J'veux du SOLEIL! (par Camomille)

Et j'imagine que je suis loin d'être la seule dans ce cas!

Non parce que quand même, monsieur Soleil, ne pourrais-tu pas nous honorer un peu plus de ta présence? Normalement, depuis trois jours c'est le printemps. Sauf qu'on se croirait au mois de novembre. Les écharpes sont toujours sur les porte-manteaux et les gants ne sont pas encore rangés au fond des placards. Les pulls à col roulés sont toujours d'actualité, d'ailleurs ça fait six mois qu'on en porte.

J'aime quand il fait froid. Mais là, franchement, ça fait trop longtemps. Un mois de décembre qui dure depuis novembre, ce n'est pas possible. Surtout que ce n'est pas avec l'été qu'on a eu qu'on a pu faire des provisions de soleil. C'est bien simple, j'ai l'impression que ça fait deux ans qu'on n'a pas vu l'été.

Je crois aussi qu'on peut compter sur les doigts (des deux mains quand même) les jours où on a vu le soleil depuis six mois. Sauf que normalement, le corps humain aurait besoin de dix minutes de soleil par jours. Dix minutes par jours. On en est très très loin. De "pâle" je vais bientôt passer à "transparente". Je n'essaie pas du tout d'avoir un teint hâlé et encore moins bronzé, c'est mission impossible pour moi. Déjà avoir bonne mine c'est tout un combat (merci M. Fond de Teint et M. Blush). Je parle plutôt du soleil qui est bon pour le corps, les vitamines et tout ça. Heureusement qu'on n'est pas comme Wall-E et qu'on ne marche pas que à l'énergie solaire, bonjour la cata sinon.

Et puis le moral! Quel bonheur quand un rayon de soleil apparait! De la lumière, de la chaleur, vu qu'on a l'impression de vivre dans le sombre et le froid depuis looonnngtemps.

Alors tu es gentil M. Soleil, tu rapplique tes miches vite fait.

Non mais.

Comment ça c'est pas Halloween? (par Camomille)


Rien n'a fout', moi je suis une ouf et je fais ce que je veux. Alors voila, un maquillage de louve-garoute qui s'est pris du plomb dans l'aile dans la tête, mais que comme c'est une ouf, elle s'en fiche, ça la gratouille juste un peu et ça la fait marrer.
S'il faut attendre Allohouine pour faire des maquillages qui font peur, c'est même plus marrant.


Parlons cinéma, par Praline


Je n'aurais jamais cru faire cela sur ce blog (à savoir parler cinéma), mais il faut reconnaître que parfois on ne peut pas faire autrement. L'autre jour, après avoir visionné à peine deux fois la bande-annonce et lu trois critiques, une favorable et les deux autres non, je me suis lancée. Un pressentiment qui ne m'a pas déçue: Cloud Atlas est une vraie merveille. Bien sûr, il faut accepter de ne pas tout comprendre du premier coup. De toute façon, l'histoire est irracontable (on va faire comme si ce mot existait, d'accord?). Si je devais faire des rapprochements, je dirais que ceux qui ont adoré The Fountain devrait tomber sous le charme, mais l'avantage de Cloud Atlas, c'est qu'il y en a pour tous les goûts. Le film étant divisé en plusieurs époques différentes, chacune déployant son univers propre, on y trouve de tout : aventure, romance, science-fiction, thriller, comédie, avec toutefois un point commun : l'émotion. Du coup, je n'ai pas préféré une époque à une autre. (Souvent dans les films où plusieurs histoires se croisent, on a tendance à en préférer une, où à vouloir en sauter une autre.  Ici, niet.) Chaque époque est fouillée, chaque histoire est fascinante. On ne peut même pas se dire : je préfère cette époque parce qu'on y voit tel acteur, puisque chacun des dix et quelques acteurs principaux apparaît dans presque toutes les époques. Et croyez-moi, une fois ce système compris, j'ai essayé de tous les retrouver, mais le travail incroyable du maquillage brouille les pistes.  Dans le générique de fin, le nom des acteurs est accompagné des images de ses différents rôles, et je vous assure qu'on a d'énormes surprises (je n'irai pas plus loin pour ne pas les gâcher). 
 (Par exemple, je ne dirai pas ici de qui il s'agit, même sous la menace. Pour avoir la réponse, allez voir le film...) Cerise sur le gâteau, la musique est en accord parfait avec les images, on a même droit à une sublime mélodie au piano comme je les aime tant, les décors sont impeccables de raffinement ou de grandeur. Ai-je précisé que les acteurs étaient tous formidables? Certains dont je tairai le nom prennent le contre-pied de leurs rôles habituels, et c'est franchement réjouissant.
 Pour résumer, on rit, on pleure (si on n'a pas un cœur de pierre comme moi), on a peur, on s'indigne, mais surtout on est émerveillé devant la façon dont les récits s'entremêlent et profondément émus par toutes ces histoires pleines de beauté et de subtilité. Certes la longueur du film peut faire peur, mais je vous assure qu'on ne voit pas le temps passer, pris dans un gigantesque maelström qui nous secoue dans tous les sens. Que dire de plus, à part : précipitez-vous-y! Oui,je sais, c'est très élégant comme formule... D'ailleurs, ce film est très élégant. Un tantinet violent pendant une dizaine de secondes, mais ces rares instants se fondent dans 2h40 d'émerveillement. Le retour à la réalité a été assez difficile pour moi, mais ce beau voyage en valait vraiment la peine.
Très bon film si vous allez le voir!

Les ongles du jour, par Camomille

Aujourd'hui quelque chose de simple, de léger, et d'aérien.


