Joyeux Noël, par Praline

Eh oui, c'est déjà Noël! Et pour fêter ça, rien de tel que quelques chansons de circonstances. Moi aussi je commence à en avoir ras la couette des Petit Papa Noël et autre Mon Beau Sapin, mais ces versions-là changent la donne. Comment résister? En fait, c'est inutile.



Florilège #2, par Praline

L'épisode 1, c'est par là.

Art médiéval : la sculpture monumentale
Sur le registre inférieur du portail de la Vierge de Notre-Dame de Paris, on voit deux groupes de trois personnages séparés par l'Arche d'Alliance.

L'Arche d'Alliance? Indiiii!!!


Droit : la classification des contrats
12h01 : nous allons voir la différence entre le contrat synallagmatique et le contrat unilatéral.
12h03 : entre le contrat à titre onéreux et le contrat de bienfaisance.
12h05 : entre le contrat commutatif et le contrat aléatoire
12h08 : entre le contrat de gré à gré et le contrat d'adhésion
12h09 : entre le contrat égalitaire et le contrat de consommation.

Je ne passerai le partiel qu'en présence de mon avocat.

Histoire des objets : l'orfèvrerie
Les bigornes sont des enclumes à deux extrémités de formes différentes qui 
permettent de travailler le volume, comme chez Cétautomatix.

Bon, j'avoue que sur le coup je n'ai pas réagi. Le cours étant débité à la vitesse de la lumière, je concentre toute mon attention sur mes doigts et les touches de mon clavier. Une vague lueur a bravé les brumes de mon cerveau à ce moment, mais j'étais déjà concentrée sur la phrase d'après.

Histoire des Arts de l'Océanie
Les Maoris ne se tatouent que sur le visage, les fesses et le haut des cuisses.

Malgré tout mon respect pour les Maoris, j'avoue que j'ai pensé :


Rien ne va plus, par Praline

J'ai toujours eu un cœur de pierre au cinéma et devant les livres. Au risque d'attirer les foudres et l'incompréhension de la moitié de la planète, je l'avoue : je me suis ennuyée ferme devant Titanic. Oui, je suis insensible à ce point.
Jusqu'à une date assez récente, je pouvais compter sur les doigts de la main les films qui m'avaient fait pleurer : Le Roi Lion évidemment, L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux (je suis partie dignement au bout de 20 mn en prétextant une soudaine envie de dormir), Into the Wild, et un ou deux autres. La plupart du temps, c'était à cause des animaux, et pas des hommes, d'ailleurs (sauf pour le dernier nommé).
Les choses ont commencé à changer quand j'ai vu Never Let Me Go, de Mark Romanek. Le livre ne m'avait pas émue plus que ça, mais alors au cinéma, je me suis transformée en fontaine. J'aurais dû me méfier de la bande-annonce qui avait déjà failli me tirer une larme. Ma voisine au cinéma a été bien embêtée, parce que j'ai commencé à chouiner à un moment qui n'étais pas vraiment triste, à peu près à un tiers du film, et je crois que je n'ai pas arrêté jusqu'à la fin, avec force sanglots à peine réprimés, bruits de paquets de mouchoir et reniflements intempestifs. J'ai mis une semaine à retrouver l'appétit et j'ai juré ne plus revoir ce film, qui pourtant était magnifique. D'ailleurs, trois ans plus tard j'ai osé écouter la bande originale, et j'ai pu en profiter sans danger.




Sauf que voilà. Ce film a dû ouvrir une petite écoutille, et je suis devenue assez sensible aux histoires d'hôpital : Restless, (c'était un peu maso de ma part, vu le sujet mélodramatique du film) et même un épisode de Docteur House.
Un film échappa à ce qui semblait être une règle chez moi (hôpital ou animaux, c'est tout) : le dernier Harry Potter. Mais j'ai plusieurs excuses. C'était le dernier film, la fin d'une époque, j'avais grandi avec, tout ça. L'histoire elle-même, franchement, et puis la musique, bref, j'ai pleuré doucement pendant la plus grande partie du film.

La deuxième étape de ma vie lacrymale est ensuite arrivée avec Bright Star, de Jane Campion. Heureusement pour les autres, je ne l'ai pas vu au cinéma, mais chez moi, toute seule. Avant même que je découvre à quel point Ben Whishaw est formidable, je suis tombée amoureuse de ce film tout en délicatesse et en tendresse. Je l'ai vu trois fois et j'ai pleuré les trois fois, à chaque fois un peu plus tôt dans le film. Pas d'hôpital, pas d'histoires d'animaux, pas de fin d'un monde. Juste la tristesse de l'inéluctable. Et Ben Whishaw, mais ça je ne le savais pas encore.


Abbie Cornish

C'est comme ça que je me suis mise à pleurer plus souvent devant des films, sans raison particulière : How I Live Now, le dernier épisode de la saison 3 de Doctor Who (David Tennant m'a fait pleurer toutes les larmes de mon corps, à tel point que j'ai cru me transformer en petite momie desséchée), le dernier X-Men (oui oui, je l'avoue, mais je n'en reviens toujours pas).
Et récemment, Interstellar et Le Monde de Charlie. Pour le premier, je dirais bien que j'avais eu une semaine fatigante, mais j'ai quand même pleuré cinq fois. Cinq fois. Pour le deuxième, je n'ai rien à dire pour ma défense, c'est une belle histoire triste assortie d'une bande-son très chouette et d'acteurs qui ne le sont pas moins (le personnage d'Ezra Miller m'a bien eue.) Kleenex doit avoir participé au scénario, je ne vois pas d'autre explication. Heureusement que j'avais prévu le coup et que seul mon chat a été témoin de l'inondation.

Je dois bien en venir à cette conclusion : je n'ai plus un cœur de pierre au cinéma, et je peux m'attendre à tout.

Découvertes et favoris de l'automne, par Praline


Beauté/maquillage : la palette Revealed de Coastal Scents
Cette palette est la plus belle du monde. Non mais franchement! 20 ombres à paupières pour 22,90€, dans les tons des célèbres palettes d'Urban Decay. Il y a là-dedans de quoi réaliser toutes sortes de maquillages, du plus naturel au plus sophistiqué. Quand je l'ai reçue, après avoir sautillé sur place, je suis restée devant sans oser y toucher. Depuis que je me suis lancée, je l'aime chaque fois un peu plus. 

