'histoire se passe dans un Paris qui a certes bien changé, mais dont les rues sont toujours les mêmes : on visite le Quartier Latin, l'Île de la Cité, et bien entendu la colline de Montmartre, où l'on croise pas mal de victimes d'une nouvelle drogue qui circule en ville et qui rend les personnes insensibles à tout et notamment à la chaleur pourtant pesante.

Le classique inattendu

Mémoires d'Hadrien, de Marguerite Yourcenar
Un matin, au moment de me réveiller, j'ai eu l'intuition qu'il fallait que je lise ce livre.  Allez savoir pourquoi, peut-être que j'ai rêvé de mes cours de latin de collège-lycée où Hadrien était mon empereur préféré (chacun avait le sien, non?).
Alors oui, c'est de la vraie littérature, avec des phrases longues pleines de mots dedans, des digressions et des réflexions un peu abstraites. On est après tout plongé dans les pensées et les sentiments d'un empereur romain.
Mais au-delà de l'empereur, dont il est bien sûr question, l'auteur(e) s'attache avant tout à l'homme et c'est vraiment fascinant. 

Le retournement de situation

Wuthering Heights (Les Hauts de Hurlevent), d'Emily Brontë
Je me souviens avoir dévoré ce classique de la littérature anglaise il y a quelques années, happée par l'atmosphère sombre et romantique qui entoure Heathcliff et Catherine.
A mon grand regret, je me suis ennuyée comme un rat mort lors de la relecture, où je me suis rendue compte que les personnages étaient tous plus antipathiques les uns que les autres.

De belles découvertes bloguesques, par Praline

Il y a quelques mois, j'ai fait un grand ménage dans mes favoris Internet. J'en ai profité pour répertorier ceux que je suivais toujours dans Feedly, un site gratuit très pratique (également disponible en application) qui permet, en un clin d’œil, de repérer tous les nouveaux articles des blogs que l'on suit sans aller les visiter un par un. Un gain de temps énoooorme!
Et depuis, j'ai fait quelques découvertes de blogs très beaux et inspirants que je vous présente ci-dessous.

Les Parenthèses

J'ai découvert ce blog un peu par hasard, via un article très, très beau intitulé "On aura fait comme les grands". Le genre d'article qui vous mouille l’œil et provoque des frémissements tout partout.
Je me suis empressée d'aller lire le reste, et je suis tombée sous le charme du style de l'auteur, Camille, qui est "graphiste, typographe et illustratrice" selon ses propres mots.
Elle parle un peu de tout sur son blog, de ses activités, de ses découvertes, de tout et de rien, mais c'est vraiment sa plume qui fait tout. Elle a une façon d'écrire à la fois simple et alambiquée (comme son nom l'indique, il y a pas mal de parenthèses), mais surtout ses mots vont droit au coeur.

Ophélie's kitchen book

Comme son nom ne l'indique pas, Ophélie est française, elle vit d'ailleurs pas très loin de Camomille et moi. 
J'ai découvert son blog via sa recette de Blondie, alias un gâteau-cookie qui tient toutes ses promesses : un cookie géant et moelleux.

J'ai poursuivi avec un étonnant cake framboise et matcha : ici j'ai fait ma rebelle et j'ai totalement éliminé le chocolat blanc, ni vu ni connu, mais ça n'a rien enlevé au résultat. A noter, ce gâteau est meilleur le lendemain. Mais, vraiment meilleur.

Et enfin, je ne sais pas ce qui m'a pris, mais un jour j'ai fait une infidélité à ma recette de cookies préférée venue de Marmiton, dont j'avais déjà parlé sur le blog (ici pour la recette et ici pour les images).
Je cherchais une recette de cookies avec des flocons d'avoine et j'ai trouvé celle d'Ophélie, qui est une vraie merveille. Aussi moelleux et délicieux!
Sa recette est à retrouver ici.

Jo Chunyan

Et, "last but not least" comme disent les Anglais (en dernier, mais non des moindres), voilà le blog qui a motivé cet article.
Pour tout vous dire, je ne l'ai découvert que la veille d'écrire cet article, mais j'ai eu un vrai coup de cœur pour l'écriture et les images de Jo ChunYan.
Son blog est tourné vers le bien-être, la conscience, l'intuition, tout plein de notions un peu vagues comme ça. Mais ses articles sont ancrés dans des sentiments dans lesquels il est très facile de se retrouver.
Certes, c'est en anglais, mais pour celles et ceux que cela intimiderait, elle emploie des mots assez simples pour décrire des émotions universelles. Elle prône l'écoute de soi et l'art de prendre du temps.

