Des situations gênantes, par Camomille

Il y a des gens, qui dans certaines situations, ne savent pas trop quoi dire, mais sachant pertinemment qu'à ce moment là il FAUT dire quelque chose. Tu vois ce que je veux dire? Le moment où tu sais que tu dois dire quelque chose, un mot, une phrase, mais c'est tellement bateau et tout le monde s'y attend. A l'inverse, si tu ne dis rien tu passes pour le dernier des goujats. Certains trouvent toujours le mot original, sympa, alors que la plupart disent une banalité déconcertante.

Je donne un petit exemple, car je sens bien que mes explications n'ont pas du être claires pour tout le monde.

Petit exemple: ton collègue est allé chez le coiffeur.
Solution banale à mourir: "tiens tu t'es fait coupé les cheveux?" Ah non pas du tout, ils me sont rentré dans le crâne pendant la nuit. Question bête, réponse bête.
Solution sympa, cool, etc... : "Ah ça te va super bien cette petite coupe de cheveux!" On n'enfonce pas des portes ouvertes et on complimente en même temps. Duo gagnant.

Voila. Sauf que parfois, tu n'as pas le temps de chercher LA phrase sympa et tu te retrouves à sortir une remarque nulle. Ça m'arrive plus souvent que je ne le voudrais.

Il m'est aussi arrivé d'en faire les frais.

Premier exemple:
Une commerçante dans ma rue, qui est aussi cliente au magasin et à qui je dis bonjour quand je la croise. Pendant mon congé maternité, je me promenais avec Bébé et je la croise devant sa boutique. Typiquement le genre de situation où il faut dire quelque chose, un mot gentil, mais elle ne s'y était pas préparée. Et ça a donné ça: "Ah ça y est vous avez eu votre bébé?" Euh... Comment dire... A votre avis, que transporte-je dans mon porte-bébé? Un gigot? Voila voila. Du coup obligée de répondre d'une manière toute aussi originale: "Eh oui, le voila!" Ouh, ça c'est du dialogue...

Deuxième exemple:
Un représentant qui était venu nous rendre visite au magasin la veille de mon congé maternité (c'est dire le volume de mon bidou à ce moment là) et qui revient à mon retour. Il me demande alors d'un air hésitant (comme s'il n'en était pas très sûr): "Au fait, vous avez accouché?" Pardon? Qu'ouïs-je? Alors monsieur que je te rafraîchissasse la mémoire... La dernière fois que tu m'as vue, j'avais 9 kg dans le bide, 3 mètre 40 de tour de taille et une démarche de pachyderme. Je suis à la limite de la vexation là... Bon, c'était un petit jeune, il ne devais pas avoir été confronté à cette situation très souvent, donc bon...

En fait, il faudrait avoir en réserve quelque part dans le cerveau, quelques bonnes remarques à placer dans telle ou telle situation, ça pourrait éviter des moments gênants!

Le jour où j'ai cru mourir, par Praline

     Le soleil avait été généreux depuis ce matin. Les oiseaux pépiaient joliment, de petits animaux folâtraient dans le jardin. J'étais plongée avec délectation dans la lecture d'un roman fantastique dans tous les sens du terme. Le premier avertissement prit la forme d'un bruit. Un bruit inhabituel et inquiétant. Puis c'est une odeur insidieuse qui s'empara de mes narines et je compris quel ennemi j'allais devoir affronter. Je restai immobile quelques instants, espérant que le danger s'éloignerait. Mais l'odeur persistait, tenace et dérangeante. Alors j'attrapai la bestiole et me dirigeait vers la salle de opérations. Mon pas était lourd, mon cœur commençait à s'emballer. Je compatissais soudain pour ces foules de condamnés à mort en route pour le gibet. Dans le long couloir qui menait à mon destin, je ressentais au fond de moi la même peur panique et le même fol espoir que ce soit rapide et sans douleur.

     Alourdie par le poids qui tentait de glisser de mes bras, l'escalier me paraissait ne jamais finir. Les marches succédaient aux marches et je grimpai inlassablement, la mort dans l'âme. Arrivée à destination, je déposai la bête devant moi. Pendant un instant, je plongeai mes yeux dans les siens. A travers ses iris bleu orage, je voyais défiler toute ma vie. Prenant une grande inspiration, je décidai d'en finir.