Soin : une brume d'eau pure toute bête
Alors oui, c'est probablement le produit de soin le plus simple du monde, mais je ne l'avais pas encore découvert. Et je ne m'en passe plus. Elle m'aide à éliminer le calcaire de l'eau du robinet. Je pense que ma peau me remercie.

Vernis : Fowl Play d'Orly
Ce vernis est une merveille. C'est dit. Le pinceau est riquiqui, mais le résultat vaut la peine. Je le pose sur un vernis violet foncé, parce que c'est surtout un joyeux mélange de paillettes qui ne rendraient pas aussi bien sur l'ongle nu. On a donc des micro-paillettes incolores, des mini paillettes bleu électrique (très très très discrètes) et des "flakies" oranges qui sont juste magnifiques sur une base violette ou prune. Et oui, ce sont bien mes doigts sur la photo. Ce n'est pas du niveau de Camomille, mais j'espère que ça donne une idée de la couleur, typiquement automnale.



Et comme découverte, j'ajoute le vernis Rimmel n°625 "Sir, yes sir!". Outre son chouette nom, il a aussi un chouette pinceau large et rond comme je les aime, et une couleur assez indéfinissable, comme un prune terni vraiment beau. Oui, je suis nulle pour décrire les couleurs.

Film : Harry Potter 1, 3, 8.
Avec l'automne bien en place et l'hiver qui arrive au bout de la rue, il me prend chaque année une furieuse envie de regarder Harry Potter. Ce ne sont pas des films que je regarde l'été mais vraiment quand il fait froid dehors. Oui oui, je crois à la saisonnalité du cinéma. Toujours est-il qu'Harry Potter est un indispensable de ma bibliothèque et de ma filmothèque. Pour ce qui est des films, mes préférés sont définitivement le premier (quelles bouilles!), le troisième (les décors sont sub-laïmes) et le tout dernier (trop d'émotion). Du coup, maintenant j'ai envie de relire tous les livres, c'est malin.

Musique
Plusieurs découvertes et coups de coeur ces derniers temps, avec en vrac : James Bay, London Grammar et Agnès Obel. Comme d'habitude, de la musique calme. On ne change pas une équipe qui gagne!

Blog : The One Ring
Tout ce qu'il faut savoir sur l'actualité des livres de Tolkien et des films de Peter Jackson se trouve sur ce coin enchanté de la blogosphère. Je m'y rend religieusement plusieurs fois par semaine pour ma dose de tolkienitude. Je commence d'ailleurs à avoir peur à l'idée que le dernier volet du Hobbit soit le dernier.

A manger : du potimarron
Chaque automne c'est la même chose, le potimarron revient pour ma plus grande joie. En tarte, en gratin ou en soupe, c'est ce que j'appelle un légume réconfortant!

Une tranche de rire, par Praline

En guise d'interlude du week-end, la vidéo qui m'a bien fait rire cette semaine :


Attention les yeux, par Praline

La bande-annonce finale du troisième volet du Hobbit vient de sortir!
Et ce n'est pas tout. Mon bonheur était à son comble en l'apprenant, mais j'ai frisé l'apoplexie en découvrant qu'elle était disponible en HFR. Pour ceux qui ne sont pas complètement obsédés par ces films, voici une explication rapide compatible avec une absence totale de connaissances scientifiques.
Un film, c'est 24 images par seconde. Jusque là, ça va. Or il se trouve que Peter Jackson, dans sa génialitude, a décidé de tourner les trois volets du Hobbit en 48 images par seconde. Résultat : une image d'une netteté inégalée en 2D et une expérience totale en 3D.
Avant Le Hobbit : la Désolation de Smaug, j'avais vu deux ou trois films en 3D. Si j'ai tout de suite apprécié la technique, je restais quand même sur ma faim au niveau de la netteté. Parce que les images en relief c'est très bien, mais quand elles sont floues elles perdent de leur charme.
Peter Jackson, alias PJ, promettait donc une image parfaite, et ce même en 3D. Il y a deux ans déjà, je me suis assez mal débrouillée et j'ai raté Bilbo en 48fps (frames per second = images par secondes). Bien évidemment, je l'ai quand même vu en 2D, il y a des limites!
Quand le deuxième volet est sorti, j'ai soigneusement élaboré mon plan de bataille et j'ai profité d'une matinée où je n'avais pas cours pour aller le voir en 3D 48fps. Et c'était énorme! (Et je ne parle pas de la majesté de Smaug ou du tour de taille de Bombur.) L'impression est vraiment très étrange au début, on se croirait dans un jeu vidéo. La technique m'a complètement immergée dans le film. Je n'étais pas assise au cinéma, j'étais à la table du Poney Fringant avec Thorin et Gandalf. Je sais, je sais, je suis une petite chanceuse. Le film était tellement net qu'avec la profondeur de la 3D je ne regardais pas un écran de cinéma mais plutôt une fenêtre derrière laquelle gesticulaient les vrais personnages (Alberti, quand tu nous tiens, pour les connaisseurs).
Lors de la scène des tonneaux, je m'attendais vraiment à ressortir trempée. Je m'agrippais à mon siège et je me penchais presque pour éviter les branches. Autant dire que j'ai mis du temps à revenir à la réalité une fois les lumières rallumées. Je suis allée en cours l'après-midi dans un état de flottement béat, pas tout à fait sur Terre. J'ai bien failli revoir le film en 3D 48fps, mais finalement c'était plus pratique de le voir en 2D normale, avec Camomille notamment. Cette fois-là, j'ai vraiment eu l'impression de voir un film différent. Ou plutôt, j'ai eu l'impression d'être au cinéma et pas en Terre du Milieu. Ce qui n'a pas gâché mon plaisir, du coup j'ai pu faire attention à tous les détails qui m'avaient échappé.
Mais après tout ce blabla, venons-en à l'actualité.
La bande-annonce de l'ultime volet du Hobbit est sortie cette semaine, et elle est visible en 60fps. Essayons de rester calme.
Dans mon ignorance crasse, je ne m'attendais même pas à ce qu'on puisse voir sur un ordinateur une vidéo en plus de 24 images-seconde. Je sais, c'est idiot, que voulez-vous. Du coup j'étais excitée comme une puce et j'ai plongé la tête ma première dans la bande-annonce. En plus de voir des tas de nouvelles images hallucinantes et très prometteuses, on retrouve assez bien l'impression de profondeur et de détail. Cette fois-ci, vue la longueur de la chose (2mn30), j'ai bien été obligée de respirer. Ce qui n'avait pas été le cas pour le teaser. Mais sapristi, vivement le 10 décembre. Je vous le dis, ça va pleurer dans les chaumières.


