Kingsman: services secrets, par Camomille

Coucou les gens!

Ben dites-donc, ça fait un sacré bout de temps qu'on ne s'était pas lus!

Mais sous la pression de mes cousin(e)s mon public adoré et très très nombreux, j'ai décidé d'écrire un article.

Je me suis dit que j'allais vous parler des films et des livres que je vois, que le lis. C'est une bonne idée vous croyez? Enfin je ne vais pas vous disserter dessus pendant des lignes et des lignes (et des lignes), mais je vais vous donner mon ressenti (ressentit? ressentie? ressentu? mince ça s'écrit comment ce truc?). 

Aujourd'hui, c'est de ce film que je vais vous causer:

Kingsman : Services secrets : Affiche



On l'a regardé en famille le jour de Nowèl!

Alors déjà c'est la première fois que j'entendais parler de ce film. Bon il faut dire que depuis qu'il y a BébéChoupi (qui a maintenant 1 an et demi, il va falloir que je songe à un autre surnom) a la maison, je me tiens moyennement au courant des sorties ciné.

Donc un film d'espionnage, mouais, ça va encore me passer au dessus, je vais rien piger, bon on va quand même essayer, c'est Nowèl.

Passé les cinq premières minutes du film "c'est qui lui?" "pourquoi il est là?" "c'est lui le méchant?" où ma sœur a du mettre sur PAUSE pour m'expliquer qui est qui (oui ben je sortais de 3 jours de gastro où j'avais perdu 3 kgs et apparemment quelques neurones au passage), j'ai réussi à me laisser porter par le film.

Et là, comment vous dire que j'ai a-do-ré? et ben j'ai a-do-ré. 

Trop stylé de chez trop stylé.

Et Collin Firth. Qui se bat. En costard 3 pièces. Avec un parapluie. Et un brushing impeccable (enfin pas toujours mais souvent). Collin Firth. Et ses lunettes... omagad, ses lunettes! J'adore... trop la classe. 

Voila, c'était bien comme analyse de film hein?

Ben ouais, c'est du brut de chez brut, mais ça relate bien l'état d'esprit dans lequel j'étais.

Bon y'a juste un moment pas cool du tout où une maman tente sous l'effet d'un procédé mis au point par le très-très-méchant de zigouiller sa petite-fille-trop-choupite. Avec mon nouveau cœur de maman, j'ai bien failli pleurer tellement ça m'a paru horrible, mais heureusement la petite-fille-trop-choupite va bien, sa maman se re-saisit et lui fait un gros bisou (ça va rassurez-vous, je ne vous ai pas spoiler grand chose).

Enfin si vous avez envie d'un bon film qui déchire tout et qui vous donne envie de courir chez un tailleur ou de vous faire amputer des mollets (alors je sais que cette phrase peut paraître bizarre, mais quand vous aurez vu le film elle prendra tout son sens), foncez!

Signé: Camomille, la super critique de films...








Nettoyons, dégraissoooooonnns, de la baignoire aux tisons, par Camomille

Alors aujourd'hui j'ai la crève. Et quand j'ai la crève, soit je vais me coucher en me morfondant que j'ai la crève, soit je m'occupe pour oublier que j'ai la crève.

En ce moment je choisis plutôt la deuxième solution.

Petite pensée à ma collègue, qui me sachant malade et me retrouvant dans l'arrière boutique à récurer le lino à la brosse à dents a été à deux doigts d'appeler le Samu.

J'en profite d'ailleurs au passage pour remercier mon fils, qui, tenant de son père, choppe un rhume qui dure 24 heures, et s'empresse de me refiler une angine qui dure une semaine. Merci les gars.

Donc.

Viendons-en au fait.

J'en ai donc profité pour récurer ma cuisine. Enfin "récurer", elle n'était pas non plus cracra, c'est juste que je ne nettoie pas le haut de mes meubles toute les semaines. "Côôôôment?". Ben oui, c'est comme ça.

Donc pour ce faire, j'ai dégainé mes deux précieux alliés, j'ai nommé: Vinaigre Banc et Bicarbonate de Soude! (on applaudit bien fort)

Précieux alliés qui deviendront très rapidement les votres, mesdames et messieurs, dès que je vous aurai fait la démonstration de leur iiiiiiinnnnnnnncroyaaaaaaaaaaaaaaaaaables performances! (OK, je me calme)



A ma droite:

Un nettoyant anticalcaire, appelé "Nettoyant Salle de Bain", composé de:

- une moitié de vinaigre blanc
- l'autre moitié d'eau
- un petit peu de produit vaisselle
(recette personnelle)

Vous mélangez tout ça dans un flacon spray, vous vaporisez sur les surface à nettoyer, vous frottez avec une éponge, et c'est tout! Presque pas besoin de rincer vu que ça ne mousse pas, juste essuyer avec l'éponge.

j'utilise 5 pschitts pour nettoyer un lavabo, et 8 à 10 pour une baignoire.