Je dépliai la protection qui ceignait les hanches de l'animal, et les miasmes de l'enfer me heurtèrent de plein fouet. Je cherchai l'air, en vain. Les relents nauséabonds m'enveloppaient, m'asphyxiaient. Je risquai un œil vers l'origine de mon supplice, mais cela ne fit que le décupler. Ma tête se mit à tourner, mes jambes à flageoler. On ne m'avait préparé à cela. On m'avait soigneusement expliqué la procédure, mais j'ignorais que ces gestes apparemment simples me coûteraient tant.

     Je m'efforçais de retenir mon souffle tout en répétant les étapes successives : soulever la bête, glisser une nouvelle protection, nettoyer le champ de bataille, nettoyer encore, jusqu'à ce que l'air devienne respirable. Cette partie s'avéra la plus difficile. Je nettoyais toujours plus, les yeux larmoyant à cause des effluves putrides. Mais peu importe le nombre de linges souillés que je jetais, je ne m'en sortais pas. J'osais à peine essuyer du dos de la main la sueur qui commençait à perler sur mon front.

     Au bout d'une éternité, la bestiole avait regagné une propreté satisfaisante. J'avais jeté mes dernières forces dans la bataille. Exténuée, je l'observais gazouiller, m'adresser quelques petits sourires hypocrites. Tu peux rire tant que tu veux, pensais-je avec rancune, à présent je connais tes plus sombres secrets.












Le caca de bébé, ça fouette.

Les chansons pour enfant, par Camomille


Grâce à Bébé, j'ai eu l’immense bonheur de re-découvrir les chansons pour enfants. 
Et l'immense plaisir d'avoir dans la tête Cadet Rousselle ou Dame Tartine pendant deux jours entiers.
"Ah c'est sympa ce que tu chantonnes, c'est le dernier Indochine?"
"Non non c'est il pleut Bergère, j'ai changé de registre."

Il est certes encore un peu petit pour apprécier les chansons à leur juste valeur, mais... ce n'est pas plus mal.
Car quand on se penche vraiment sur les paroles des chansons... comment dire... elles ont soit été écrites sous drogues dures, soit par un psychopathe (voir parfois un psychopathe sous drogues dures).

Quand on est petit on chante sans vraiment se rendre compte de ce que ça raconte (ou alors on trouve ça normal), mais étant plus grand, on se pose des questions...

Prenons il était un petit navire. C'est sympa c'est mignon, un petit voyage sur la mer! Oui, sauf que les marins, ils n'ont pas assez prévu à manger, du coup en pleine mer ils se retrouvent sans rien sous la dent, et décident de boulotter le petit mousse. En se demandant comment ils vont l'assaisonner!!! C'est pour initier les enfants au cannibalisme c'est ça? Il y avait peut-être d'autres moyens de raconter un voyage sur la mer non? Bon tout fini bien heureusement. Les poissons qui jusque là rigolaient bien en observant les marins crever la dalle se disent que ça commence à dégénérer. "Hé Maurice! ils vont boulotter le mioche là! 'Faudrait p'têt se bouger les nageoires non? Sinon ça va pas êt'beau à voire c't'histoire là!".
Alors ils se jettent dans le navire pour être mangé à la place du pauvre mousse qui n'avais ja-ja-jamais navigué. Ohé ohé.
C'était soit un enfant soit des poissons, la morale voulant que manger des poissons c'est mieux!

Autre exemple de cruauté, il était une bergère. Alors heureusement sur le CD c'est la version allégée. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une bergère qui fait son fromage du lait de ses moutons, et son petit chaton qui tourne autour parce qu'il aime bien le fromage aussi. Sauf que le pauvre petit chaton, tout innocent tout mignon, il met la patte dans le fromage pour goûter et la bergère le TUE!!! Non mais franchement? Elle n'est pas d'une patience d'ange la bergère non? Elle est un peu excessive non? (oui ok je me calme) Et après elle est pardonnée tout va bien. On va ensuite demander à nos enfants de ne pas être cruels avec les animaux?

Ça c'était dans la catégorie "psychopathe".

Dans la catégorie "Drogue dure" on trouve gentil coquelicot, où un rossignol parle latin, tout-va-bien. On a aussi pirouette cacahuète, des escaliers en papier, un nez recousu avec du fil doré mais qui s'envole et qui est rattrapé par un avion à réaction... tout-va-bien (bis).

