Des astuces de grand-mère contre le rhume, par Praline

Les températures baissent, la luminosité aussi, on ressort les écharpes... Pas de doute, l'automne s'est bien installé. Et avec lui, les inéluctables microbes.
A la maison, cela fait une grosse semaine que je rase les murs pour échapper à la contamination. Mais depuis deux jours que ma gorge commence à me faire mal, je dégaine l'artillerie lourde.
Le matin, un demi-citron pressé dans de l'eau tiède une vingtaine de minutes avant de petit-déjeuner. Ce n'est pas spécifiquement contre les rhumes : cela permet de mieux assimiler les vitamines.
Entre les repas, je me tourne vers la méthode miracle contre le mal de gorge, qui implique deux ingrédients incontournables : du miel et de l'huile essentielle de tea tree.



Cette huile est parfaite dans de nombreuses situations :
- l'été, elle soulage les piqûres de moustique (prévoir un test avant, car l'huile entre en contact avec la peau et certains peuvent développer une réaction).
- quand le rhume est installé, faire tomber deux ou trois gouttes sur un mouchoir et garder près de son oreiller pour déboucher le nez pendant le sommeil.

Avant d'en arriver là, pour prévenir le développement du rhume, mélanger deux gouttes d'huile essentielle de tea tree (pas plus! c'est très fort!) à une grosse cuillère à café de miel.



Déguster le mélange par petits bouts pour que la gorge s'en imprègne. Alors non, ce n'est pas très bon, mais pour tout vous dire, à force d'utiliser cette huile essentielle et de constater ses miracles, j'apprends à aimer son odeur fraîche.

Et pour les jours où vous êtes au fond du trou, où vous avez l'impression d'avoir la grippe, faites-vous une bonne infusion ou un thé gingembre-citron.
Les deux que j'ai essayés, de la marque Løv (le thé) et Clipper (l'infusion ci-dessous), sont très doux et agréables quand on se sent patraque.



Pour preuve, j'ai passé quatre semaines à être malade comme un chien au mois de mars dernier (genre, vraiment malade) et j'ai passé mon temps à siroter cette infusion alors que presque tout le reste me dégoûtait.

Voilà, j'espère que vous passerez à travers les microbes, ou sinon, que vous testerez ces recettes de grand-mère! Contre le mal de gorge, je n'ai encore trouvé rien de mieux que le mélange miel-tea tree.

Les muffins aux myrtilles, par Praline

Longtemps je me suis couché de bonne heure j'ai cherché la recette parfaite des muffins à la myrtille.
La plupart des recettes disaient de mélanger d'un côté les liquides, de l'autre les poudres, et ensuite de les assembler sans trop remuer pour laisser des grumeaux. J'ai toujours eu un problème avec ça. Impossible de laisser des grumeaux dans une pâte.
Du coup, j'obtenais toujours des muffins secs, sans compter les deux fois que j'ai utilisé des myrtilles surgelées et que mes gâteaux se sont retrouvés verts à cause du mélange de la pâte jaune et du jus bleu de myrtille.
La couleur ne me dérange pas, mais il faut bien avouer que ça peut surprendre.
Je désespérais vraiment d'obtenir les muffins de mes rêves, bien aérés, presque mousseux.
Eh bien je suis ravie de déclarer cette époque révolue, parce que j'ai trouvé le truc! Enfin, une blogueuse l'a trouvé et Pinterest a fait le reste.
Finalement, l'astuce était toute simple : plutôt que se compliquer avec une pâte qu'il faut remuer trois fois dans le sens des aiguilles d'une montre, laisser reposer vingt-trois minutes puis remuer deux fois et demie dans le sens contraire...
On peut simplement utiliser une base de gâteau au yaourt! Au moins on est sûr d'obtenir une consistance bien moelleuse.
Et la cerise sur le muffin, c'est que la recette de cette gentille blogueuse inclut un petit crumble à répartir sur les muffins et qui les rend absolument irrésistibles!
Résultat : une pâte moelleuse, des myrtilles juteuses, et un petit croustillant sur le dessus... Voilà, maintenant tout le monde a faim, ne me remerciez pas.
Hop hop, la recette se trouve ici, mais il suffit de prendre votre recette de gâteau au yaourt préférée, d'y ajouter des myrtilles et de faire un petit crumble.


Recette :

1 pot de yaourt
2 pots de sucre
3 pots de farine avec 1/2 sachet de levure chimique
2 œufs
1/2 pot d'huile
1 pincée de sel

Mélanger les ingrédients dans l'ordre et remplir des moules à muffins aux trois quarts. Ajouter cinq ou six myrtilles.

25 gr. de beurre légèrement mou
30 gr. de farine
20 gr. de cassonade

Mélanger les ingrédients à la main / à la fourchette / à la cuillère de sorte à obtenir un crumble. Répartir sur les muffins.

Enfourner le tout à 180°C pendant 15 à 20 minutes pour que les muffins soient bien dorés.


Dans ma bibliothèque, épisode 5, par Praline

Je profite de ma lancée, avec l'article d'il y a deux semaines, pour continuer la liste de mes lectures plus ou moins récentes.