De bien belles découvertes!

Des crèmes dessert maison faciles, par Praline

Il y a quelques mois, quand a commencé mon obsession pour la nourriture, j'ai décidé de mieux manger. Et notamment de consommer moins de sucres raffinés et d'additifs en général. J'ai donc laissé tomber les crèmes dessert toutes faites.
Un jour, je voulais deux œufs pour faire un mini quatre-quart. C'est passionnant, n'est-ce pas? Et très en rapport avec la phrase précédente en plus.
Bref, j'ouvre la porte du frigo, et je tombe sur trois jaunes d’œufs qui me regardent avec leurs yeux implorants. Ils étaient là depuis que j'avais fait une fournée de financiers (pas longtemps avant, je vous rassure, ils étaient encore frais).
Plutôt que d'utiliser des œufs entiers, je suis donc partie à la recherche d'une recette qui ne nécessite que des jaunes. Et je suis tombée sur celle des crèmes dessert à la vanille.
Il ne fallait que des ingrédients que j'avais déjà, et c'était censé être rapide. Ni une ni deux, j'ai sorti ma casserole, mon bol et mon fouet, et dix minutes plus tard (il y avait marqué cinq dans la recette, mais il me faut toujours deux fois plus de temps. Comme pour le jour où j'ai mis une heure à faire une recette qui marquait un quart d'heure). Avec tout ça j'ai perdu le fil.
Dix minutes plus tard, j'avais mes petits pots de crème vanille qui attendaient de refroidir avant d'être fermés et d'aller dans le frigo. Comme je suis consciencieuse, je me suis mise à lécher la casserole, et au bout d'une léchouille je n'étais plus consciencieuse mais juste gourmande : ces crèmes sont très très goûtues!





La recette vient de Marmiton, je vous la remets ci-dessous :

Ingrédients :
2 jaunes d'oeufs
50 grammes de fécule de maïs
1 litre de lait
90 grammes de sucre
2 cuillères à café d'extrait de vanille

Préparation :
Portez 75 centilitres de lait à ébullition dans une casserole avec la vanille et le sucre.
Dans un grand bol, fouettez les jaunes d’œufs avec la fécule et les 25 centilitres de lait restant, puis versez dans la casserole.
(En vrai, comme on m'a toujours dit de verser le chaud dans le froid et non l'inverse, j'ai versé un peu du lait bouillant dans mon mélange aux œufs tout en remuant bien, puis j'ai re-versé le tout dans la casserole.)
Retirez du feu dès la reprise de l'ébullition. Répartissez dans des contenants, laissez refroidir et réservez au moins deux heures au frais avant de déguster.

(En vrai, comme c'était la toute fin de l'après-midi, je n'ai pas mis celle que j'allais manger le soir au frais, parce que je n'aime pas les desserts froids, je trouve qu'ils n'ont pas de goût.)
Et voilà! Difficile de faire plus simple (enfin, la version au chocolat est encore plus simple, mais c'est à Camomille de la poster, na).




Bon appétit!

Petite note : mes petits pots ont des couvercles, mais si comme Camomille vous avez ébouillanté les vôtres et qu'ils n'ont pas survécu, vous trouverez comment fabriquer vos couvercles vous-mêmes ici.

Un peu d'organisation, par Praline

Qu'on le veuille ou non, le mois de septembre approche à grands pas, et il est temps de s'organiser un chouia. En ce moment, on dirait que mon chat a passé sa journée couché sur mon bureau à faire des cauchemars tant il y a de bazar. Une foultitude de petits papiers où j'ai noté des choses à faire est répandue partout.
Du coup, pour avoir toutes ces notes au même endroit, j'ai décidé de passer à la vitesse supérieure et de me faire un calendrier pour le mois. Il m'est indispensable de visualiser les rendez-vous et autres évènements à venir, donc j'ai opté pour une grille toute classique (un peu petite c'est vrai, ce sera mieux la prochaine fois).
Sans oublier l'espace "to do list" en dessous, parce que tout n'est pas forcément associé à une date. J'ai donc une colonne pour les choses que j'ai à faire, et l'autre pour les livres que je veux lire.
Au-dessus de tout ça, le mois écrit à la main pour faire croire que je suis une blogueuse américaine et que je gère la fougère.


