Découvertes et favoris de septembre, par Praline

(L'article paraît long, mais ne vous en faites pas, il y a des images)

A force de voir des vidéos sur ce thème, avec Camomille on s'est dit pourquoi pas. On ne fera peut-être pas ça tout les mois (et les catégories seront fluctuantes), mais de temps en temps ça fait plaisir de partager des choses qu'on aime! J'ai organisé ça sous forme de liste pour que ce soit plus clair, même si les intitulés ne le sont pas forcément. Toujours est-il que voici ma version, en attendant celle de Camomille! 

Produit de beauté / de maquillage : j'aurai mis le temps, mais ça y est, je l'aime mon Feutre Liner tenue 12 h d'Yves Rocher. Au début, j'étais infichue d'en mettre correctement en moins de 3/4 d'heure. Depuis j'ai compris comment m'en servir (pas comme un stylo mais en plaquant la mine contre la peau) et c'est déjà plus facile. Mes virgules sont encore très aléatoires, mais il y a du progrès. Quant au produit en lui-même, il est bien noir, tient très bien (je le mets suffisamment près des cils pour n'avoir aucun risque de transfert). La mine est très pointue, mais un peu molle (difficile au début, attention aux mains qui tremblent!).

Produit de soin : mon savon d'Alep. J'adore sentir ma peau parfaitement nettoyée, et je trouvais que mes produits de démaquillage, très efficaces, n'étaient pas toujours suffisamment rincés. Depuis, je prends deux minutes de plus pour passer du savon d'Alep (très doux pour la peau), et c'est parfait. Jusqu'à ce que je finisse mes bouteilles de démaquillant pour les yeux et d'eau micellaire. Et que je me procure de l'huile démaquillante, je suis prête à franchir le cap.

Vernis à ongles : vous l'aurez compris, chez Camomille et Praline, on aime les vernis. Ce mois-ci, j'ai tout particulièrement aimé "Sew Psyched" d'Essie (je serais curieuse de savoir comment ça se prononce...), un gris-vert moyen avec un pinceau formidable, et le n°321 de Kiko, un taupe parfait pour mes mains (je le qualifierais de froid et rosé, mais ça change du tout au tout selon la lumière). A part au milieu de l'été, j'ai tendance à porter des couleurs foncées ou ternes/éteintes.

Livre ou auteur: La Route, de Cormac MacCarthy. L'absence de virgules m'a gêné, mais je suppose que ça ajoute à l'atmosphère un peu étouffante du roman, par ailleurs simple et efficace.
Du côté auteur, je dirais Robin Hobb, parce qu'elle est juste magique. Même quand, dans Les Aventuriers de la Mer, je ne retrouve pas tout l'amour que j'éprouvais pour L'Assassin Royal, la beauté du style (trop rare en fantasy) et la façon de fouiller les personnages m'embarquent à chaque fois.

Film : A Single Man, de Tom Ford. Ce film est parfait. (Oui, quand j'aime quelque chose, j'y vais à fond.) Les images, les acteurs, les émotions, du rire (oui oui) aux larmes (ou presque, je reste une dure à cuire), l'aspect envoûtant et magnétique du film,... Je l'aime.

CD/chanson/interprète : la BO du film The Fountain, parce que je l'ai enfin achetée et que c'est la musique la plus inspirante que j'aie jamais entendue : le temps de deux écoutes, j'avais pondu une petite histoire, du début au point final. Ce n'est pas un chef-d'oeuvre (mon texte hein, le CD en est un), mais la musique m'a aidé à écrire ce que j'avais au bout du stylo, et en si peu de temps (1h30 à tout casser) cela tient du miracle (dit celle qui a mis trois ans à rédiger vingt pages).

Acteur/actrice : Nicholas Hoult (quel regard, quels yeux!) dans A Single Man, et David Tennant, comme vous le comprendrez plus bas.

Blog : Colombe et Linotte pour la découverte, tellement léger et drôle, et Mon Blog de Fille pour le favori de tous les temps.

Plat/gourmandise/boisson : un gratin de potimarron à la mimolette. Il faut le goûter pour le croire, mais c'est une vraie merveille, la quintessence de la comfort food. Un jour il faudra que je mette la recette sur le blog.