A regarder plein écran, en sélectionnant bien la qualité la plus élevée.

La mamification, par Praline

     Il y a des moments comme ça, où je me sens vraiment bien et soudain je relève intérieurement la tête, un peu comme un suricate, et je me dis : oh, mamie, tu as quel âge?
L'autre soir, par exemple : j'étais tranquillement assise devant Harry Potter (ça c'est l'hiver qui arrive), en train de tricoter, et il m'a pris l'envie de boire une tisane pour accompagner mes carrés de chocolat. "Stop!" ai-je pensé. Halte à la mamification! J'ai parfois peur de me transformer en gentille petite mamie chevrotante.
     Je n'ai rien contre les gentilles petites mamies chevrotantes, mais j'ai comme l'impression qu'il est encore un peu tôt pour que j'en devienne une. Je ne vais pas pour autant troquer ma tisane contre une verre de truc pétillant, faut pas pousser mémé dans les orties, justement. Mais il faut juste faire attention à ne pas multiplier les activités mamifiantes.
     Tisane + tricot, c'est définitivement exclu. L'autre jour, d'ailleurs, je me suis lancée. J'ai vu un test sur Internet qui est censé donner l'âge véritable de la personne. En lisant les résultats des personnes que je connaissais et qui obtenaient des âges canoniques, j'ai un peu pris peur. Prenant mon dentier courage à deux mains, j'ai cliqué sur les images. A la question "Choisis un animal", j'ai été prise d'un doute. Ce petit chaton ne risquait-il pas de me donner vingt ans de plus? Ne devrais-je pas plutôt choisir le crocodile, plus féroce mais peut-être assimilé à Crocodile Dundee? J'ai au moins été fière d'éviter soigneusement le piège tendu par la vignette de l'Inspecteur Derrick, sans avoir besoin de mentir puisque je ne connais pas ce monsieur.
     Au moment du résultat, ma main tremblait un peu, mais finalement c'était une fausse alerte. Le test me donne 29 ans. C'est certes plus que mon âge, mais je n'ai pas à me plaindre. Le danger de la mamification s'est éloigné de quelques pas.
Maintenant je dois y aller, mon tricot m'attend.

Un peu d'écriture, par Praline

Cela faisait beaucoup trop longtemps que je n'avais pas dégainé mes plumes à calligraphier. Pour fêter ça, j'ai joué ma flemmarde en laissant de côté mes plumes et mes encres, à la place j'ai attrapé mon stylo-plume spécial, la plume la plus large, et c'est parti!
J'avais quand même mis une cartouche de couleur, mais apparemment le stylo n'était pas d'accord, donc il a écrit en noir. Bon, pourquoi pas. Plutôt que de me lancer dans trois pages comme la dernière fois, j'y suis allée mollo. Une phrase à la fois, piochée chez Robin Hobb, John Green ou l'inévitable Tolkien.
La première en semi-onciale irlandaise, le deuxième en minuscule insulaire et le troisième en caroline, parce que finalement je l'aime bien la caroline.
Alors oui, pour le décor et les jolies couleurs il faudra repasser, mais là c'était juste pour me remettre en jambes. Et ça fait du bien!


Un peu de ménage, par Camomille

Aller, on est dimanche, c'est ménage!

-mode Bree Van de Kamp activé-

Vous voulez LA solution pour avoir une salle de bain nickel, de manière totalement économique et écologique? Ne bougez plus, accrochez vous à votre fauteuil, Super-Camomille va tout vous dire. (c'est accrocheur comme entrée non?)

Le vinaigre blanc est votre ami! Et oui, ce n'est pas nouveau, mais le vinaigre blanc a un pouvoir détartrant super efficace, qui met au tapis tous les autres produits d'entretien super chimiques qui coûtent un bras.


Sachant qu'une bouteille de vinaigre blanc coûte entre soixante et quatre-vingt centimes d'euros et qu'elle va au moins te durer mille ans, le calcul est vite fait de ce côté là. Ton porte-feuille te dit merci.

La planète aussi te dit merci, car le vinaigre blanc, c'est beaucoup plus eco-friendly que tous les nettoyants de salle de bains qui pourraient faire fondre ta baignoire. Et cerise sur le gâteau, tu ne consomme quasiment pas d'eau! Oui madame!

Soit tu l'utilises tel quel avec le petit trou-trou de la bouteille, soit tu le transvase dans un pulvérisateur. N'ayant pas de pulvérisateur, j'utilise la bouteille telle quelle et ça marche top. Tu asperge ton lavabo/baignoire/évier/robinetterie (peu de produit suffit), tu frottes avec le côté gratounette de ton éponge, tu laisses agir en remettant un peu de vinaigre aux endroits bien entartrés. Et quand c'est tout bien propre, tu essuies simplement avec le côté moutmoutte de ton éponge que tu essores de temps en temps. Quasiment sans utiliser d'eau.

Elle est pas belle la vie?

En plus en bonus ça te débouche les sinus.