Et dans la catégorie "psychopathe sous acide", on trouve une chanson que je ne connaissait pas: la serpette.
Si vous ne la connaissez pas, je vous note les paroles, ne vous inquiétez pas c'est très court:

Buvons un coup ma serpette est perdue
Mais le manche mais le manche
Buvons un coup ma serpette est perdue
Mais le manche est revenu

Alors si je comprends bien, le monsieur (qui doit être un peu poivrot sur les bords) perd sa serpette (une petite serpe). Ok, ça peut arriver à tout le monde. Et puis hop, le manche reviens, sur ses petites pattes, parce que finalement, les envies de liberté ce n'était pas trop son truc. Le monsieur il est tout content d'avoir retrouvé le manche (et ça va lui servir à quoi sans la lame?), du coup c'est tournée générale barman! Okaaayyyyyy...
Mais attends ça ne s'arrête pas là! Ben non ça serait trop simple. M'est d'avis qu'ils n'en ont pas fait qu'une de tournée générale, et la chanson continue, c'est le même couplet, mais toutes les voyelles deviennent d'abord des A, puis des I, etc... Donc toi tu chantes (et t'as pas l'air con) "bavazakamasarpataparda malamacha malamacha..." puis "bivizikimisirpitipirdi milimichi milimichi...". Et que le pire c'est que t'es tout fière quand tu y arrives...

Dans un autre genre, il y a Dame Tartine. Outre le fait que durant toute la chanson tu as l'eau à la bouche, on se croirait dans la maison de la sorcière d'Hansel et Gretel, tout se mange même les vêtements, la chanson fini par cette phrase: "donnez à loisir, donnez bon parents du sucre aux enfants"... Je pense que cette chanson fait le plaisir des diabétologues et des dentistes. Je ne vois pas d'autre solution. Chacun sait que le sucre c'est bon, mais à consommer avec modération, or là on t'incite à l'orgie de bonbons.

Mais c'est néanmoins ma chanson préférée. Avec Jean de la Lune. Elle est un peu triste vu qu'à la fin il meurt. Mais elle est belle quand même.

La tarte amandine, par Praline

Je pensais avoir déjà mis cette recette sur le blog, mais il se trouve que non.
Elle est pourtant incontournable! Quand je pense "tarte aux fruits", c'est celle-là que je vois.
Bon d'accord, je préfère le côté amandine au côté fruits. Mais c'est juste parce que ce petit goût d'amande est irrésistible!
Au départ, cette tarte est prévue avec des poires (fraîches ou au sirop bien égouttées). Finalement, je crois que je la préfère avec des pommes, coupées très fines.

Ingrédients : 

- 3 pommes/poires
- 1 pâte sablée toute prête
- 3 œufs
- 3 cuillères à soupe de poudre d'amandes
- 15 cl de crème fraîche
- 100 g de sucre roux (cassonade) 

Préparation : 

Mettre la pâte sablée dans le moule à tarte.
Peler les pommes/poires, les couper en tranches et les disposer sur la pâte.
Dans un saladier, mélanger les œufs avec le sucre et la poudre d'amandes. Ajouter la crème fraîche liquide.
Verser cette préparation sur la tarte. Enfourner à 180°C pendant une trentaine de minutes. 
Personnellement je fais cuire 30 mn juste le dessous, et j'ajoute entre 5 et 10 mn avec la chaleur en haut et en bas pour bien colorer.
Et avec des amandes effilées dessus c’est encore meilleur !

de la lecture, par Camomille





J'ai été taguée sur Facebook pour indiquer 10 livres qui ont été importants pour moi, et j'ai décidé d'expliquer mes choix et donc d'en faire un article de blog, car non seulement ça sera un peu plus long qu'une simple liste, et ça me permettra de parler lecture sur le blog (ce qui n'arrive pas souvent).




Pour le premier, je rejoins Cécile qui m'a taguée, mais forcément, pour moi c'est un incontournable:
- Harry Potter de J.K. Rowling
Que dire à part que j'aurai a-do-ré aller à Poudlard pour étudier la magie? Non mais Poudlard quoi.
Mon tome préféré étant le 4ème. Je le trouve très riche en action, il se passe vraiment beaucoup de choses. Les personnages sont un peu plus vieux, l'histoire fait moins "enfantine" et on reste encore beaucoup à Poudlard.