Série : Doctor Who. Que dire? Je suis accro. Et le mot est faible.
Et voilà pour moi!
N'hésitez pas à me dire dans les commentaires quels sont vos favoris pour le mois de septembre, je suis toujours ravie de faire des découvertes!

Mes vernis à ongle ont leur petite étagère, par Camomille

Les vernis à ongles, c'est toujours le casse-tête pour les ranger. Après avoir fabriqué une boîte pour les ranger, il s'est avéré qu'elle n'était pas fort pratique comme je l'espérais. Y'en avait partout là dedans, rien ne les tenait entre eux, ça se cassait la gueule, c'était le bazar. Et moi le bazar, eh ben j'aime pas ça. Du tout. Je suis un chouilla maniaque, alors faut que rien dépasse.

J'ai donc eu une autre idée lumineuse: des étagères à vernis.

Pour fabriquer une étagère à vernis, il vous faut:


des boîtes en carton rigide

une agrafeuse et un ustensile pour bien replier les agrafes

On agraffe toutes les boîtes ensemble dans l'ordre voulu, et voila le travail!


ouh les jolies couleurs!


Bon après devant toutes ces couleurs, je me suis amusée avec mon appareil photo...


De la sur-consommation, par Camomille.

Bon, d'accord, le titre est un peu pompeux et peut-être risquez-vous d'être déçus au vu de ce que je vais écrire.

Mes réflexions philosophiques continuent! Hourah! (hurlements de la foule en délire) Du coup j'ai carrément créé une rubrique, soyons fous.

Suite à mon précédent article, je continue dans ma pensée pour parler de la sur-consommation. L'autre jour, mon chéri me raconte qu'une de ses collègues a fait l'acquisition d'un véhicule flambant neuf dont elle est très fière, et elle a demandé à son mari: "Bon alors? Qu'est-ce que je vais bien pouvoir m'acheter maintenant?" 

Ça m'a fait réagir et je me suis un peu retrouvée dans cette question, car les années précédentes, il fallait que chaque année je m'achète un "objet technologique". Une année, un ordinateur portable, l'autre un téléphone, ensuite un appareil photo, une tablette graphique, un autre téléphone, un autre appareil photo. Maintenant je me suis calmée, mon téléphone me convient très bien (j'avoue regarder de temps en temps à imaginer ce que je choisirai si je devais changer, et puis au bout d'un moment je me dis que celui que j'ai me convient très bien), je n'ai plus "besoin" de rien. Car j'avais besoin d'acquérir un nouvel objet (ils sont forts les gens du marketing, de transformer l'envie en besoin). Comme pour combler un vide. Vide qui se remplissait avec le plaisir de la recherche de l'objet, regarder tout ce qui se fait, s'imaginer avec, penser au moment ou enfin on va l'avoir. Mais dès que l'objet est en notre possession, tout ce qui remplissait ce vide disparait et le vide est de nouveau là. Il faut recommencer, chercher un nouvel objet à acquérir pour combler ce vide.

C'est un cercle vicieux et une course à la consommation. 

Les publicités nous vantent sans cesse les mérites d'un nouveau produit, nous faisant croire qu'on en a besoin. Je me souviens d'un cours au lycée (je crois que c'était en cours de sciences économiques et sociales) ou le professeur nous avait expliqué les notions de besoin et d'envie. On a besoin de manger pour vivre, on a envie d'acheter le téléphone portable dernier cri. Le besoin est vital, l'envie est accessoire. Beaucoup trop de gens confondent le besoin et l'envie.

Il faut plus se concentrer sur le besoin. A-t-on vraiment besoin de ça? Si on se pose vraiment la question, la réponse est non.

C'est comme pour les objets du quotidien comme les meubles. Un meuble reste un meuble s'il est en bon état. On peut le relooker, le repeindre, lui redonner une seconde jeunesse, pourquoi le jeter pour en racheter un qui aura la même fonction? J'essaie de tirer au maximum partie des objets, les réutiliser dans un autre but, changer leur destination, les regarder autrement, prendre en compte leur vécu. 
"J'en ai marre de cette commode, je l'ai depuis très longtemps, elle me sort par les trous de nez."
Oui, mais elle est en bon état. Un coup de peinture, des nouveaux boutons de poignées, on la met en valeur, et hop, un nouveau meuble qui a gardé l'âme qu'il avait.
Un cache pot qu'on transforme en pot à crayon, un abat-jour qu'on customise, un tabouret qu'on recouvre de tissu...