Une fois mon calendrier terminé, je me suis dit que cela pourrait toujours servir à d'autres personnes, donc je le mets à disposition pour celles et ceux que ça intéresse.
Je suppose que je pourrai faire les autres mois au fur et à mesure, et ça m'encouragera peut-être à tenter un peu de déco parce que là mon calendrier est pour le moins... minimaliste.
Mais plutôt que de télécharger un modèle sur Internet absolument ravissant mais sur lequel je n'ose pas écrire, je préfère quelque chose de simple.
Il est disponible ci-dessous, alors à vos agendas!


La réserve zoologique de Sauvage, par Camomille

Pour continuer dans les idées de sorties, voici maintenant

(vas-y clique, y'a des infos en plus!)

Je ne te ferai pas un historique ou un descriptif détaillé du parc, mais te raconter notre petite balade et te mettre quelques photos.



Le château de Sauvage se situe dans la commune d'Emancé (78125), et propose à la visite une réserve zoologique avec flamants roses, canards, oies, antilopes, wallabys, et paon en libertés (c'est la liste des animaux qu'on a vus).

Pour ce qui est de la réserve, on dirait une petite vallée. Il y a une pièce d'eau dans le fond, contournée par deux chemins qui se rejoignent tout au bout. Ensuite le chemin grimpe le long du versant et on revient par le haut, pour redescendre au bout.

Alors premier point: il n'y a aucune indication, ce qui fait qu'on ne savait pas trop combien de temps durait la visite, et quand on a commencé à grimper dans les cailloux, on se demandait jusqu'où on montait.

Donc en bas il y a une quantité de flamants roses dans la pièce d'eau, avec des canards et des oies.


D'ailleurs au retour j'ai pu me livrer à une imitation de flamants roses pas piquée des hannetons. Je crois que j'ai trouvé mon incroyable talent.

Ensuite, on a aperçu une antilope, qui se promenait toute seule pèpère dans la prairie verdoyante.


Vous la voyez, là au milieu de la photo?

Dommage, je n'ai pas pris le petit chemin caillouteux qui serpente dans la montagne, mais arrivés en haut, on a vu les wallabys!



A noter qu'un wallaby, c'est comme un chat! Ça fait ça toilette du cucul tout pareil et celui que vous voyez en photo venait de vomir sa boule de poils...

Ensuite, un paon est venu à notre rencontre! Il est passé sur le chemin tout près de nous genre vas-y-pousse-toi-chuis-chez-moi, et c'est la première fois de ma vie que je voyais un paon d'aussi près! Et ça devait faire aussi au moins 20 ans que je n'avais pas vu de paon...


Je vous laisse admirer le magnifique panorama qu'on a pu observer:


La luminosité était la plus mauvaise qu'on puisse avoir, on avait le soleil de face. Mais pas grave, c'est beau quand même!


Et au détour du chemin, des antilopes qui s'abreuvaient!

On a passé un super moment dans la nature, il faisait chaud, mais sous les arbres c'était agréable, j'en suis revenue enchantée!

Les lunettes de soleil pour les enfants, par Camomille

Coucou les gens, aujourd'hui c'est la Maman Opticienne qui parle.

Je vais vous parler des lunettes de soleil pour les Bébés et les Enfants.

Beaucoup de parents ne jugent pas utile, ou ne pensent pas à équiper leurs chers bambins de lunettes de soleil.

Combien de fois puis-je voir des parents équipés de lunettes de soleil, promenant leur enfant qui lui ne porte pas de lunettes?


Woman Holding Infant on Beach
Exemple à ne pas suivre

Pourquoi? Parce que c'est un Bébé, il ne peut pas dire que la luminosité le gène? Parce que c'est un Bébé, on ne va pas l'embêter avec des lunettes, le pauvre bout'chou! Parce que c'est un Bébé, il faut bien qu'il s'habitue?

FAUX!

Pourquoi doit-on protéger les yeux des plus jeunes? 

Les Bébés et les Enfants doivent avoir leurs yeux protégés, même plus que ceux des adultes! Leur cristallin (la lentille à l'intérieur de l’œil) ne joue pas encore son rôle de filtre, et tous les rayons nocifs arrivent donc sur la rétine et l'endommager (cataracte, DMLA...)