Comment ne pas parler d'une autre saga:
- mon nez, mon chat, l'amour et moi de Louise Rennison
Ce fut ma bible, mon livre de chevet pendant plusieurs années. Les péripéties de Georgia Nicholson m'ont fait éclater de rire toute seule devant mon bouquin en pleine nuit (en renversant la tête en arrière d'ailleurs et je me suis méchamment cogné le crâne contre le mur... sans commentaire...). J'étais totalement en phase avec l'humour du bouquin.

Un monument de la littérature française, incontournable selon moi: Oui-oui va faire les courses. Je rigole.

Redevenons sérieux.

Il y a des livres qu'on lit étant jeune, dont on garde un très bon souvenir. On les relit quelques années plus tard, et en fait la "magie" a disparue. Ça m'est arrivé pour deux livres:
- le désert des Tartares de Dino Buzatti
- le rêve, d'Emile Zola
Le premier, je me souvenais l'avoir aimé, plus au niveau de l'ambiance, de l'atmosphère. Lorsque je l'ai relu, je me suis rendue compte que ce livre raconte ce qu'il se passe lorsque justement il ne se passe rien. Donc je me suis un chouia ennuyée.
Le deuxième, je m'en souvenais comme d'un comte, une histoire d'amour un peu irréelle, les rêves d'une jeune fille qui souhaite vivre une histoire d'amour idéalisée. En le relisant, j'ai été "gênée" par tous les passages relatifs à la religion, que je n'avais absolument pas remarqué à la première lecture.
Je pense que pour ce genre de livre, on cherche absolument à retrouver la magie de la première lecture, mais on a quelques années de plus, un regard différent, et on attend tellement du livre, qu'on ressent beaucoup plus fortement ce qui ne nous plait pas.
Ils méritent une 3ème lecture, lors de laquelle (étant conscient de ce qui nous a plu ou moins plu), on appréciera beaucoup plus le roman.

Un autre livre que j'ai lu à l'école et qui m'avait beaucoup plu (mais que je n'ai pas encore relu):
- Rhinocéros d'Ionesco
Alors pour moi ce livre est la définition même de l'absurde. C'est pour cela que j'ai aimé, je suis totalement rentrée dans l'univers loufoque du livre.

Un livre qui m'a beaucoup marqué étant jeune, que j'ai relu il y a quelques temps et qui m'a toujours autant plu, et que je recommande vraiment à tout le monde:
- à marche forcée de Slavomir Rawicz
L'histoire vraie, vécue par l'auteur, de son arrestation lors de la seconde Guerre Mondiale, de son séjour en prison, de son transfert en camp de concentration (3000 km dans les wagons à bestiaux bondés, puis une marche de 900 km en plein hiver sibérien), puis de son évasion (retour à pieds du fin-fond de la Sibérie jusqu'en Inde). Juste hallucinant. Je pense que c'est le livre qui m'a le plus marqué.

Comment ne pas citer celui-ci:
- Geisha d'Arthur Golden
Magnifique. Vraiment. Et l'adaptation cinématographique est superbe.

Grâce à mon Chéri, j'ai découvert Jean-Christophe Grangé. Je crois bien que j'ai lu tous ses livres. C'est bien écrit, c'est très bien ficelé, c'est réaliste avec juste une petite pointe d'ésotérisme dans certains de ses livres. Pour citer mes préférés:
- Miserere, le serment des limbes et Kaiken

Un autre livre qui est juste génial, que je placerais dans la catégorie des livres à effet waouh-waouh-waouh:
- la porte des enfers de Laurent Gaudé
Juste waouh. Au début, je pensais que le titre était une métaphore, mais en fait non. Voila, c'est tout ce que je peux vous dire, en plus de : lisez-le!

Dans la même catégorie, le dernier livre que je viens de lire:
- Alex de Pierre Lemaitre
Hyper fort psychologiquement, c'est une escalade émotionnelle. Le livre que tu ne lâches plus tant que tu ne l'as pas fini. 

Voila, ça tombe bien j'en avais pile-poil dix! Comme vous pourrez le remarquer c'est assez éclectique, n'étant pas une très grande lectrice, je lis un peu de tout.