Et voila un détartrant super efficace pour toute les salle de bain et l'évier de la cuisine:

ça brille comme dans les pubs à la télé!

A ma gauche, 

Un nettoyant Multi Passe Usage qui nettoie, dégraisse, assainit, composé de:
- 2 cuillère à soupe de bicarbonate de soude
- 1L d'eau chaude
- 1 cuillère à soupe de vinaigre blanc.

Alors moi comme une gourde, j'ai fait bouillir de l'eau pour la verser dans la bouteille en plastique. Autant vous dire que ladite bouteille n'a pas franchement apprécié et à commencé à fondre... Bon pas complètement, heureusement, mais elle a comme un creux à l'arrière maintenant (à l'arrière sur la photo donc ça ne se voit pas trop, même si on suppute qu'elle a un air louche). On va dire que c'est une bouteille design. 

Bien secouer vigoureusement avant chaque usage. Est-il utile de préciser qu'il faut vérifier que le bouchon est bien fermé avant? (Non, cette fois ça ne sent pas le vécu)

Et donc avec cette recette miracle, vous nettoyez tout le reste de la cuisine, toute les surfaces!
Vous imbibez bien l'éponge, ou alors versez le produit directement sur les surfaces, vous frottez gentiment, et voila le travail!

Admirez un peu le dessus de ma hotte!

un Minion s'est caché dans cette photo, sauras-tu le retrouver?

Le plan de travail, les plaques à induction, le dessus des pots décoratifs, les poignées de portes... tout y passe!

Et bien voila, maintenant plus besoin de produits ménagers du commerce!

Elle est pas belle la vie?

Interlude musical, par Praline

Pourquoi ai-je dû réfréner une forte envie de pleurer en écoutant cette belle chanson?


Ah oui, j'avais failli oublier.


Mais que contiennent nos produits cosmétiques? par Camomille

Bonjour Bonjour!

J'ai décidé de commencer à vous parler un peu de mes astuces/méthodes/produits pour consommer moins, mieux, écolo, et si possible bio. 

Ouais, rien que ça.

Alors pour frapper fort, je vais vous faire partager ce qui m'a décider d'utiliser des produits NATURELS.

J'ai utilisé pendant un peu moins d'un an un gel douche de chez Mixa, spécial Bébé, soit disant ultra doux, car il était fournit dans la petite valise de naissance à la maternité.

On se dit un produit d'une grande marque spécialement formulé pour les bébés, allons-y les yeux fermés!

Et puis un jour, j'ai décidé de me pencher un peu plus sur la composition des produits cosmétiques que j'utilisais. Et ça ma rendue très colère.

Donc dans ce cas je parle d'un produit d'une marque, mais c'est valable pour pléthore de produits du commerce, malheureusement.

Parlons du Gel très doux corps et cheveux de Mixa Bébé.

Que nous dit la marque?
"Le gel très doux corps et cheveux Mixa Bébé a été spécialement formulé pour la toilette quotidienne des bébés et des peaux délicates. Sa base lavante sans savon très douce nettoie en un seul geste les cheveux, le visage et le corps. Enrichi en huile d'amande douce (nourrissante, protectrice et adoucissante), il préserve la barrière protectrice de la peau. Résultat : votre bébé est parfaitement nettoyé, sa peau est douce et hydratée et ses cheveux sont soyeux. Son pH est neutre pour la peau et il ne pique pas les yeux."

Mais que contient-il vraiment?
Est-ce que choisir un produit pour Bébé est une garantie d'un produit plus sain?

J'ai décortiqué la liste des ingrédients.

Il faut savoir que les 6 premiers ingrédients correspondent environ à 70% de la formule et que donc ils donnent une idée de la composition et la qualité du produit. Les ingrédients sont classés par ordre décroissant.

Allons-y. Et accrochez-vous à votre slip, ça décoiffe.

- Aqua/water:
De l'eau, pour l'instant c'est cool. Pas grand bénéfice pour la peau, certes, mais quand on voit ce qui vient après... on se dit que ben finalement, de l'eau c'est très très bien!