Bon, l'envers de la médaille, c'est que maintenant je suis hyyyyyyper économe. Trop même. Je n'arrive plus à m'acheter un objet inutile pour me faire plaisir. A chaque fois je me dis: ça je peux le faire moi-même, ça c'est très mignon, mais je n'en ai pas vraiment besoin. Au début ça me frustrait, parce que je voulais me faire plaisir en m'achetant un petit quelque chose, mais je n'y arrivait pas (le problème vitaaaaal je ne vous raconte pas).

Maintenant j'ai juste réalisé que le plaisir ne dépends pas de ce qu'on achète.

Voila, j'ai trouvé ma superbe phrase de conclusion, je vais pouvoir arrêter mon article ici!

N'hésitez pas à me faire partager vos impressions, que je sache si je ne fais qu'enfoncer des portes ouvertes, si j'ai l'impression de découvrir le monde alors que pas du tout, si ça vous fait réaliser des choses, dites moi, ça me ferait très plaisir!

Mon inconscient aussi était en travaux, par Praline

Il ne s'agit que d'une anecdote, mais je trouve ça extrêmement étrange.
Pendant que ma chambre (toujours elle) était en travaux, j'ai envahi colonisé transféré mes quartiers dans la chambre d'amis, juste de l'autre côté du mur, où un lit deux places bien moelleux me tendait les bras. Au début, rien à signaler, je dormais bien, tout ça tout ça (je dors toujours bien, j'ai un sommeil de plomb).
Au bout d'un moment, je me suis mise à faire des rêves étranges. Et le mot est faible. J'ai souvent fait des rêves très bizarres, dans des genres assez variés (je suis morte en me faisant planter une fourchette dans le ventre, ...). Mais là, mes rêves (pas tout à fait des cauchemars) ont atteint des sommets. Le pire (ou le plus drôle), c'est que cela m'arrivait chaque nuit, pendant une semaine, et que je m'en souvenais parfaitement en me réveillant (ou presque, cela reste des rêves (enfin j'espère)).
Je regrette un peu de ne pas les avoir notés, mais je pourrai jurer qu'un ami de la famille, qui avait un bras dans le plâtre, fermait tranquillement les volets chez moi en plein jour, quand soudain il s'est transformé en pâquerette. Oui oui.
La semaine terminée, j'ai réintégré ma chambre toute neuve. La nuit suivante, plus rien. Je ne sais pas de quoi j'ai bien pu rêver. Les nuits suivantes, idem.
Du jour au lendemain, j'ai arrêté de faire des rêves ridiculement étranges. Cela a sûrement un lien direct avec le changement de lit/chambre/environnement. Apparemment, dans un lit deux places, mon inconscient avait plus d'espace pour s'amuser.

Sur ce (oui, c'est probablement l'article le plus court que j'aie jamais écrit), je vous laisse avec quelques photos de quelqu'un qui fait parfois des rêves agités, mais qui de toute façon dort tellement et dans des endroits tellement... variés que le contraire serait étonnant.




La machine à laver fonctionnait, ça tremblait de partout...