Trois minutes cinquante de bonheur, par Praline

Bon, alors une fois n'est pas coutume, aujourd'hui c'est de musique qu'on va parler.
Non parce que quand j'ai vu ce clip, mon petit cœur a fondu.
La première chose que j'ai remarqué, c'est : sapristi, je connais cet endroit.
Il se trouve que j'ai fait passé deux semaines à Brighton avec une amie il y déjà deux ans, et que cette place ressemble fortement au premier endroit où nous avons déjeuné.
Déjà, ça commence bien : un flot de souvenirs remonte à la surface.
Une guitare se fait entendre. C'est beau. (Oui, un seul instrument me suffit. Quoi que j'aie du mal à croire qu'il soit le seul à jouer.)
Et là, James Bay se met à chanter. Et moi je fond. Franchement, c'est exactement le genre de voix que j'adore.
Pour moi, pas besoin d'avoir une voix parfaite. Je suis beaucoup plus émue par les aspérités et les fragilités, tant que ça ne veut pas dire que la personne chante faux.
Voilà, cette chanson est pour moi une parenthèse de douceur, et il ne m'en faut pas plus pour l'aimer.



Couture pour Bébé, par Camomille



Même avec un Bébé de 4 mois, si tu ne veux pas que ton salon ressemble à un magasin de jouet / une crèche / une aire de jeux (rayer les mentions inutiles), mieux vaut ranger un peu.

En plus notre table basse a 2 étage et il n'y a quasiment rien sur le plateau le plus bas.

De ces deux problèmes ressort une solution: ranger les peluches dans des paniers qui seront eux même rangés sous la table.

Tadaaaaam!

It fits perfectly!

en situation avec les peluches

Couture sur les côtés pour bien maintenir le tissu

Avec petit point de bourdon en haut et en bas pour solidifier

J'ai utilisé ce tuto trouvé sur Pinterest:

My DIY Projects: How To Make a Charming Handbag

Et voila, les peluches seront bien gardées!

Gigi la girafe veut se faire la malle
En bonus pour le plaisir:



Florilège, par Praline

Aujourd'hui, je vous offre un aperçu rapide de mon quotidien d'étudiante en histoire de l'art et anglais. Quelques morceaux choisis comme ça, plutôt pour rire qu'autre chose.

Art antique : l'Asie mineure hellénistique
"L'Apollonion de Didymes est un temple diptère, hypèthre et dodécastyle." Traduction : le temple d'Apollon, situé dans la charmante bourgade de Didymes, présente une double rangée de colonnes. Il est à ciel ouvert et compte 12 colonnes en façade.
Sinon, moi j'aime bien les poneys bleus, avec des ailes et qui font des pets arc-en-ciel.

Histoire de la langue : le Vieil Anglais
Où l'on apprend que "Faeder ūre, ðū ðe eart on heofenum", c'est "Notre père, qui êtes au cieux" en vieil anglais. Tolkien, quand tu nous tiens.
Et que d'ailleurs, la langue des Rohirrim est très, très proche du vieil anglais.
Eomer, accroche-toi à ton slip ta cotte de maille, j'arrive!
Pour ceux qui ne connaissent pas (oui oui, je veux bien admettre votre existence!), je parle du Seigneur des Anneaux, la trilogie de JRR Tolkien dans laquelle un peuple s'appelle les Rohirrim. Eomer en fait partie. Il ressemble à ça :
Ou ça :



Histoire culturelle anglaise : le XIXe siècle.
Le yorkshire terrier est un chien (jusque là, ça va) créé à partir de différentes espèces, entre autres pour pouvoir le tirer par les poils (qu'il porte fort longs) si jamais il se retrouve coincé dans un terrier. D'où son nom.
Mon chat, lui aussi, a été génétiquement modifié : son radar intégré lui permet de trouver sans faute le coin le plus douillet de la maison.


Linguistique et grammaire
Une catégorie grammaticale permet de localiser le contenu prédicatif par rapport à la situation d'énonciation.
L'affixe est un élément sémantique qui n'est pas morphologiquement autonome.
Il paraît que le cours est en français.

Tarte au thon et à la tomate, par Camomille

Alors aujourd'hui, comme le titre l'indique, je vais vous parler cuisine.

Et plus spécialement d'une petite tarte toute simple qui change un peu des quiches.

Il s'agit d'une... ... ... tarte au thon et à la tomate! (merci pour ceux qui suivent)

Elle est belle ma tarte, elle est belle!
 Pour la pâte brisée:
- 200g de farine
- une pincée de sel
- 50g de beurre
- un peu d'eau

Alors je sais, dans la vraie pâte brisée, il faut quasiment 200g de beurre, mais ça fait un peu trop, ce n'est pas très régime (même si l'hiver approche et qu'il faut faire des réserves). 50g ça suffit, c'est moelleux, pas trop sec, impec.
Donc. Vous faites ramollir le beurre, vous le mélangez avec la farine et la pincée de sel AVEC LES DOIGTS (la partie la plus galère). Je sais c'est gras ça colle on s'en met partout. Mais avec 50g de beurre c'est moins pire que 200g. Ensuite vous ajoutez de l'eau jusqu'à obtenir une belle boule de pâte que vous étalez pour faire le fond de tarte.

Pour la garniture:
- une cuillère à soupe de moutarde
- 3 œufs
- 3 cuillère à soupe de crème fraîche
- 1 boîte de thon
- 3 grosse tomates ou 4 moins grosses

Vous étalez la moutarde sur le fond de tarte. Dans un saladier, bien mélanger les œufs et la crème. Si vous voulez une plus grosse tarte, 4 œufs et 4 cuillère à soupe de crème fraîche. Dans ce mélange, vous ajoutez le thon en miettes et vous versez dans la tarte. Vous ajoutez pour finir les tomates coupées en rondelles afin de recouvrir toute la surface.

Mettre dans un four suffisamment chaud suffisamment longtemps. C'est précis hein? Pendant 30 minutes à 200°C ça devrait être bien.

Et voila, vous pouvez déguster!


Petite variante: 
On peut remplacer le thon par les filets d’anchois. Ça donne encore plus de goût!

De la lecture, par Praline

Comme Camomille, j'ai été taguée et je livre la liste des 10 livres qui comptent pour moi.
Alors bien sûr cette liste est évolutive et je me suis creusée la tête pour savoir quels livres y mettre. J'espère bien que de futures lectures viendront la bouleverser!
Je n'ai pas vraiment mis d'ordre, par contre je vais me rattraper sur les explications.