- sodium laureth sulfate:
Alors là, le SLS... C'est pas notre copain. C'est un agent détergent tensioactif (qui fait mousser) très puissant (il est utilisé dans les nettoyages industriels!). Il peut éliminer la protection de la peau et donc la rendre vulnérable aux maladies, il fragilise le cuir chevelu (avec tout ce que ça implique). C'est un perturbateur hormonal (cancer, tout ça tout ça), et il est déconseillé chez les enfants. Il apparait en 2ème position, TOUT VA BIEN.

- peg-200 hydrogenated glyceryl palmate:
Oh un PEG! Pas notre copain non plus celui là. Les PEG sont des composés chimiques de synthèse, extrêmement polluants à produire et ils contaminent l'environnement car ne disparaissent pas de si tôt. Ils contiennent des impuretés toxiques (déconseillé pour les peaux abîmées) qui sont aussi cancérigènes. Sympa non?
Sinon lui c'est un agent émulsifiant (pour mélanger l'eau et l'huile).

- glycerin:
De la glycérine! Un produit pas trop dégueu dites-donc. Il est hydratant, humectant (pour bien garder l'hydratation du produit).

- coco-betaine:
Encore un tensio-actif, mais secondaire celui-ci, plus doux que notre pas-copain SLS et qui va atténuer ses effets décapants. Alors pourquoi en mettre si c'est pour atténuer ses effets après.

- polysorbate 20:
Emulsifiant et tensio-actif, encore un pour mélanger et faire mousser.
Voila, c'étaient nos 6 premiers produits. Verdict? De l'eau et de la glycérine, avec beaucoup de cochonneries. Et ben... Heureusement que ça a été formulé pour les Bébés!
Vous êtes encore là? Alors on continue:

- peg-7 glyceryl cocoate:
Des PEG, on veut des PEG! Ben voila, encore un! Celui-là est émulsifiant et tensioactif (encore et toujours) et est aussi émollient (enfin une petite action bénéfique sur la peau, il assouplit et adoucit la peau).

- sodium chloride:
Du sel! Il va lier les produits ensemble, contrôler la viscosité et masquer des odeurs. Ben dites donc, les produits sont vachement bien mélangés dans ce gel douche!

- peg-60 hydrogenated castor oil:
Encore des PEG! N'en jetez plus la coupe est pleine. Alors ce n'est pas de l'huile de castor (comme j'ai longtemps cru), mais de l'huile de ricin hydrogénée donc "morte", plus aucun actif, nada, niet.

- ppg-5 ceteth-20:
Composé synthétique/artificiel/chimique, il est émulsifiant et tensioactif (comme si il n'y en avait pas assez dans la composition)

- cocamide  mea:
Encore un truc pas cool, un acide gras. C'est un agent émulsifiant, tensio-actif et moussant. Non mais sérieux, y'a que ça dans ce gel douche???

- parfum/fragrance:
Pour que Bébé sente bon on lui met un peu de parfum chimique tant qu'à faire, on n'est plus à ça prêt.

- sodium benzoate:
Ingrédient synthétique, c'est un conservateur et un agent masquant.

- prunus amygdalus dulcis oil/sweet almond oil:
AAAAAAAALLELUYAAAAA!!!!!
La voila notre huile d'amande douce!!! En 14ème et avant-dernière position, derrière tout le reste!
"enrichie en huile d'amande douce"... On ne se ficherait pas un peu de nous? Hum?

- polyquaternium-10:
Aller un dernier pour la route. C'est un agent synthétique anti-statique et filmogène. C'est exactement comme un silicone, sauf que ça ne s'appelle pas silicone.

En gros, on lave Bébé pendant 2 ans avec ça, il ressemblera à ça:
Merci, mais... non merci!

Bizarrement, BébéChoupi avait de l’exéma qui a soudainement disparu quand j'ai utilisé des produits beaucoup plus sains. C'est sur que le laver au détergent de sol de garage...
 
Si vous aussi vous voulez décortiquer les étiquettes de vos produits beauté, je vous conseille fortement d'aller lire ceci:

Pour les propriétés des différents ingrédients aux noms barbares, c'est par ici que ça se passe:
 
 Intéressant hein? Oui, ça fait peur, je sais...