Présence de l'absence, par Praline

Rien ne va plus. J'ai un tiroir vide dans ma chambre, et rien pour le remplir.
Récapitulons les faits.
Je vous avais laissés enfouie sous la maudite peinture monocouche qui venait de dévoiler sa fourberie. On en est finalement venu à bout, et ma chambre a entrevu la fin de son relooking intégral. On lui a laissé quelques jours toute nue (sans les meubles, quoi) pour s'habituer à sa nouvelle tête, le temps de s'attaquer aux meubles. Parce que, tant qu'à faire, si je pouvais faire disparaître la peinture vert sapin qui aurait juré avec la myrtille (la couleur de ma nouvelle peinture), tant mieux. Après moult arrachages de cheveux et jurons pas toujours réprimés (j'ai inauguré "saperlipopette" et "sapristi", c'est vous dire mon état), mon bureau et mon lit ont subi de plein fouet la tornade myrtille.
Mais revenons à nos mouflons.
Car le jour a fini par arriver, le jour tant attendu du ré-emménagement.
Chaque élément a eu droit à une inspection de fond en comble avant de réintégrer ma chambre, histoire d'en profiter pour faire du ménage et du rangement. Une fois les meubles remontés et bien installés, le ménage/fichage à la poubelle/au grenier a continué.
Ma couardise a d'ailleurs éclaté au grand jour : j'ai lâchement fermé les yeux devant quelques peluches/poupées/bibelots qui me criaient de leur petite voix de les garder. Pendant ce temps, ma mère les saisissait d'une poigne de fer pour les fourrer, qui dans un sac poubelle, qui dans un carton "Brocante".
Cela fait maintenant bien cinq ou six jours que j'ai réintégré mes quartiers, et le ménage ne s'est pas arrêté. Certes le rythme s'est ralenti, et je me contente bien souvent de déplacer la poussière les choses. Mais cet après-midi, l'impensable s'est produit.
J'ai innocemment compacté quelques affaires dans mon placard, regroupé les T-Shirts à côté des pulls dans un souci de stratégie, et je me suis retrouvée avec un tiroir vide sur les bras (façon de parler bien sûr, il est sagement encastré dans son meuble).
Moi qui ai presque toujours manqué de place dans ma chambre qui est pourtant largement fournie en espaces de rangement, je fais face à une situation inédite. Ce tiroir vide-et-qui-risque-de-le-rester me dérange. Car qui sait ce qui peut sortir d'un tiroir vide? Bob et Sully (non je n'ai pas vu Monstres Académie) se seraient joyeusement empêtrés en voulant sortir de n'importe quel autre placard, mais ce tiroir vide est une véritable autoroute.
Si ça continue, pour cette nuit je vais soudoyer mon chat pour qu'il s'y installe et monte la garde (vu les endroits farfelus qu'il dégote pour dormir, ça lui plairait peut-être).
Je vous laisse, je vais y tracer un diagramme répulsif avec les stylos à paillettes dont je m'apprête à me débarrasser.

Mais avant de partir, comme promis, un petit aperçu du changement en images. Respirez un grand coup, voici les photos "avant" :

On commence par le pire : sous ce fatras se cache mon bureau.


Là quand même le bazar se justifie : on commençait à faire des cartons.
Oui, les photos sont petites, mais honnêtement je crois que la taille est suffisante...




Pendant les "travaux", dans le même coin :

Et le coin, une fois tout refait!
Le bureau a eu droit a un coup de peinture pour être raccord avec le reste...
... et a retrouvé un peu d'ordre :

Et pour finir, un petit instant "fièrtitude" :
Un effort d'épure dans la déco! Sur le coup je trouvais ça super, ce sont des couleurs que j'adore, sauf qu'évidemment ça n'est pas resté aussi aéré...

Voilà pour ce compte-rendu en images!
A venir : les travaux n'ont pas touché que l'aspect de ma chambre...

Carpe Diem, par Camomille

Je me suis rendue compte très récemment (en rentrant de vacances en fait), qu'on se pourrissait la vie pour des choses très futiles. 

Attention, Camomille a des réflexions philosophiques! (et ça envoie du pâté)

Aujourd'hui c'est la course au "toujours plus haut toujours plus loin toujours plus fooooort". On est constamment assommés de sollicitations, de publicités qui nous vantent les mérites de produits toujours plus performants, en nous faisant croire (inconsciemment) qu'on ne vaut rien si on ne les a pas. Comme si il fallait consommer pour exister. Il faut être beau, mince, avoir le dernier téléphone qui permet d'avoir une vie sociale tellement trépidante. 

Mais je ne parle pas que de la publicité. C'est aussi le cas avec notre mode de vie, tout va plus vite, toujours plus vite. On ne peut pas attendre, il faut que ça avance, que ce soit rapide. On ne pourrait plus prendre le temps, car tout autour continuerait d'avancer et on se retrouverait alors en arrière, comme à courir après un train.