Baby Wearing White Red and Black T Shirt
Chez les enfants, le cristallin ne filtre pas encore les UV

Si vous êtes ébloui et que vous ressentez le besoin de porter vos lunettes de soleil, sachez que votre enfant aussi, même s'il ne peut ou ne sait pas encore l'exprimer.

C'est de lui rendre service que de protéger ses yeux!

Comment choisir des lunettes de soleil pour les Bébés et les Enfants?

Allez de préférence chez un opticien. Cela garantira la qualité des verres.

Un mauvais verre sera plus dangereux que pas de verre du tout (et ceci est valable également pour les adultes). Derrière un verre teinté, la luminosité et moins importante, donc la pupille est dilatée. Si le verre ne filtre pas correctement les rayons nocifs, la pupille dilatée fera entrer beaucoup plus de rayons nocifs!

L'opticien saura vous conseiller sur la monture à choisir en fonction de la morphologie de votre enfant. Il faut choisir une paire qui tienne bien sur le nez, qui couvre bien les yeux et qui laisse passer le moins de lumière possible.

N'hésitez pas à changer de modèle lorsque celui porté devient trop petit! Pour les petits, il faut généralement changer de lunettes chaque année. Cela ne correspond pas à un budget astronomique, une bonne paire de lunettes de soleil coûte entre 30 et 40€!

Voila, vous savez tout, alors protégez les yeux de vos enfants!

J'ai vu : La Tortue Rouge, par Praline

Attention chef-d'oeuvre!
Difficile de savoir par où commencer pour parler de La Tortue Rouge.
C'est un dessin animé franco-belge produit, entre autres, par le Studio Ghibli. On y suit l'histoire d'un homme qui s'échoue sur une île déserte et apprend à y vivre.
Résumé comme ça, cela semble un peu sec. Mais si vous avez bien suivi, j'ai quand même parlé de chef-d'oeuvre, alors, vous me demanderez : où naît la magie? Eh bien c'est une question que je me pose encore.

Source : Allociné

Les trois adjectifs qui qualifient le mieux (à mon avis) ce petit bijou sont : simple, pur et essentiel. Je n'avais jamais vu de long-métrage (dessins animés et films confondus) qui atteigne à ce point l'épure. Le dessin est réduit à l'essentiel, il n'y a aucun trait superflu. Au risque de faire fuir tout le monde, je précise que les yeux, par exemple, sont réduits à deux points. La "caméra" ne gigote pas dans tous les sens. La musique est présente, avec un thème principal qui se décline, enflant et refluant comme la marée, mais elle sait aussi se faire oublier ou se limiter à une ambiance sonore qui amplifie l'atmosphère du moment.
Jusque là, on aurait presque l'impression d'un film zen. Sauf que voilà, on se rend compte au bout d'un moment que ce film déborde d'émotions et d'amour. Je me suis sentie comme submergée par une vague de confiance (non, les métaphores marines ne sont pas terminées).
Il y a tant d'amour qui se dégage de l'histoire toute simple de cet homme que les mots sont inutiles. Et le réalisateur l'a bien compris puisque le film est quasiment muet.

Source : Allociné

Alors, je vous épargnerai mes craintes à l'idée d'un dessin animé muet (j'ai été traumatisée, et le mot est faible, par Les Triplettes de Belleville, c'est une autre histoire), mais ici on n'y fait pas attention. Le film se déroule en douceur, avec quelques moments inévitables de tension.
Grâce à cette absence de paroles, et à la belle simplicité des images (j'étais tentée de parler d'économie de moyens, mais la délicatesse du travail de l'eau par exemple a dû demander énormément de travail), le film atteint une universalité absolue. Cela va plus loin que "il n'y pas de paroles, donc pas besoin de traduction". Les thèmes abordés touchent tout le monde sans exception, d'autant plus que l'histoire est intemporelle : aucun élément ne vient l'ancrer dans une époque en particulier.
Au final, La Tortue Rouge se fraie un chemin sans détours, droit vers le cœur du spectateur. Certains pourront peut-être trouver le début un peu long, mais peut-on parler de longueur dans un film d'une heure vingt?