Pour vos prochaines lectures je vous recommande vivement:
à marche forcée de Slavomir Rawicz
la porte des enfers de Laurent Gaudé
Alex de Pierre Lemaitre






Bruxelles la Belge, par Praline

Après Amsterdam et Bruges l'année dernière, j'ai passé trois jours à Bruxelles avec Tartine.
Le plus important à savoir pour visiter la ville, est qu'il faut avoir un oeil vers le haut et un oeil vers le bas.
Celui vers le bas, c'est pour marcher sur le trottoir et pas au milieu de la rue. Celui vers le haut, c'est pour admirer tout ce que la ville a à offrir : des fresques BD disséminées dans le centre, des immeubles Art Nouveau à tomber par terre, des noms de rue improbables, ...







...et des mamies qui vident leur arrosoir sur la tête des passants. Celui-là je l'avais pas vu venir, elle m'a bien aspergée la vilaine mamie. Elle a dû se dire : sapristi, encore des touristes! Et hop, un fond d'arrosoir sur Praline!
En restant dans le centre-ville, on peut faire la plupart des trajets à pieds. Et c'est tant mieux, parce qu'il ne faut pas oublier de digérer.


Pour ceux que ça ne rebute pas, il y a comme il se doit un musée des Beaux-Arts, qui englobe aussi le musée d'art moderne, le musée Magritte et le tout beau tout neuf Musée Fin-de-siècle (celui là, si on était resté un jour de plus, on l'aurait parcouru en long, en large et en travers).
J'aurais pu choisir d'y faire une anthologie des bébés moches dans la peinture flamande du XVe au XVIIIe siècle, mais comme je voulais pas faire de cauchemars, j'ai choisi des bêbêtes rigolotes (XVe et XVIe siècles quand même, ils avaient le sens de l'humour à cette époque!).




Attention tout de même, il faut prévoir de passer presque autant de temps devant les tableaux que dans la boutique du musée : une mine de carnets de toutes sortes, de livres pour écrire, dessiner, faire des tas de choses.
Autre endroit à ne pas louper, le Centre Belge de la Bande Dessinée! Et pas seulement pour le très beau bâtiment Art Nouveau de Victor Horta (qui est aussi responsable de celui du musée des Beaux-Arts et de quelques belles maisons dont la sienne). On y trouvera un chapeau de Spirou géant, un Porco Rosso taille réelle, le vrai bureau de Gaston, et plein de belles planches originales.


Voilà voilà pour ma visite de Bruxelles!

Les vêtements pour enfants, par Camomille

Vous pensiez que c'était simple d'habiller un bébé? 
Détrompez-vous!
Car les concepteurs de vêtements de bébé ont décidé de vous compliquer la tâche.

Tant que le bébé est petit, il reste toute la journée en pyjama, c'est beaucoup plus simple. Qu'il en profite, c'est le seul moment de sa vie où on lui dira "oh mais qu'il est tout mignon dans son joli pyjama!". Quelques années plus tard, ça devient: "Quoi? Encore en pyjama? Mais il est 14h, va t'habiller tout de suite espèce de fainéant!"

De toute façon, comme on le verra par la suite, même si tu ne le veux pas forcément, tu te résignes à l'habiller en pyjama jusqu'à 3 mois.

C'est à se demander si ceux qui dessinent et conçoivent les vêtements ont un jour eu l'occasion d'habiller ou même vu un bébé. Ou alors ils veulent se venger. Je ne vois pas d'autre solution. "Ah elle veut avoir un bébé? Elle veut l'habiller pour jouer à la poupée? Elle va en chier!"

Premier problème qui s'offre à toi: les bodys.
Pourquoi tous les bodys jusqu'à 3 mois n'ont pas des pressions pour les ouvrir devant et éviter ainsi de devoir les passer par la tête??? As-tu déjà essayé d'enfiler un body ou un tee-shirt par la tête d'un toupitibébé? Crois-moi c'est digne d'une épreuve de Fort Boyard. Il faut bien sûr tenir la tête de Bébé, aller vite pour ne pas qu'il s'étouffe dans le body/tee-shirt, car bien sûr l'encolure est trop juste (ben oui les bébés ça a une grosses tête!), et après calmer les hurlements du Bébé qui s'est demandé "Mais pourquoi ils ont éteint la lumière?". 

Deuxième problème qui te fais mettre un pyjama à ton bébé toute la journée: Les pulls.
A moins de rentrer le pull dans le pantalon et de donner à ton bébé un style inimitable, le pull est constamment remonté sous les bras. Bon ok, ce n'est pas la fin du monde, mais tu passes ton temps à remettre le pull/gilet en place, et au bout d'un moment, voila quoi.