     L'Assassin Royal, de Robin Hobb (VF et VO)

Celui-là c'est une évidence. Ce livre a tout changé : il a changé mon regard sur le monde, et surtout c'est grâce à lui que j'ai réussi à écrire ma première nouvelle. Je suis complètement dingue d'un de ses personnages, et je me ronge les ongles d'impatience à l'idée de lire la nouvelle trilogie qui est en train de sortir! Parce que s'il y a une chose que je n'ai pas aimé dans ces livres, c'est bien la façon dont se termine le dernier tome. Tourbillon d'émotion à prévoir quand je vais recevoir et ouvrir Fool's Assassin! En attendant je les déguste en VO, et c'est terriblement bien écrit.

     Le Seigneur des Anneaux, de J.R.R. Tolkien (VF et VO)

Impensable de ne pas lui donner une place. C'est ma première source d'inspiration, je l'aime autant que celui du dessus. Et que dire des adaptations par Peter Jackson? Je ne vais pas m'étendre sur le sujet, mais je les aime d'amour. Et je dois à ces livres ma deuxième nouvelle!

     Laurent Gaudé : La Mort du roi Tsongor, Ouragan, La Porte des Enfers, Pour seul cortège

Je les ai lu dans cet ordre et chacun a été une révélation. Voilà un monsieur qui sait créer des ambiances uniques. D'ailleurs je suis en plein milieu de Pour seul cortège, mais je l'inclus directement parce qu'il est aussi fort que les autres. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est mon préféré, parce que je ne l'ai pas encore fini, mais en tout cas il en prend le chemin. Quel style! Ça c'est quelqu'un qui sait manier les mots.

     Northanger Abbey, de Jane Austen (VF mais VO sur ma table de nuit)

Il fallait bien glisser un roman de Jane Austen! Je ne les ai ni tous lu ni tous aimé (Emma...), mais Northanger Abbey est mon chouchou : les personnages sont drôles, l'histoire parodie les romans gothiques et on finit invariablement avec la banane.

     Le Livre des Jours, de Michael Cunningham (VF)

Grosse découverte avec ce livre! Pour info, j'ai aussi lu Les Heures (plus célèbre), mais il n'y a pas photo, c'est lui que j'ai préféré. Même si je n'ai pas accroché à la troisième partie (je n'ai rien contre la science-fiction, mais là non). Les deux premières parties sont envoûtantes et bluffantes. J'ai découvert Walt Whitman (poète américain du XIXe siècle) grâce à ce roman. D'après mon souvenir, le style est assez simple mais parfois poétique, ce qui me plaît forcément.

     Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants, de Mathias Enard

Lu deux fois, adoré deux fois. D'ailleurs j'en ai déjà parlé ici.

     La Confrérie des chasseurs de livres, de Raphaël Jérusalmy

Un grand roman d'aventures écrit avec soin et qui laisse la part belle au personnage, à savoir François Villon (poète du XVe siècle) après sa condamnation à mort. Il nous entraîne par monts et par vaux en quête d'un livre pas comme les autres. J'avoue, je me suis un peu perdue dans le contexte historico-politique, mais je suis sûre que ça ira mieux la prochaine fois que je le lirai. Ça n'empêche pas d'apprécier le reste, je le garantis.

     Le Nouveau Magasin d'Ecriture et Le Nouveau Nouveau Magasin d'Ecriture, d'Hubert Haddad

En voilà un autre qui a changé ma vie. J'étais déjà embarquée dans l'aventure des ateliers d'écriture quand j'ai découvert ces deux gros volumes, mais ils m'ont fait passer à la vitesse supérieure. Depuis, ils trônent bien en évidence sur mon bureau. Ce ne sont pas du tout des romans, mais plutôt un répertoire d'inspiration pour ceux qui veulent écrire mais qui, comme moi, ne savent pas par quel bout commencer. 

     "Le Roman", préface à Pierre et Jean, de Maupassant

Attention, ce texte aura sur l'écrivain en mal de motivation l'effet d'un bon discours de chef à ses troupes avant une bataille féroce.

     Janua Vera, de Jean-Philippe Jaworski

Le petit dernier n'est pas des moindres. C'est celui que j'ai fini avant d'attaquer Pour seul cortège. C'est un recueil de nouvelles dont chacune a la force évocatrice des meilleurs romans fantastiques. J'ai pioché ce livre au hasard de ma librairie favorite. Quelle claque! Moi qui était fière d'avoir écrit trois pauvres nouvelles, j'ai lu un exemple de ce qui se fait de mieux dans le domaine. La langue est très très travaillée, très très littéraire, on croise par-ci par-là des mots dont on ignorait l'existence. On est rapidement et irrévocablement plongé dans un univers vaguement familier mais qui recèle bien des mystères. Chaque nouvelle se concentre autour d'un personnage : roi, chevalier, paysanne, scribe, il y en a pour tous les goûts. D'ailleurs, les tons sont très différents. La première nouvelle est très tragique, sombre et solennelle. Plus loin dans le livre, une autre est mélancolique et émouvante. Celle d'après, par contre, m'a bien fait rire (ce qui n'était pas gagné, j'étais encore toute émue de la précédente). Bref, ce livre est un bijou que l'on peut déguster à son rythme, puisque les parties sont indépendantes.

Des situations gênantes, par Camomille

Il y a des gens, qui dans certaines situations, ne savent pas trop quoi dire, mais sachant pertinemment qu'à ce moment là il FAUT dire quelque chose. Tu vois ce que je veux dire? Le moment où tu sais que tu dois dire quelque chose, un mot, une phrase, mais c'est tellement bateau et tout le monde s'y attend. A l'inverse, si tu ne dis rien tu passes pour le dernier des goujats. Certains trouvent toujours le mot original, sympa, alors que la plupart disent une banalité déconcertante.

Je donne un petit exemple, car je sens bien que mes explications n'ont pas du être claires pour tout le monde.

Petit exemple: ton collègue est allé chez le coiffeur.
Solution banale à mourir: "tiens tu t'es fait coupé les cheveux?" Ah non pas du tout, ils me sont rentré dans le crâne pendant la nuit. Question bête, réponse bête.
Solution sympa, cool, etc... : "Ah ça te va super bien cette petite coupe de cheveux!" On n'enfonce pas des portes ouvertes et on complimente en même temps. Duo gagnant.

