Mon musée imaginaire #1, par Praline

Aujourd'hui je voudrais inaugurer une nouvelle rubrique du blog. A travers mes études, je vois passer un nombre assez impressionnant d’œuvres d'art de toutes sortes, et je me disais que je pourrais montrer ici celles qui m'ont vraiment attiré le regard, celles que je verrais bien dans le musée de mes rêves. Ce musée reste imaginaire, car je n'ai pas l'intention d'écarter l'architecture. Pour ce premier numéro, pas de thème, juste un fourre-tout de belles découvertes plus ou moins récentes.
Cathédrale de Gloucester

Gentile Bellini (1429-1507), Janissaire assis, 1480.

Sandro Botticelli (1445-1510), Madone à la Grenade, v. 1487, tempera sur panneau. Offices, Florence.

Albrecht Dürer (1471-1528), Petit hibou, 1506, aquarelle sur papier. Vienne.

Pierre de Cortone (1596-1669), Tête de jeune femme. Vienne.

Rembrandt (1606-1669), Portrait de son fils Titus en moine, 1660. Amsterdam.

Edward Burne-Jones (1833-1898), L'Enchantement de Merlin, 1872-77, huile sur toile. Liverpool.

John Everett Millais (1829-1910), Un huguenot ..., 1851-52, huile sur toile. Washington.

John William Waterhouse (1849-1917), Etude pour Borée, Sanguine sur papier coloré. Collection particulière.


Alfons Mucha, Affiche pour Lorenzaccio, 1896.

Ce soir, c'est tarte Fouzitou, par Praline

Il y a des soirs comme ça, où les restes s'accumulent malgré qu'on leur ait déjà consacré tout un repas. En dernière extrémité, il reste la tarte Fouzitou. J'ai découvert le principe devant "Fais pas ci, fais pas ça", grâce à Fabienne Lepic. Et l'autre soir, j'ai mis ses conseils en pratique.
Etat des troupes : un reste de purée de carottes, un reste de verts de poireaux, un reste de gruyère râpé. Vivent les étages! Au rez-de-chaussée, sur la pâte brisée quand même, on étale la purée. Par dessus, on répartit les verts de poireaux qu'on a fait fondre à la poêle avant avec des lardons (parce qu'avec des lardons tout est meilleur!). Puis l'appareil à quiche (oeufs + crème), puis un peu de gruyère râpé.
Tout ça au four à 180°C pendant assez de temps pour que ce soit cuit. Et voilà!



Et comme c'est un peu léger comme article (dans tous les sens du terme), j'y ajoute le résultat de mes expérimentations. Oui parce qu'avec moi, tester une nouvelle recette c'est toujours une aventure! Il ne se passe jamais ce qui était prévu, la pâte n'a pas souvent la bonne consistance, le résultat ne ressemble pas à l'idée de départ, bref. On ne s'ennuie jamais!
Il était 4h (de l'après-midi, précisons-le tout de suite) et je voulais quelque chose pour accompagner mon thé. Toujours le même problème. J'avais trouvé une recette qui semblait d'une facilité déconcertante sur le site d'Alsa, recette que je copie ici mais que vous pouvez trouver là


Pour une trentaine de petits sablés :
• 100 g de beurre ramolli
• 100 g de sucre
• 2 sachets de Sucre Vanillé Alsa
• 2 oeufs
• 200 g de farine
• 1 sachet de Levure Chimique Alsa 
• 1 pincée de sel

1) Dans un saladier, écrasez le beurre ramolli.
2) Ajoutez le sucre, les sachets de Sucre Vanillé Alsa, les oeufs, la farine, le sachet de Levure Chimique Alsa et la pincée de sel.
3) Travaillez votre pâte à l’aide d’une fourchette.
4) Sur votre plan de travail fariné, étalez la pâte sur 3 cm d’épaisseur.
5) Découpez vos sablés à l’aide d’emportepièces et déposez-les sur la plaque du four recouverte de papier sulfurisé.
6) Enfournez et laissez cuire 10 minutes à 180°C.
Pour un résultat plus doré, avant cuisson, peignez vos sablés avec un jaune d’oeuf.


J'ai beaucoup aimé le passage où on doit étaler la pâte puis la découper à l'emporte-pièce. Parce que dans mon saladier, je devais faire face à un amas de pâte collante qui s'agrippait au moindre ustensile (spatule, cuillère, doigt) comme à une bouée. J'ai donc rajouté un peu de farine pour la rendre moins collante, puis un peu plus, puis un peu plus...
Au bout d'un moment, j'ai laissé tomber (pas littéralement, hein). J'ai attrapé deux cuillères, j'ai fait de petits tas de pâte sur ma plaque, et hop au four. Trois quart d'heure plus tard en tout (et non 15mn comme l'affirme le site), je dégustais de petits gâteaux qui n'avaient rien de sablé, mais qui étaient chauds et sentaient le beurre. Moi pas demander plus.

Il s'est avéré que le lendemain ils avaient une consistance un chouia plus proche des biscuits qu'ils étaient censés être, mais définitivement niveau visuel c'est pas ça. (On passera sur la consigne "étaler la pâte sur 3 cm" et son rapport avec la photo qui illustre la recette de départ. Il n'y en a pas).
Et voilà pour mes expériences culinaires ratées bricolées!