On se prend la tête pour un rien, on s'énerve pour des broutilles, on stress pour tout.

A un moment, il faut savoir s'arrêter. Dire STOP! Alors on s'arrête, on se pose, on regarde autour de soi en prenant du recul, et on réfléchit aux choses essentielles.

L'autre jour je rentrais des courses et n'arrivais pas à trouver de place pas trop loin de chez moi. Toutes les places étaient prises car il y avait un enterrement. Je me suis énervée car il fallait que j'aille me garer assez loin, que j'avais toutes les courses à ramener à pieds (j'habite en centre ville sans parking et il n'y a pas de place pour se garer)... Franchement quel idée de prévoir un enterrement à cette heure là... Et puis tout d'un coup, j'ai réalisé que je n'étais qu'une sombre idiote. Un pauvre monsieur était mort, c'était son enterrement, et moi je râlais car je ne trouvais pas de place pour me garer? N'importe quoi. Alors j'ai vu le bon côté des choses: un peu de marche allait me faire le plus grand bien, porter les courses ça me ferai les biscottos, et en plus je n'étais pas morte. Que demander de mieux?

J'ai du ménage à faire et ça m'énerve? Pourquoi? Si je doit faire du ménage chez moi, c'est que j'ai un chez moi et suffisamment peu de graves préoccupations pour pouvoir penser à enlever trois grains de poussières. C'est sur qu'en vivant sous un pont ou dans un bidonville, on se pose moins la question du ménage.

Et c'est pareil pour tout! Il faut RE-LA-TI-VI-SER. Toujours prendre le côté positif des choses. Ne jamais penser négativement.

Il faut essayer d'avoir des poneys dans la tête qui mangent des arc-en-ciel et qui font des cacas papillons.

(petite pause ludique)

Ce n'est pas une chose facile hein, c'est un travail de tous les instants, surtout quand on est une stressée de la vie comme moi. Toujours entrain de réfléchir à tout ce qu'on va pouvoir faire ou ce qui va se passer dans les jours suivant, comme si on voulait tout planifier pour ne surtout pas perdre une minute. Surtout qu'au final ça n'avance à rien, à force de se prendre la tête on perd du temps, ça énerve, on tourne en rond. Enfin je n'y peut rien, c'est de famille, ma Mamie se lève en pleine nuit pour noter quelque chose qu'elle a peur d'oublier le lendemain. Oui, chez nous c'est "cogito ergo sum": je cogite à mort donc je suis.

Ça fait quelques jours que j'essaie de faire le vide dans ma tête, de me dire que ça ne sert à rien de se mettre la rate au court-bouillon pour des trucs à venir. Surtout vu la futilité des "trucs à venir". Chez moi c'est: "alors demain il faut que j'aille chercher du pain, j'espère que j'aurai le temps, que je ne vais pas finir trop tard, sinon on ne va pas avoir de pain, ça va décaler tous mes menus de la semaine et on va tous mourir" ou alors "il faut que je fasse le ménage, ça me prend 15 minutes de faire les poussières, après il me reste 20 minutes, qu'est-ce que j'ai le temps de faire en 20 minutes, surtout que si je prends du retard il me restera moins de temps et je n'aurai pas le temps de finir et on va tous mourir".

Ouais je sais j'ai une vie trop trépidante. Sinon j'ai un vrai boulot aussi, je ne passe heureusement pas ma vie à faire les poussières et à aller chercher du pain. Je nettoie ma salle de bain aussi.

Donc c'est là que faire le vide dans sa tête fait beaucoup de bien. A trop réfléchir, on profite de rien, à trop penser à demain on ne pense pas assez au moment présent.

Donc on profite du moment présent en se disant que chaque seconde qui passe est une seconde à jamais perdue (Ouuuuaaaaahhhh c'est trop beeeeeeeaaaaaaauuuuuuuu!) et que demain arrivera bien assez vite.







(Je laisse un peu de temps pour que vous vous imprégniez de cette magnifique phrase)

Je ne sais pas si j'ai été très claire, j'ai essayeé de retranscrire ce que je pense (et ce n'est pas toujours clair dans ma tête), mais en deux mots: Carpe Diem.