Voila. Sauf que parfois, tu n'as pas le temps de chercher LA phrase sympa et tu te retrouves à sortir une remarque nulle. Ça m'arrive plus souvent que je ne le voudrais.

Il m'est aussi arrivé d'en faire les frais.

Premier exemple:
Une commerçante dans ma rue, qui est aussi cliente au magasin et à qui je dis bonjour quand je la croise. Pendant mon congé maternité, je me promenais avec Bébé et je la croise devant sa boutique. Typiquement le genre de situation où il faut dire quelque chose, un mot gentil, mais elle ne s'y était pas préparée. Et ça a donné ça: "Ah ça y est vous avez eu votre bébé?" Euh... Comment dire... A votre avis, que transporte-je dans mon porte-bébé? Un gigot? Voila voila. Du coup obligée de répondre d'une manière toute aussi originale: "Eh oui, le voila!" Ouh, ça c'est du dialogue...

Deuxième exemple:
Un représentant qui était venu nous rendre visite au magasin la veille de mon congé maternité (c'est dire le volume de mon bidou à ce moment là) et qui revient à mon retour. Il me demande alors d'un air hésitant (comme s'il n'en était pas très sûr): "Au fait, vous avez accouché?" Pardon? Qu'ouïs-je? Alors monsieur que je te rafraîchissasse la mémoire... La dernière fois que tu m'as vue, j'avais 9 kg dans le bide, 3 mètre 40 de tour de taille et une démarche de pachyderme. Je suis à la limite de la vexation là... Bon, c'était un petit jeune, il ne devais pas avoir été confronté à cette situation très souvent, donc bon...

En fait, il faudrait avoir en réserve quelque part dans le cerveau, quelques bonnes remarques à placer dans telle ou telle situation, ça pourrait éviter des moments gênants!

Le jour où j'ai cru mourir, par Praline

     Le soleil avait été généreux depuis ce matin. Les oiseaux pépiaient joliment, de petits animaux folâtraient dans le jardin. J'étais plongée avec délectation dans la lecture d'un roman fantastique dans tous les sens du terme. Le premier avertissement prit la forme d'un bruit. Un bruit inhabituel et inquiétant. Puis c'est une odeur insidieuse qui s'empara de mes narines et je compris quel ennemi j'allais devoir affronter. Je restai immobile quelques instants, espérant que le danger s'éloignerait. Mais l'odeur persistait, tenace et dérangeante. Alors j'attrapai la bestiole et me dirigeait vers la salle de opérations. Mon pas était lourd, mon cœur commençait à s'emballer. Je compatissais soudain pour ces foules de condamnés à mort en route pour le gibet. Dans le long couloir qui menait à mon destin, je ressentais au fond de moi la même peur panique et le même fol espoir que ce soit rapide et sans douleur.

     Alourdie par le poids qui tentait de glisser de mes bras, l'escalier me paraissait ne jamais finir. Les marches succédaient aux marches et je grimpai inlassablement, la mort dans l'âme. Arrivée à destination, je déposai la bête devant moi. Pendant un instant, je plongeai mes yeux dans les siens. A travers ses iris bleu orage, je voyais défiler toute ma vie. Prenant une grande inspiration, je décidai d'en finir.

Je dépliai la protection qui ceignait les hanches de l'animal, et les miasmes de l'enfer me heurtèrent de plein fouet. Je cherchai l'air, en vain. Les relents nauséabonds m'enveloppaient, m'asphyxiaient. Je risquai un œil vers l'origine de mon supplice, mais cela ne fit que le décupler. Ma tête se mit à tourner, mes jambes à flageoler. On ne m'avait préparé à cela. On m'avait soigneusement expliqué la procédure, mais j'ignorais que ces gestes apparemment simples me coûteraient tant.

     Je m'efforçais de retenir mon souffle tout en répétant les étapes successives : soulever la bête, glisser une nouvelle protection, nettoyer le champ de bataille, nettoyer encore, jusqu'à ce que l'air devienne respirable. Cette partie s'avéra la plus difficile. Je nettoyais toujours plus, les yeux larmoyant à cause des effluves putrides. Mais peu importe le nombre de linges souillés que je jetais, je ne m'en sortais pas. J'osais à peine essuyer du dos de la main la sueur qui commençait à perler sur mon front.

     Au bout d'une éternité, la bestiole avait regagné une propreté satisfaisante. J'avais jeté mes dernières forces dans la bataille. Exténuée, je l'observais gazouiller, m'adresser quelques petits sourires hypocrites. Tu peux rire tant que tu veux, pensais-je avec rancune, à présent je connais tes plus sombres secrets.












Le caca de bébé, ça fouette.

Les chansons pour enfant, par Camomille


Grâce à Bébé, j'ai eu l’immense bonheur de re-découvrir les chansons pour enfants. 
Et l'immense plaisir d'avoir dans la tête Cadet Rousselle ou Dame Tartine pendant deux jours entiers.
"Ah c'est sympa ce que tu chantonnes, c'est le dernier Indochine?"
"Non non c'est il pleut Bergère, j'ai changé de registre."

Il est certes encore un peu petit pour apprécier les chansons à leur juste valeur, mais... ce n'est pas plus mal.
Car quand on se penche vraiment sur les paroles des chansons... comment dire... elles ont soit été écrites sous drogues dures, soit par un psychopathe (voir parfois un psychopathe sous drogues dures).

Quand on est petit on chante sans vraiment se rendre compte de ce que ça raconte (ou alors on trouve ça normal), mais étant plus grand, on se pose des questions...

Prenons il était un petit navire. C'est sympa c'est mignon, un petit voyage sur la mer! Oui, sauf que les marins, ils n'ont pas assez prévu à manger, du coup en pleine mer ils se retrouvent sans rien sous la dent, et décident de boulotter le petit mousse. En se demandant comment ils vont l'assaisonner!!! C'est pour initier les enfants au cannibalisme c'est ça? Il y avait peut-être d'autres moyens de raconter un voyage sur la mer non? Bon tout fini bien heureusement. Les poissons qui jusque là rigolaient bien en observant les marins crever la dalle se disent que ça commence à dégénérer. "Hé Maurice! ils vont boulotter le mioche là! 'Faudrait p'têt se bouger les nageoires non? Sinon ça va pas êt'beau à voire c't'histoire là!".
Alors ils se jettent dans le navire pour être mangé à la place du pauvre mousse qui n'avais ja-ja-jamais navigué. Ohé ohé.
C'était soit un enfant soit des poissons, la morale voulant que manger des poissons c'est mieux!