J'ai un alibi, j'avais Amigurumi, par Praline

Ami-quoi?
'Amigurumi" est un mot japonais qui désigne de petites poupées, crochetées ou tricotées (ou cousues) qui représentent des animaux ou des personnages.
Après avoir bavé devant quelques modèles tous plus mignons les uns que les autres, je me suis lancée. Oui, c'est kitsch. Mais c'est moins difficile que ça en a l'air.
J'ai commencé par le modèle le plus simple que je pouvais trouver (quoi qu'avec des instructions en anglais, ça devient vite compliqué!).
Modèle : http://blog.mohumohu.com/post/88688241602/kawaii-polar-bear-pattern
Ensuite, un modèle sur une forme de base toute simple mais avec de petits détails qui changent tout.

Modèle : http://www.craftpassion.com/2013/10/owl-amigurumi-mr-murasaki.html/2
Et enfin, le niveau au-dessus!
Modèle : http://www.allaboutami.com/post/80169231280/springbunniespattern

Je dois dire que c'est assez addictif. Une fois qu'on a compris le principe, toutes les déclinaisons sont possibles!

Tarte aux pois cassés et à la tomate, par Camomille



Ah ça y est je me mets à vous parler de recettes bizarres, c'est le début de la fin. Je partage, que voulez-vous ?

N'ayez pas peur, ça ne fait (presque) pas mal.

Cette idée de recette m'est venue alors que je cherchais une harmonie gustative permettant de sublimer la quintessence du pois cassé, tout en harmonisant avec délectation la saveur subtile de la tomate.

Que dalle, j'avais plus rien dans les placards, c'était ça ou des pâtes au gruyère (Chérinou aurait mille fois préféré les pâtes au gruyère mais notez bien que je ne lui ai guère laissé le choix).

Donc en fait c'est très simple, c'est un peu une tarte aux restes.

// Pour le fond de tarte (et non la tarte du fond), vous avez besoin de:
> 200 g de farine (farine de blé type 110)
> 4 c.a.s d'huile d'olive
> un peu d'eau
Mélangez la farine et l'huile (avec une cuillère en bois je préfère, j'aime pas trop mélanger avec les doigts #chochote), puis rajoutez l'eau jusqu'à obtention d'une boule de pâte.
Vous étalez avec un rouleau et disposez dans un plat.
J'ai découvert cette manière de faire la pâte brisée, c'est beaucoup plus diététique car on n'utilise pas de beurre, et c'est plus rapide et facile à nettoyer.

// Pour la garniture, vous aurez besoin (si vous voulez hein, c'est pas une obligation) de:
> 2 oeufs
> lait (d'un volume équivalent aux 2 oeufs) (oui je sais c'est très précis comme indication)
> purée de pois cassés (un reste pour ma part)
> une barquette de lardons
> une tomate
Vous battez les oeufs avec le lait (pareil, système D, je n'avais plus de crème, mais c'est mieux car le lait est plus léger), vous ajoutez les lardons et la purée, et vous versez tout ça sur le fond de tarte. Vous anoutez sur le dessus des tranches de tomates de manière à recouvrir le dessus de la tarte.

Vous enfournez à 180°C pendant... le temps qu'il faut pour qu'elle soit cuite, soit entre 30 et 40 minutes.

Et voila une tarte qui change!

À l'instant Chérinou me demande:
- que fais-tu ?
- j'écris un article pour le blog.
- sur quoi?
- sur la tarte aux pois cassés et à la tomate
- une tarte à quoi???
- ... aux pois cassés et à la tomate, la tarte qu'on a mangé les deux derniers soirs!
- comment ça?
- la tarte qu'on a mangé, elle était aux pois cassés!
- ... mais non, c'est marron les pois cassés!
- non mon chéri, ce sont les lentilles qui sont marron, les pois cassés sont verts.

Remarquez, il n'y a pas si longtemps que ça, monsieur confondait les courgettes et les concombres, et il appelle la courge Butternut la "courge Benenuts"...



Maintenant que je m'enduis d'huile, par Praline

Tout a commencé il y a bien trois ans. Un beau jour, Camomille vient me voir et me parle de l'huile démaquillante. Quoi? De l'huile dont on doit se tartiner le visage? Baaah, ça doit être visqueux et gras, pas question d'essayer!