Troisième problème et pas des moindre, choisir des vêtements sympa pour bébé.
Au vu du 2ème problème, je me suis dit que la solution était LA SALOPETTE. Sauf que les concepteurs de salopette pour bébés n'ont jamais du voir un bébé de leur vie. Ils ont "tout simplement" miniaturisé une salopette pour adulte.
Alors je ne sais pas si vous avez déjà vu ou porté une salopette, mais en gros, y'a pas mal de coutures, des poches, des pièces métalliques (pour attacher les bretelles)... Rapporté à une salopette de bébé, le résultat est qu'il y a toujours 2 ou 3 épaisseurs de tissu (en plus un tissu bien épais genre jeans), des coutures partout, des attaches des bretelles qui sont aussi grandes que le bras du-dit bébé... bref, la salopette est d'une telle rigidité qu'elle tient debout toute seule. 
Et c'est un peu le même problème avec les pantalons qui ont pleins de coutures et des empiècements partout.
Si jamais avec beaucoup de chance tu arrives à enfiler ça à ton bébé, il est immobilisé pour la journée!

J'ai quand même trouvé une petite salopette toute mignonne pour l'été (que j'ai pu mettre seulement 2 jours jusqu'à maintenant, mais ceci est une autre histoire...), et comme elle est en tissu (en non en jersey), elle doit être repassée. Ah ah ah... repasser des vêtements pour bébé, voici la 2ème épreuve Fort Boyard! Il s'agit de repasser un vêtement qui a soit pleins d'empiècements (ce qui laisse des surface de tissu de 2cm² sans couture), soit des fronces partout. A repasser avec un fer qui fait... la taille du vêtement... Bon courage!

Sachant que les vêtements de bébé passent plus de temps dans la machine à laver que sur le bébé lui-même, tu n'as pas forcément envie de vêtements qui mettent 3 jours et demi à sécher et 54 minutes à repasser!

Les pubs à la télé, par Camomille

J'ai récemment découvert que les publicités à la télévision étaient ciblées par rapport au public des programmes en cours. Eh oui, je devrai créer une rubrique: "Camomille découvre la vie".
Quand on regarde un programme aux heures de grande écoute, ce n'est pas forcément flagrant, la cible visée étant un peu tout le monde en fait (avec quelques nuances, le public n'étant pas le même pour Secret Story ou pour La Grande Librairie).

Par contre, pour des programmes ciblés, la publicité est elle aussi ciblée. Pour exemple, le dimanche matin, j'ai droit à AutoMoto suivi de Téléfoot (merci mon chéri). Il se trouve qu'avant ces programmes il y a les programmes pour enfants. Là le changement de pubs est très flagrant, on passe des poupées, figurines en tous genres et yaourts parfum fraise chimique aux voitures, déos et rasoirs.
Pourquoi imaginent-ils qu'un téléspectateur de Téléfoot ne peut pas être intéressé par le dernier Poney Magique qui pète des paillettes? Hein? Pourquoi?

Mais l'autre jour, en pleine après-midi sur la 5, alors que je regardais un Train pas comme les autres, j'ai réalisé que je ne devais pas vraiment correspondre au public visé lorsque se sont suivies une pub pour une baignoire à porte, une pub pour une convention obsèques et une autre pour un monte-escalier électrique. 
...
Franchement.
Surtout que la pub de la baignoire était mise en scène en situation réelle avec un PAPI TOUT NU prenant son bain:
Pour toi c'es cadeau
(Il s'est avéré que le Papi n'est PAS tout nu dans la baignoire, en revoyant la vidéo pour vous faire cette magnifique capture d'écran, j'ai pu voir qu'il avait un maillot de bain, mais la première fois ça ne saute pas aux yeux.)
Alors en fait les gars du marketing avaient d'abord pensé à Florent Manaudou, mais il ne rentrait pas dans la baignoire (c'est dommage).
Très dommage...
Bon au moins, on peut dire que c'est une pub réaliste, pas comme les pubs de crèmes anti-âge portées par une jeune fille de 26 ans ou une pub pour un épilateur, testé par une nana tout sourire qui n'a pas un poil aux gambettes.
Je rajoute une fille comme ça je fais aussi plaisir aux garçons
Quelle idée aussi ai-je eu, moi, jeune femme de moins de 30 ans (j'en profite tant que je peux encore le dire...) de regarder France 5 en pleine après midi?