La belle découverte

The Name of the Wind, de Patrick Rothfuss
Je n'avais jamais entendu parler de ce roman avant que plusieurs personnes me le recommande quand je leur disais que je ne trouvait pas grand chose à lire dans le domaine du fantastique après Robin Hobb.
A chaque roman, je regrettais que l'auteur ne prenne pas plus le temps d'installer son récit et surtout, ne soigne pas mieux ses personnages. C'est par exemple l'impression que j'ai eu en lisant Le Crépuscule des Elfes, où plusieurs noms sont piqués sans vergogne à Tolkien (à partir de là c'était perdu d'avance) et où les personnages manquent cruellement de consistance.
La quatrième de couverture ne me parlait pas plus que cela (heureusement, me direz-vous). Le héros y vante ses exploits plus extraordinaires les uns que les autres, et ce n'est pas vraiment ce que je cherchais.
Heureusement que je l'ai quand même ouvert! Dès les deux pages du prologue, j'ai compris que j'étais tombée sur une pépite. De la simple description d'une taverne, l'auteur écrit un texte complètement hypnotique où il prend le temps d'installer une ambiance feutrée et silencieuse. A mille lieux des dragons cracheurs de feu et des quêtes des héros sans peur et sans reproche.
Le roman se découpe en deux époques, celle où le narrateur raconte son histoire à un chroniqueur, et l'histoire elle-même, où on suit le héros pendant sa petite enfance jusqu'à son adolescence (pour le tome 1, je n'ai pas encore lu la suite).
Le tout est très, très bien écrit, et donne sérieusement envie de lire la suite.

Le plaisir coupable

Cœur d'Encre, de Cornelia Funke

Oui, ce livre est destiné aux lecteurs d'une dizaine d'années. Même pas peur. Et pour tout avouer, l'envie de le lire est venue du film, parce que oui, Cœur d'Encre avec Brendan "La Momie" Fraser, c'est un régal. Déjà, le reste du casting : Paul Bettany, Andy Serkis, Helen Mirren.
Ensuite, il est question de livres. De beaucoup de livres. Certes, des fois c'est maladroit, mais c'est typiquement un film de Noël, à regarder pour se faire plaisir.
Le livre est vraiment bien adapté. Je l'ai lu après avoir vu le film, mais les éléments essentiels sont tous là, avec bien sur des développements que le cinéma ne permet pas.
L'histoire? On suit une jeune fille qui vit seule avec son père, sa maman ayant disparu quand elle était petite. Les deux passent leur temps à déménager pour des raisons mystérieuses. A chaque ville où ils se rendent, le père, Mortimer, visite toutes les librairies à la recherche d'un livre qui semble ne rien avoir d'extraordinaire, sauf qu'il est introuvable.
Un jour, ils croisent la route d'une ancienne connaissance de Mortimer, l'étrange Doigt de Poussière, et à partir de là les péripéties et les rencontres s'enchaînent, avec toujours ce livre dans le livre, Cœur d'Encre.

Les relectures

Un de mes plus grands défauts et d'avoir une mémoire de poisson rouge. Cela me permet en revanche de relire un livre (presque) comme si c'était la première fois, ce dont j'ai profité à plusieurs reprises ces derniers temps.

Rosa Candida, d'Audur Ava Olafsdottir
Je cherchais un livre qui fait du bien à conseiller à une amie, et c'est à celui-là que j'ai pensé en premier. Enfin, auquel j'ai pensé tout court, parce qu'en réfléchissant bien, j'ai eu beaucoup de mal à trouver des idées de romans-qui-font-du-bien.
Rosa Candida a eu beaucoup de succès à sa sortie, justement parce que c'est tendre, très tendre. Le début du roman est plutôt triste, mais cela rend la suite d'autant plus attachante.
Le héros est jeune et un peu paumé, il s'apprête à quitter son pays d'origine pour accepter un emploi de jardinier dans un monastère. Sa passion, ce sont les plantes, et en particulier les roses, dont le roman tire son titre.
Le tout est une célébration des petits bonheurs et de l'attention aux choses qui nous entourent. Une lecture à déguster, entre rires et larmes.

Le Bizarre Incident du Chien pendant la Nuit, de Mark Haddon
Un autre livre qui a eu beaucoup de succès, et pour de bonnes raisons, et notamment la voix si particulière de son narrateur, Christopher, adolescent autiste. Le lecteur est plongé au cœur de ses pensées et de sa vision du monde à la fois naïve, juste, très pure, et à côté de la plaque.
C'est un roman qui se dévore et qui nous fait voir notre quotidien sous un autre jour. Christopher décide d'enquêter sur le meurtre du chien de sa voisine d'en face, et de raconter ses découvertes dans un roman, qui est écrit comme au fil de la plume, sans détours.
Il n'est pas ici question de longues descriptions, d'élaboration de scénario compliqué ou d'atmosphère exotique. C'est le quotidien d'un jeune Anglais qui ne voit pas la vie comme les autres, et qui a beaucoup à nous apprendre.