Source : Allociné

Oui, j'ai pleuré, parce que je n'avais jamais vu de film aussi tendre et essentiel, d'une pureté parfaite, qui transmet tant d'amour et de confiance.
Ce qui est plus inhabituel encore, c'est que j'ai pleuré à l'idée que le film allait se terminer. J'étais si bien dans mon fauteuil de cinéma, entouré de tant d'énergie positive et de sérénité, que je n'envisageais pas que les lumières puissent se rallumer.
Si jamais le film passe près de chez vous, je vous encourage vivement à le voir sur grand écran, car vous gagnerez encore plus à être plongé sans aucune distraction dans l'univers de La Tortue Rouge.

Le Château de la Madeleine, par Camomille

Coucou les gens!

L'autre jour nous avons fait un petit tour dans la vallée de Chevreuse, et notamment une visite au

(tu peux cliquer, y'a un lien qui va t'emmener directement sur les informations pratiques)

Si tu as la flemme de cliquer, voici les informations utiles:
Chemin Jean Racine
78460 Chevreuse
Du 1er Novembre au 28 Février : Du mardi au dimanche et jours fériés : 14h-17h30.
Du 1er Mars au 31 octobre : du mardi au samedi : de 14h à 17h30 et ouverture également en matinée le mercredi de 10h-12h30; Dimanche et jours fériés de 10h à 18h.
Prix: c'est gratuit!



La construction de ce Château Fort a débuté au XIème siècle et commandée par Gui 1er, seigneur de Chevreuse.

Si toi aussi tu ne peux plus entendre le prénom "Guy" sans penser à ça:


Je compatis.

Mais revenons à nos moutons (mouth).

De ce château ne restent que les murs, qui ont été restaurés et qui accueillent en ce moment une

(là aussi tu peux cliquer, c'est trop bien!!!)

Du coup moi aussi j'ai pris des photos, que voici que voila:








Il y avait des gros nuages gris ça rendait super bien comme luminosité!

Sinon on y a été un jour férié, le 14 Juillet, donc rien n'était ouvert (ni l'accueil, ni la salle d'expo), mais on a bien apprécié la visite!

Oui j'écris mes articles deux semaines après, et alors? ;-)

J'ai lu 23/11/63 de Stephen King, par Camomille




zoom

En fait, c'est un livre de mon chéri, qu'il a mis trèèèèèèèèèèès longtemps à lire (j'ai bien cru qu'il ne le finirait jamais), parce que pour lui, "ça ne bouge pas assez"...
Il faut dire que lui ses lectures, c'est Jean-Christophe Grangé, Maxime Chattam, Henri Loevenbruck ... autant vous dire, des bouquins qui déménagent.

Postulat:

Etats-Unis, 2011, Lisbon Falls.
Jake, un professeur de littérature anglaise se voit proposer la possibilité de retourner dans le passé en 1958 pour empêcher l'assassinat de JF Kennedy le 23/11/63.
C'est Al, le propriétaire d'un snack dans lequel il a l'habitude d'aller qui lui propose cette étrange aventure. Lui-même a essayé mais il est malheureusement trop malade pour pouvoir mener cette mission à bien.
Une "faille temporelle" existe dans son arrière boutique, qui permet "d’atterrir" exactement àau même endroit, mais le 9 septembre 1958 à 11h58. Aussi longtemps qu'il reste dans le passé, il reviendra dans le présent 2 minutes après qu'il soit parti, même s'il est resté 5 ans dans le passé. Il aura vieilli de 5 ans en 2 minutes (chouette non?). De plus, s'il va dans le passé, et revient dans le présent, le présent aura pu changer en fonction de l'impact de sa présence dans le passé (l'effet papillon, tout ça quoi), mais s'il retourne une nouvelle fois dans le passé, tout est "remis à zéro", puisqu'il retourne toujours le 9 septembre 1958 à 11h58.
Donc bien sûr Jake accepte (sinon il n'y aurait pas d'histoire), et décide de faire le grand saut, avec tous les conseils d'Al et son précieux carnet de notes qui récapitulent toutes les informations sur Lee Harvey Oswald, car il s'agit bien sûr de le traquer, de déterminer s'il a agit de son plein gré ou s'il a été victime d'une manipulation, et surtout de l'empêcher de nuire.
Et il va en profiter pour empêcher un drame qu'à vécu une de ses connaissance.