Mavala - 6 Osaka
Orly - Shine

Ces petits plaisirs que l'on aimerait quotidiens, par Praline


J'adore goûter. Voilà, comme ça c'est dit. Bonjour, mon p'tit nom c'est Praline et j'aime les poneys goûter.
Chez moi, qui dit goûter dit thé et petits gâteaux. C'est de ce deuxième point que je voudrais t'entretenir aujourd'hui. Je te préviens tout de suite, je ne suis pas la reine de la poche à douille ni des décorations artistiques, même si je me soigne. La gourmandise et le goût passent en général avant l'aspect, et de toute façon un quatre-quart au matcha sera vert, donc autant se faire une raison. Le quatre-quart n'était qu'un exemple, puisque aujourd'hui, c'est cookies.
Je ne sais pas pour toi, mais ça fait des années que je cherche une recette infaillible de cookies qui soient moelleux à l'intérieur. J'aime quand ça croque, mais encore plus quand ça croque dessus et révèle un coeur moelleux dedans. Et il y a peu de temps, j'ai trouvé la recette de mes rêves. Je l'ai déjà testée trois fois, donc a priori il n'y a pas de risque. (Elle a même passé le test de la ration de survie pendant un devoir sur table de six heures : avec un ou deux cookies et une demi-bouteille d'eau, je suis restée opérationnelle pendant toute la durée de l'épreuve, et ce plusieurs jours de suite, avis aux lecteurs étudiants, ceci est pour vous.)


Je résume :
Goût, check.
Facilité de préparation, check.
Consistance, check.
Conservation, double-check (au moins dix jours dans une boîte en fer bien fermée).
Irrésistibilité, check : une fois le premier mangé, difficile de ne pas en attraper un deuxième.
Aspect, check. Un cookie reste un cookie. Ses gros éclats de chocolat sont plutôt tentants, et ils ont une belle couleur si on ne les laisse pas cramer.

Et maintenant, la recette!

Pour un nombre de cookies variable selon la taille des monstres :

250g de farine
125g de sucre roux
125g de beurre
1 œuf
1 sachet de sucre vanillé
½ sachet de levure
2 c. à café de miel
1 pincée de sel
Pépites de chocolat à volonté (75g pour moi)

Préchauffer le four à 220°C (th 7/8) en plaçant la grille au plus bas.
Mélanger la farine, les sucres, le sel et la levure dans un grand saladier.
Faire fondre le beurre et y ajouter l’œuf battu et le miel, bien mélanger, puis incorporer le tout au mélange solide.
Ajouter les pépites de chocolat et mélanger (à la cuillère en bois par exemple).
Ne pas avoir peur, la pâte durcit et devient difficile à travailler, mais c'est normal.
Au besoin, appeler une paire de bras musclés en renfort.
Façonner des cookies sur du papier sulfurisé ou une plaque antiadhésive (molle, en caoutchouc ou je ne sais quelle matière bizarre mais très pratique)
sans trop chercher à les aplatir (je les façonne dans une cuillère, à soupe ou à café selon la taille voulue).
Enfourner pour 9 à 11 minutes : les cookies doivent être colorés sur les bords, mais pas forcément au milieu, sinon ils risquent d'être trop cuits
(et de perdre leur moelleux, après c'est toi qui vois).
A la sortie du four ils semblent mous, mais durcissent en refroidissant (sauf au milieu, si tu as suivi la recette).

Et voilà!

Ce n'est pas plus compliqué que ça. Au final on a des cookies qui ne sont pas gras mais moelleux, avec un goût divin! L'hiver ces cookies se marient à merveille avec un thé noir épicé (surtout à la cannelle, MIAM!), mais l'été ils seront très biens avec un thé vert simple, de Chine par exemple, ou parfumé si tu trouve que ça manque un peu de sucre (oui pour moi les thés parfumés, avec des fruits par exemple, sont sucrés. Cherche pas, je suis bizarre).

Ps : la photo ne correspond pas du tout à la recette, mais c'est la seule que j'ai prise d'un de mes goûters (et je n'ai pas eu le temps de prendre un cookie en photo, ils ont disparu avant). Je trouvais la couleur de l'infusion magnifique, un beau rose profond assez inhabituel. Au final, elle était beaucoup trop sucrée pour moi (sans avoir rajouté de sucre dedans, que ce soit clair), mais je suppose qu'elle aurait été parfaite pour un amoureux des fruits rouges.

Les ongles du jour, par Camomille


Mavala - 194 Sienna Red
L'Oréal - Resist&Shine Titanium 305
Konad - Blanc

Les ongles du week-end, par Camomille


Voila ma manucure du week-end avec du stamping!

Par contre le stamping que sur un doigt parce que j'avais grave la flemme c'est beaucoup plus chic bien sur.
Autant le foncé sur du clair ça marche assez bien, autant le blanc sur du quasi-noir, c'est juste le plan galère. J'ai du repasser tout le motif pour bien qu'il ressorte. J'aurai pu laisser tel quel et le faire sur tous les doigts, mais j'ai préféré assurer pour un doigts plutôt que d'avoir tous les doigts bof. Voila voila.
Le vernis de base c'est le Orly After Party, qui en lumière artificielle ne donne pas tout ce qu'il a dans le ventre. En vrai y'a plein de jolies paillettes.
Pour le blanc j'ai utilisé le blanc Konad.
A bientôt pour de prochaines aventures nailesques! 

POTATOOO! (pétage de plombs, par Camomille)



Medey, medey, nous sommes entrain de perdre Camomille!