Découvertes et favoris de l'été, par Praline

Beauté / Maquillage : Base sérum matité de Bourjois

Attention, énorme découverte et favori!
Depuis que je me maquille, je suis très très embêtée par mon nez qui brille. Comme en plus il a une forte tendance à rougir à la moindre occasion, ce n'est pas formidable. Mais je n'avais pas non plus envie de mettre 30€ dans une base comme celle de Benefit. Un jour, au supermarché, j'ai remarqué ce flacon juste à côté de celui de mon fond de teint. Je l'ai acheté alors que je n'en avais jamais entendu parler (ce qui ne m'arrive d'habitude jamais question maquillage), et là, c'est la révélation. C'est une base légère à effet immédiat : on l'applique légèrement (parce que c'est très efficace) sur les zones à problème, et là... Plus de brillance. La peau est matifiée sans effet bizarre de matière. Le deuxième jour de test, dans mon enthousiasme, je n'ai même pas poudré mon fond de teint. Oui oui, je sais, scandale! Mais la base a fait le boulot tout aussi bien. Alors le combo base + un peu de poudre parce que quand même faut pas pousser, c'est assez génial. Et quand il fait chaud, parce que oui ça arrive, on ne sent pas d'effet masque sur la peau. Que du bonheur!

Soin : SVR Rubialine Crème machin-machin

C'est grâce à cette crème achetée en pharmacie que j'ai enfin découvert la différence entre crème hydratante et crème nourrissante. Celle-ci appartient à la première catégorie. C'est une crème verte à la texture très légère, qui pénètre instantanément et laisse la peau respirer. Idéale pour l'été avec son fini presque mat.

Vernis : Kiko gris violet (n°320)

Alias un très beau vernis qui passe du gris froid au violet éteint selon la lumière et qui fait de belles mains. Pour un prix tout mini. Je n'en demande pas plus!
(Admirez au passage la guest-star de la photo.)
Film : Le Seigneur des Anneaux

Avec l'été vient le temps du Seigneur des Anneaux! Une année sur deux je profite des vacances pour regarder l'intégrale de la version longue, et à chaque fois je me dis que c'est décidément mon film préféré. Surtout en version longue! Certes la durée peut rebuter, mais les scènes coupées dans la version courte valent pourtant le détour. C'est toujours un enchantement! Je pourrais passer des heures à m'extasier sur sa perfection, mais ce sera peut-être pour une autre fois.

Blog : Klaire de Lys

Énorme coup de coeur pour Klaire de Lys! Je suis son blog et ses deux chaînes Youtube depuis quelque temps (deux ou trois ans), mais ces derniers temps j'en suis accro. Cette fille est tout simplement géniale et bourrée de talent. Alors oui, à chaque fois que je vais voir son blog je meurs de jalousie, mais j'essaie de le prendre comme un encouragement à tenter des choses et à me perfectionner.

Musique : la BO de A Single Man

C'était un favori de la catégorie film, c'est aussi un favori de la catégorie musique. L'ambiance est douce et enveloppante, toutes les mélodies sont plus belles les unes que les autres, et je ne boude pas mon plaisir!

A manger : des sablés aux amandes (pas de photo, déjà avalés)

Qui dit vacances dit moins d'activités et donc des goûters plus légers. Je plaisante, je suis bien incapable de me restreindre. Toujours est-il que ces petits sablés tout simples sont délicieux et très faciles à faire! La recette est celle de la pâte sablée aux amandes Marmiton, que je façonne en petits sablés saupoudrés de cassonnade ou d'amandes effilées et cuits entre 12 et 15 minutes à 180°C. Simple et efficace!

Dans ma bibliothèque, épisode 2, par Praline

L'Entreprise des Indes, par Erik Orsenna
          Les faits
Raconter Christophe Colomb par les yeux de son frère. L'idée de choisir un personnage qui reste dans l'ombre comme narrateur n'est pas neuve, mais c'est parfois la solution la plus valable. Ici aussi c'est très bien écrit, après tout l'auteur n'est pas n'importe qui et on sent très vite que le monsieur connaît le français mieux que la plupart d'entre nous pauvres mortels.
          Ma lecture
Je me suis assez facilement identifiée au narrateur, même si c'est un homme, s'il vit au Portugal au XVe siècle et s'il est cartographe. Sur le coup, j'ai été embarquée dans l'histoire, ce qui n'est peut-être pas le mot le plus approprié parce qu'en fait, et je ne spoile pas franchement le livre, l'histoire passe sous silence les voyages pour lesquels Christophe Colomb est célèbre. Son frère nous raconte l'avant et l'après, et là aussi c'est une solution que j'approuve complètement. Vous me direz, M. Orsenna se fiche de mon approbation comme de sa première chaussette, mais après tout c'est bien pour donner mon avis que j'écris, donc je le fais. Non mais.
Il reste qu'en repensant à ce livre, je n'en ai pas un souvenir aussi... aussi nostalgique que des deux autres. Je relirais volontiers les deux livres susnommés (je suis fière de caser ce mot), mais une lecture me suffit pour celui-là.


Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants, de Mathias Enard
Il se pourrait que j'ai gardé le meilleur pour la fin.
          Les faits
C'est la deuxième fois que je lis ce livre. Vu sa taille réduite, ce n'est pas un exploit. Il y est question de Michel-Ange, de Constantinople, d'un poète et d'un pont. Et de beauté. Encore une fois, ce n'est pas l'histoire qui résume le mieux ce livre, mais les sensations.
          Ma lecture
Ce roman fait clairement partie de mon top 10. Il est aussi court que dense : dense en mots, en émotions, en visions. C'est bien sûr très personnel, un livre comme celui-là ne se raconte pas. C'est en tout cas celui que je recommande le plus chaudement. Je m'étais déjà émerveillée à ma première lecture. Depuis, j'ai eu des cours passionnants sur la Constantinople de l'époque, et surtout sur le palais de Topkapi où vit le sultan. Autant dire que mon intérêt était décuplé et qu'il n'a pas été déçu. Certes il ne faut pas aller chercher une vérité historique chez Mathias Enard, mais il restitue une belle ambiance et il est facile de se laisser bercer par ses mots.