Ce que j'en ai pensé:
 
Je ne saurai dire si j'ai aimé ce livre... c'est très étrange. En fait j'ai beaucoup aimé ce retour dans les années 60, le choc des cultures entre 2011 et 1958, et toute l'histoire personnelle du personnage principal lorsqu'il arrive dans une petite ville de Jodie où il va très bien s'intégrer. Et le côté "voyage dans le temps" bien sûr. Ce que j'ai moins aimé, c'est sa "traque" de Lee Harvey Oswald, et les personnages qui gravitent autour de ce dernier. Principalement parce que je suis nulle en Histoire et que j'étais un peu paumée dans les évènements politiques, tout ce qui s'est passé à cette époque. Heureusement ça n'est qu'une partie du roman.
C'est peut-être ça qui a "déplu" à mon chéri, c'est qu'on a l'impression en voyant le livre, la manière dont c'est présenté, qu'il ne s'agit que de l'assassinat de Kennedy, d'un éventuel complot, de l'histoire de Lee Harvey Oswald. En fait non, Puisque le personnage arrive en 58, et qu'on suit donc sa vie pendant ces 5 années. Et heureusement pour moi, sinon je crois que je n'aurai même pas essayé de le lire!

Je dirai que j'ai passé un bon moment, et que l'auteur a bien su me faire voyager dans les années 60. J'ai vraiment beaucoup aimé la période où il est à Jodie qui est une ville charmante remplie de gens charmants, en comparaison d'autres lieux où il est allé.

Et j'ai beaucoup aimé la toute fin du roman, même si à un moment on se demande bien où ça va nous emmener!




Comment j'ai réussi à me débarrasser de l'acné d'adulte, par Camomille

... ou la vidéo qui va intéresser 3 personnes sur 1 000 (et encore...).

Mais c'est tellement une victoire pour moi qu'il FALLAIT que je vous raconte ça!

Et si vous aussi vous êtes passé(e)s par là que que vous êtes en plein dedans, ça peut vous servir!


Pour résumer:

- J'ai décider d’assécher mes boutons et de ne plus rien mettre dessus,

- Le soir je me nettoie le visage avec un nettoyant (bio), ET C'EST TOUT,

- Le matin je me rafraîchis le visage avec une eau florale (bio) (car l'eau chez moi est très calcaire),

- Ensuite je mets un peu de crème hydratante toute simple (bio) sur le front, contour des yeux, ailes du nez et autour de la bouche, SURTOUT RIEN SUR LES ZONES A PROBLÈME!!!

- Je mange équilibré,

- J'ai passé un mois sans me maquiller le teint (au secours...).

Voila, n'hésitez pas à me dire si vous aussi vous êtes passé(e)s par là et ce qui a marché pour vous!

La découverte du porridge, par Praline

Il est à présent établi qu'en période de stress, je ne pense qu'à manger. Le reste du temps aussi, me direz-vous, mais en ce moment cela atteint un niveau inégalé. Et justement, il se trouve que je viens de faire une graaande découverte qui est en train de révolutionner mon petit-déjeuner! Rien que ça.
Ce bouleversement gustatif, je le dois au... *roulements de tambour* porridge!

Jusqu'ici, le mot ne m'évoquait pas grand chose d'appétissant. J'imaginais le porridge comme une bouillie sans couleur, sans vraiment de goût, écœurante et bourrative. Comme je me trompais!
A force d'en entendre parler sur Internet, je me suis dit qu'il fallait tenter, malgré mon goût pour l'aventure assez limité quand il s'agit de cuisine.

Les recettes de base que j'ai pu consulter sont très simples : 1 volume de flocons d'avoine, 2 volumes de liquide. A cela, on peut ajouter du sucre, des fruits, du cacao en poudre, etc.
En regardant dans le placard familial, j'ai découvert du son d'avoine. C'est comme des flocons, mais en version broyée. Je m'en suis donc emparée, et comme j'ai horreur du lait de vache, j'ai opté pour le lait d'amande. Côté cuisson, j'avais noté qu'on pouvait très bien le faire cuire au micro-ondes, ça fait moins de vaisselle, donc hop, c'est parti.

Au bout d'une minute, j'ai entendu "pop". Quand j'ai ouvert la porte, le bol était presque vide, et son contenu était réparti tout autour. Autant vous dire que ce n'était pas appétissant : une texture à la fois grumeleuse et liquide... Je vous laisse imaginer. Il n'empêche que le goût était prometteur! Deuxième essai, beaucoup plus concluant : faire cuire à baisse puissance par tranches de 30/40 secondes. Et là... La révélation. Le porridge, c'est délicieux.