Autre exemple de cruauté, il était une bergère. Alors heureusement sur le CD c'est la version allégée. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une bergère qui fait son fromage du lait de ses moutons, et son petit chaton qui tourne autour parce qu'il aime bien le fromage aussi. Sauf que le pauvre petit chaton, tout innocent tout mignon, il met la patte dans le fromage pour goûter et la bergère le TUE!!! Non mais franchement? Elle n'est pas d'une patience d'ange la bergère non? Elle est un peu excessive non? (oui ok je me calme) Et après elle est pardonnée tout va bien. On va ensuite demander à nos enfants de ne pas être cruels avec les animaux?

Ça c'était dans la catégorie "psychopathe".

Dans la catégorie "Drogue dure" on trouve gentil coquelicot, où un rossignol parle latin, tout-va-bien. On a aussi pirouette cacahuète, des escaliers en papier, un nez recousu avec du fil doré mais qui s'envole et qui est rattrapé par un avion à réaction... tout-va-bien (bis).

Et dans la catégorie "psychopathe sous acide", on trouve une chanson que je ne connaissait pas: la serpette.
Si vous ne la connaissez pas, je vous note les paroles, ne vous inquiétez pas c'est très court:

Buvons un coup ma serpette est perdue
Mais le manche mais le manche
Buvons un coup ma serpette est perdue
Mais le manche est revenu

Alors si je comprends bien, le monsieur (qui doit être un peu poivrot sur les bords) perd sa serpette (une petite serpe). Ok, ça peut arriver à tout le monde. Et puis hop, le manche reviens, sur ses petites pattes, parce que finalement, les envies de liberté ce n'était pas trop son truc. Le monsieur il est tout content d'avoir retrouvé le manche (et ça va lui servir à quoi sans la lame?), du coup c'est tournée générale barman! Okaaayyyyyy...
Mais attends ça ne s'arrête pas là! Ben non ça serait trop simple. M'est d'avis qu'ils n'en ont pas fait qu'une de tournée générale, et la chanson continue, c'est le même couplet, mais toutes les voyelles deviennent d'abord des A, puis des I, etc... Donc toi tu chantes (et t'as pas l'air con) "bavazakamasarpataparda malamacha malamacha..." puis "bivizikimisirpitipirdi milimichi milimichi...". Et que le pire c'est que t'es tout fière quand tu y arrives...

Dans un autre genre, il y a Dame Tartine. Outre le fait que durant toute la chanson tu as l'eau à la bouche, on se croirait dans la maison de la sorcière d'Hansel et Gretel, tout se mange même les vêtements, la chanson fini par cette phrase: "donnez à loisir, donnez bon parents du sucre aux enfants"... Je pense que cette chanson fait le plaisir des diabétologues et des dentistes. Je ne vois pas d'autre solution. Chacun sait que le sucre c'est bon, mais à consommer avec modération, or là on t'incite à l'orgie de bonbons.

Mais c'est néanmoins ma chanson préférée. Avec Jean de la Lune. Elle est un peu triste vu qu'à la fin il meurt. Mais elle est belle quand même.

La tarte amandine, par Praline

Je pensais avoir déjà mis cette recette sur le blog, mais il se trouve que non.
Elle est pourtant incontournable! Quand je pense "tarte aux fruits", c'est celle-là que je vois.
Bon d'accord, je préfère le côté amandine au côté fruits. Mais c'est juste parce que ce petit goût d'amande est irrésistible!
Au départ, cette tarte est prévue avec des poires (fraîches ou au sirop bien égouttées). Finalement, je crois que je la préfère avec des pommes, coupées très fines.

Ingrédients : 

- 3 pommes/poires
- 1 pâte sablée toute prête
- 3 œufs
- 3 cuillères à soupe de poudre d'amandes
- 15 cl de crème fraîche
- 100 g de sucre roux (cassonade) 

Préparation : 

Mettre la pâte sablée dans le moule à tarte.
Peler les pommes/poires, les couper en tranches et les disposer sur la pâte.
Dans un saladier, mélanger les œufs avec le sucre et la poudre d'amandes. Ajouter la crème fraîche liquide.
Verser cette préparation sur la tarte. Enfourner à 180°C pendant une trentaine de minutes. 
Personnellement je fais cuire 30 mn juste le dessous, et j'ajoute entre 5 et 10 mn avec la chaleur en haut et en bas pour bien colorer.
Et avec des amandes effilées dessus c’est encore meilleur !

de la lecture, par Camomille





J'ai été taguée sur Facebook pour indiquer 10 livres qui ont été importants pour moi, et j'ai décidé d'expliquer mes choix et donc d'en faire un article de blog, car non seulement ça sera un peu plus long qu'une simple liste, et ça me permettra de parler lecture sur le blog (ce qui n'arrive pas souvent).




Pour le premier, je rejoins Cécile qui m'a taguée, mais forcément, pour moi c'est un incontournable:
- Harry Potter de J.K. Rowling
Que dire à part que j'aurai a-do-ré aller à Poudlard pour étudier la magie? Non mais Poudlard quoi.
Mon tome préféré étant le 4ème. Je le trouve très riche en action, il se passe vraiment beaucoup de choses. Les personnages sont un peu plus vieux, l'histoire fait moins "enfantine" et on reste encore beaucoup à Poudlard.

Comment ne pas parler d'une autre saga:
- mon nez, mon chat, l'amour et moi de Louise Rennison
Ce fut ma bible, mon livre de chevet pendant plusieurs années. Les péripéties de Georgia Nicholson m'ont fait éclater de rire toute seule devant mon bouquin en pleine nuit (en renversant la tête en arrière d'ailleurs et je me suis méchamment cogné le crâne contre le mur... sans commentaire...). J'étais totalement en phase avec l'humour du bouquin.