Le test de grossesse, par Camomille

Et voila, me revoici revoilà après quasiment 6 mois de silence bloguesque. Alors pour faire court, je suis devenue maman d'un petit garçon fin Juin, donc il est vrai que ces derniers temps j'avais la tête et l'esprit ailleurs.

Maintenant que j'ai pris un peu de recul par rapport à la grossesse, l'accouchement toussa toussa, je me suis dit que j'allais en parler. Un peu. Et pour ceux que ça n'intéresseraient pas, ils peuvent toujours aller voir ailleurs, non mais.

Aujourd'hui nous allons commencer par le début et donc parler du ...
TEST DE GROSSESSE...
(gros coup de tonnerre en fond sonore)

Vient le moment où après avoir eu tous les signes annonciateurs d'une éventuelle future grossesse, tu te décides enfin à aller acheter le fameux test de grossesse.

Deux choix s'offrent alors à toi.


Soit tu te rends dans ta pharmacie habituelle, l'air de rien comme si tu allais acheter des pastilles pour la gorge ou un vernis Mavala. "Bonjour! Comment allez-vous? Alors je voudrais des pastilles pour la gorge, une pommade antiseptique, un test de grossesse et un vernis à ongle. Et sinon vous ça va?" 


Autre solution, tu te rends dans la pharmacie à l'autre bout de la ville, lunettes noires et chapeau vissés sur la tête. "Bonjour, je voudrais un... HUM HUM test de grossesse KOF KOF" ("et un sirop pour la toux aussi non?"). Ou alors: "Bonjour! Alors il se trouve que j'ai une amie qui...". À d'autres!


J'ai plutôt choisi la première solution, en mode liquéfaction totale, j'étais à deux doigts du malaise (et pour ma défense il faisait très chaud dans la pharmacie). Et je n'ai acheté que le test de grossesse (histoire de bien montrer que je suis venue exprès pour ça, pour la discrétion on repassera).


Je suis rentrée chez moi, repris mes esprits affalée dans le canapé le test sur les genoux.
J'ai lu la notice les mains tremblantes, et là je lis qu'il vaut mieux attendre le lendemain matin pour que ce soit plus efficace. (Oui le matin le pipi est plus concentré ça marche mieux voila vous savez tout). Bon ben on va attendre encore un peu alors!


Le lendemain matin arrive, je me suis levée exprès plus tôt en même temps que mon chéri pour ne pas être toute seule (des fois que je fasse un malaise...).

Je fais ma petite affaire (je vous épargnerai les détails), pose le test bien à plat comme indiqué sur la notice et retourne m'allonger pour reprendre mes esprits en attendant la réponse (oui moi à jeun et stressée je ne suis pas très vaillante).

Les 5 minutes passées, toujours allongée, je demande à Chéri d'aller voir ce qu'il est indiqué en lui expliquant: 2 traits bleus c'est positif, 1 trait bleu c'est négatif. Comme ça ça parait simple. Mais en fait non. 
Lui dans la salle de bain et moi dans la chambre:
- Alors voyons voir... ben y'a qu'un trait!
- Ah tu est sûr?
- Oui je n'en vois qu'un... attends voir, je ne sais pas trop en fait, non on dirait qu'il y en a un deuxième à côté c'est bizarre...
- Bon y'en a un ou y'en a deux? (dis-je en commençant à m'énerver)
- Y'en a un sûr, mais le deuxième c'est bizarre il n'est p...
- P***** MAIS VIENS ME LE MONTRER B***** DE M*****! (oui, à ce moment là j'avais perdu toute patience)

Bon... c'est vrai que le deuxième trait était un peu palot, pas aussi franc du collier que le premier, un peu en mode "coucou je suis là mais je suis timide".

Il est timide hein!
Mais le résultat était là, positif.

Alors non je ne suis pas allée racheter un autre test de grossesse au cas où ça aurait été un "faux positif", ça confirmait ce dont je me doutais fortement, donc je suis passée directement à l'étape du rendez-vous chez le généraliste:
- Bonjour, que puis-je faire pour vous que vous arrive-t-il?
- Ben... il semblerait que je sois enceinte!