1er enseignement : le porridge pas trop longtemps dans le micro-ondes tu laisseras.

Cela ressemble fortement au riz au lait, que j'ai découvert récemment, sauf que c'est moins compact. Une texture doudou, un petit goût délicieux, je suis vite devenue accro. Autre avantage non négligeable, ça fait un petit-déjeuner qui cale. Une portion de porridge dure beauuucoup plus longtemps que deux tranches de brioche pleines de sucre qui ne sont plus qu'un lointain souvenir à 10h.

Juste pour voir, j'ai testé la version traditionnelle, au lait de vache et à la casserole, avec des flocons et non du son. Eh bien ça ne m'a pas convaincue du tout; les flocons se sentaient un peu sous la dent. Tandis qu'avec le son, la texture est beaucoup plus lisse. Sans compter que le goût du lait de vache ne disparaît pas tout à fait (mais presque).

2ème enseignement : le son d'avoine et le lait d'amande tu privilégieras.

Histoire d'avoir ça noté quelque part, voilà ma recette :
1/4 de verre de son d'avoine (bio)
1/2 verre de lait d'amande (bio)
1 cuillère à café de sucre (non raffiné bio)
On place le tout dans un petit bol au micro-ondes, à puissance basse (500 W) pendant moins d'une minute, on touille, puis on le fait chauffer à nouveau pendant 30 secondes.

La cuisson est encore meilleure (et un peu plus rapide, mais c'est déjà presque immédiat) si l'on prépare le mélange la veille au soir et qu'on laisse le son faire trempette.
Maintenant que je ne mesure plus dans un verre, il se peut que les proportions aient augmenté.
Mais surtout, le feuilleton ne s'arrête pas là. Parce que j'ai aussi testé la version aux fruits! Et le miamomètre a encore grimpé. En plus, j'apprend ENFIN à manger des fruits le matin. Il était temps!
Entre les framboises et la pomme, c'est étonnement la pomme que je préfère. Coupée en petits morceaux, répartie sur le dessus et cuite avec.
Mais les framboises, c'est plus joli en photo, alors voilà à quoi ça ressemble :


Je ne m'en lasse plus, depuis 10 jours je ne mange que ça le matin. Exit (pour le moment) les brioches industrielles, à moi le porridge!

Des madeleines, par Praline

Aujourd'hui, on ne va pas parler de Proust, mais on va parler de madeleines. Ça fait un bout de temps que je n'ai pas posté de recettes ici. Pour réparer cette injustice, voilà une recette vraiment simple, mais qui fait son petit effet : les madeleines.
Ingrédients :
3 oeufs
150 grammes de sucre
50 grammes de lait
200 grammes de farine
Un demi sachet de levure
100 grammes de beurre fondu
(2 cuillères à café de matcha, du thé vert japonais en poudre)

Mélanger les ingrédients dans cet ordre.
(Sur la recette originale, dont je n'ai malheureusement pas noté la provenance, il était marqué de commencer par 40 grammes de lait, et d'ajouter les 10 grammes restant avec le beurre. Je l'ai fait les premières fois, et puis j'ai fait ma rebelle et comme ça ne change rien, maintenant je verse le lait en une seule fois. Il est aussi question de citron, mais je n'aime en général pas les gâteaux aux agrumes, donc exit le citron.)

Le matcha est entre parenthèses parce qu'il n'est bien sûr pas nécessaire. J'aime bien faire la première fournée de madeleines sans thé, et en ajouter une cuillerée à café dans ce qui reste de pâte pour avoir une petite deuxième fournée de madeleines d'une agréable couleur verte (que ceux qui saisissent la référence lèvent le doigt, ils auront un bon point). Aussi appelée "madeleines Hulk" ou "madeleines Shrek" selon les goûts.

Répartir la pâte dans des moules à madeleines (une plaque de "moules mous" pour moi) et enfourner 18 minutes à 180°C (en surveillant, car bien sûr la durée de cuisson dépend de la puissance de votre four).
Là aussi j'ai modifié la recette originale, qui préconisait une cuisson plutôt compliquée, quelque chose comme 5 minutes à 240°C puis 5 à 10 minutes à 210°C. Sauf que faire baisser la température d'un four, c'est bien embêtant. Et à 180°C, j'obtiens quand même la petite bosse sur le dessus, na.

Nouveau look! par Camomille

Coucou les gens!

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais le blog a un nouveau look!