Un monument de la littérature française, incontournable selon moi: Oui-oui va faire les courses. Je rigole.

Redevenons sérieux.

Il y a des livres qu'on lit étant jeune, dont on garde un très bon souvenir. On les relit quelques années plus tard, et en fait la "magie" a disparue. Ça m'est arrivé pour deux livres:
- le désert des Tartares de Dino Buzatti
- le rêve, d'Emile Zola
Le premier, je me souvenais l'avoir aimé, plus au niveau de l'ambiance, de l'atmosphère. Lorsque je l'ai relu, je me suis rendue compte que ce livre raconte ce qu'il se passe lorsque justement il ne se passe rien. Donc je me suis un chouia ennuyée.
Le deuxième, je m'en souvenais comme d'un comte, une histoire d'amour un peu irréelle, les rêves d'une jeune fille qui souhaite vivre une histoire d'amour idéalisée. En le relisant, j'ai été "gênée" par tous les passages relatifs à la religion, que je n'avais absolument pas remarqué à la première lecture.
Je pense que pour ce genre de livre, on cherche absolument à retrouver la magie de la première lecture, mais on a quelques années de plus, un regard différent, et on attend tellement du livre, qu'on ressent beaucoup plus fortement ce qui ne nous plait pas.
Ils méritent une 3ème lecture, lors de laquelle (étant conscient de ce qui nous a plu ou moins plu), on appréciera beaucoup plus le roman.

Un autre livre que j'ai lu à l'école et qui m'avait beaucoup plu (mais que je n'ai pas encore relu):
- Rhinocéros d'Ionesco
Alors pour moi ce livre est la définition même de l'absurde. C'est pour cela que j'ai aimé, je suis totalement rentrée dans l'univers loufoque du livre.

Un livre qui m'a beaucoup marqué étant jeune, que j'ai relu il y a quelques temps et qui m'a toujours autant plu, et que je recommande vraiment à tout le monde:
- à marche forcée de Slavomir Rawicz
L'histoire vraie, vécue par l'auteur, de son arrestation lors de la seconde Guerre Mondiale, de son séjour en prison, de son transfert en camp de concentration (3000 km dans les wagons à bestiaux bondés, puis une marche de 900 km en plein hiver sibérien), puis de son évasion (retour à pieds du fin-fond de la Sibérie jusqu'en Inde). Juste hallucinant. Je pense que c'est le livre qui m'a le plus marqué.

Comment ne pas citer celui-ci:
- Geisha d'Arthur Golden
Magnifique. Vraiment. Et l'adaptation cinématographique est superbe.

Grâce à mon Chéri, j'ai découvert Jean-Christophe Grangé. Je crois bien que j'ai lu tous ses livres. C'est bien écrit, c'est très bien ficelé, c'est réaliste avec juste une petite pointe d'ésotérisme dans certains de ses livres. Pour citer mes préférés:
- Miserere, le serment des limbes et Kaiken

Un autre livre qui est juste génial, que je placerais dans la catégorie des livres à effet waouh-waouh-waouh:
- la porte des enfers de Laurent Gaudé
Juste waouh. Au début, je pensais que le titre était une métaphore, mais en fait non. Voila, c'est tout ce que je peux vous dire, en plus de : lisez-le!

Dans la même catégorie, le dernier livre que je viens de lire:
- Alex de Pierre Lemaitre
Hyper fort psychologiquement, c'est une escalade émotionnelle. Le livre que tu ne lâches plus tant que tu ne l'as pas fini. 

Voila, ça tombe bien j'en avais pile-poil dix! Comme vous pourrez le remarquer c'est assez éclectique, n'étant pas une très grande lectrice, je lis un peu de tout.

Pour vos prochaines lectures je vous recommande vivement:
à marche forcée de Slavomir Rawicz
la porte des enfers de Laurent Gaudé
Alex de Pierre Lemaitre






Bruxelles la Belge, par Praline

Après Amsterdam et Bruges l'année dernière, j'ai passé trois jours à Bruxelles avec Tartine.
Le plus important à savoir pour visiter la ville, est qu'il faut avoir un oeil vers le haut et un oeil vers le bas.
Celui vers le bas, c'est pour marcher sur le trottoir et pas au milieu de la rue. Celui vers le haut, c'est pour admirer tout ce que la ville a à offrir : des fresques BD disséminées dans le centre, des immeubles Art Nouveau à tomber par terre, des noms de rue improbables, ...







...et des mamies qui vident leur arrosoir sur la tête des passants. Celui-là je l'avais pas vu venir, elle m'a bien aspergée la vilaine mamie. Elle a dû se dire : sapristi, encore des touristes! Et hop, un fond d'arrosoir sur Praline!
En restant dans le centre-ville, on peut faire la plupart des trajets à pieds. Et c'est tant mieux, parce qu'il ne faut pas oublier de digérer.


Pour ceux que ça ne rebute pas, il y a comme il se doit un musée des Beaux-Arts, qui englobe aussi le musée d'art moderne, le musée Magritte et le tout beau tout neuf Musée Fin-de-siècle (celui là, si on était resté un jour de plus, on l'aurait parcouru en long, en large et en travers).
J'aurais pu choisir d'y faire une anthologie des bébés moches dans la peinture flamande du XVe au XVIIIe siècle, mais comme je voulais pas faire de cauchemars, j'ai choisi des bêbêtes rigolotes (XVe et XVIe siècles quand même, ils avaient le sens de l'humour à cette époque!).




Attention tout de même, il faut prévoir de passer presque autant de temps devant les tableaux que dans la boutique du musée : une mine de carnets de toutes sortes, de livres pour écrire, dessiner, faire des tas de choses.
Autre endroit à ne pas louper, le Centre Belge de la Bande Dessinée! Et pas seulement pour le très beau bâtiment Art Nouveau de Victor Horta (qui est aussi responsable de celui du musée des Beaux-Arts et de quelques belles maisons dont la sienne). On y trouvera un chapeau de Spirou géant, un Porco Rosso taille réelle, le vrai bureau de Gaston, et plein de belles planches originales.


Voilà voilà pour ma visite de Bruxelles!