Pour ceux qui n'auraient pas remarqué, je vous conseille vivement de venir me voir pour faire de nouvelles lunettes!

Voila, parce qu'un peu de changement est souvent bénéfique, qu'il faut se renouveler, être dans l'air du temps (avec un papier peint de grand-mère?), toussa toussa quoi.

Donc pour les psychorigides allergiques au changement, vous pouvez revenir à une présentation "comme avant" en cliquant sur le petit menu déroulant tout à gauche de la barre de navigation horizontale. (J'espère que c'est assez clair et que vous ne vous êtes pas perdus en route...)

Pour ceux qui cherchent les catégories, archives, chaine Instagram ou YouTube, c'est assez sioux.
Vous voyez en haut à droite une petite barre noire verticale collée à la barre de défilement? Oui? Et bien vous passez la souris dessus, et oh magie, les différents menus apparaissent! C'est pas merveilleux? Si, ça l'est.

Donc voila le changement du mois.

Et cacahuète sur le pancake, ça permet de voir plus d'articles d'un seul coup! Au lieu de scroller comme un fou furieux jusqu'en bas de page... On dit merci qui?

J'ai vu : Midnight Special, par Praline

Alors je vous le dit tout de suite, histoire de ne pas perdre de temps : il faut se précipiter pour découvrir Midnight Special.

Il fait partie de ces rares films dont je refuse catégoriquement de voir la bande-annonce avant la séance. J'avais fait ça avec Cloud Atlas, et avec Only Lovers Left Alive, il me semble. Comme par hasard, ce sont des films dont j'ai parlé (ici et ). Dans le cas de Midnight Special, il a suffit de voir le nom du réalisateur, dont j'avais beaucoup aimé Take Shelter et dont je vénère MudC'est là son quatrième film. Autant vous dire que j'ai confiance en ce monsieur, qui a l'air de ne réaliser que des perles.
Midnight Special est une intrusion dans le genre de la science-fiction, mais Jeff Nichols se contente d'ouvrir la porte pour jeter un oeil à ce qu'il y a de l'autre côté.
Traduisez : ce film est vendu comme de la science-fiction, mais c'est à la fois moins et beaucoup plus que ça.

Moins, parce que le surnaturel est traité de façon subtile, voire réaliste. Pas d'aliens ou de vaisseaux spatiaux, désolée pour les spoilers.
Beaucoup plus, parce que c'est plutôt une grande histoire d'amour familial. On suit ce petit garçon, Alton, et on est témoin de l'amour débordant de ses parents pour lui.
C'est un film  plein de tendresse, mais qui n'hésite pas non plus à nous faire sauter au plafond de surprise. Comme dans Mud, le réalisateur a le chic pour saupoudrer son film de scènes où tout le monde se met à transpirer, derrière et devant l'écran.
Comme d'habitude, quand j'aime un film, c'est donc un mélange des genres qui est parfaitement servi par ses acteurs. Parce que, Michael Shannon, on en parle ou pas?

Dès Take Shelter, j'ai bien compris que ce monsieur avait quelque chose. A le voir, comme ça, on le prendrait pour le méchant de l'histoire. Et pourtant! Il se dégage de cet acteur un magnétisme incroyable.
Je serais capable de le regarder manger un bol de céréales en étant tout à fait fascinée. Je n'ai pas de mal à comprendre que Jeff Nichols le case dans tous ses films. Il est juste époustouflant. Il cligne des yeux, et on comprend tout ce qu'il ressent.
Dans le genre, Jaeden Lieberher, qui joue Alton, se défend plutôt très bien. Autant je ne suis pas fan des enfants dans les films parce que je leur trouve toujours l'air faux, autant ce petit gars m'a transportée. Et dire qu'il est né en 2003. Ca promet!
Edit, juste pour un peu plus d'informations question scénario :
je ne voudrais pas en dire trop parce que le début du film joue sur le retournement de point de vue, donc je ne vais pas révéler qui sont les personnages.
Sans dévoiler trop l'intrigue, le film s'ouvre sur l'enlèvement d'un petit garçon, dont les ravisseurs tentent de le soustraire d'une part au FBI et d'autre part à une secte religieuse qui semble beaucoup tenir à lui.
On découvre peu à peu que ce garçon est doté de facultés extra-ordinaires qui attisent les intérêts des uns et des autres tandis que c'est une chasse à l'homme qui s'organise pour le retrouver.