Après plus de six mois de tractations, Camomille gagne et j'essaie l'huile démaquillante version L'Oréal. Deux ou trois pompes dans le creux de la main, on répartit dans l'autre main, et on masse le visage avec. Au début c'est surprenant. On masse, on masse, on frotte délicatement les cils et là on sent qu'il se passe quelque chose. Plus on masse les cils, et plus on sent le mascara qui se détache, jusqu'à ce que les cils soient tout nus.
Sauf qu'après quelques minutes de massage, on relève la tête, on jette un œil dans le miroir et là, shocking! On ressemble à un panda. Enfin, ça c'est dans le meilleur des cas. Personnellement, et à en juger par la réaction des rares personnes qui m'ont croisé à ce moment critique, je ressemble à un zombie affamé. C'est sûrement dû au mascara qui s'est étalé sur mes joues. Pas de panique!
Vient l'étape suivante : on émulsionne et on rince. Rien de plus simple, on ajoute un peu d'eau dans le creux des mains et on recommence à masser le visage. L'huile se transforme en lait (non, pas en mayonnaise) et on peut la rincer tranquillement, au besoin en finissant par un passage de gant de toilette. Un pschit d'eau pure par-dessus, et me voilà avec une peau parfaitement démaquillée mais qui ne tire pas!

Une fois passée les premiers jours d'utilisation, je suis devenue accro à l'huile démaquillante et je n'utilise plus que ça. Finis les cotons à gogo et la peau desséchée. L'huile démaquille tout, y compris le waterproof.


Mais les découvertes cosmétiques ne se sont pas arrêtées là! Camomille a encore frappé, et elle a encore gagné. Trop forte la sœurette. Cette fois-ci, il s'agit d'huile, certes, mais pour remplacer la crème de nuit. Quoi? Se tartiner le visage de gras et laisser macérer ça toute la nuit? Mouais. J'avoue que je m'étais déjà renseignée sur le sujet et que j'étais curieuse. Eh bien j'ai été aussi agréablement surprise qu'avec l'huile démaquillante.

Là encore, on mesure deux pompes dans le creux de la main (ce ne sont pas les mêmes types de pompes, donc on a beaucoup moins de produit). Ensuite, et c'est important, on fait chauffer l'huile entre les mains pour qu'elle pénètre mieux dans la peau. Et on masse le visage. Et on masse. Et on masse. L'huile semble rester à la surface au début, mais au bout de deux ou trois minutes de massage c'est bon. Alors certes, la peau est un peu brillante. Après tout, on vient de lui étaler de l'huile dessus. Mais je m'attendais à bien pire, et je n'étais pas au bout de mes surprises (suspense et roulement de tambour).
Le lendemain matin, ma peau était matte. Avec une crème de nuit, je me réveillais le matin toute luisante sur le nez, avec l'envie furieuse de me laver le visage. Avec l'huile, je ne brille pratiquement plus, et surtout, ma peau se sent exactement comme au moment du coucher : à l'aise et confortable. Je serais presque tentée de ne pas y toucher.
Au bout de quelques soirs d'essayage, par un dimanche matin, je fais le test ultime : au lieu de ma crème de jour, j'utilise mon huile à la place de ma crème hydratante. Je sais, shocking. Eh bien non seulement j'ai un peu moins brillé qu'en temps normal (un peu seulement, ce n'étais pas aussi spectaculaire que pendant la nuit), mais en plus j'avais moins de rougeurs à la fin de la journée. Parce que question rougeurs, je suis assez bien fournie, et elles ont fortement tendance à se développer pendant la journée. Depuis que je suis passée à l'huile, elles n'ont pas disparu mais j'ai remarqué qu'elles étaient un peu moins visibles.

Par exemple, avant de commencer à utiliser l'huile, j'avais le front couvert de micro-boutons rouges, et il pelait dès que je passait ma main dessus. Maintenant, il a presque repris une couleur normale, et il pèle encore un chouia, mais la situations'est améliorée.
Il faut préciser que l'huile, utilisée le matin, ne remplace pas complètement la crème hydratante. J'ai joué ma rebelle le jour où j'ai essayé, mais en fait si l'huile suffit la nuit, ce n'est pas le cas dans la journée. Ça peut faire peur d'accumuler une couche de gras plus une couche de crème, mais au final ma peau ne brille absolument pas plus qu'avant.

Depuis que je m'enduis d'huile, sa condition s'est sensiblement améliorée.


//Edit De Camomille:

Voici une petite vidéo de Julien Kaibeck du blog http://www.lessentieldejulien.com/ qui explique pourquoi l'huile végétale est très bien pour hydrater la peau:



Oh look! A spider! par Camomille

Je crois que la maternité m'a un (tout petit) peu guérie de ma phobie des araignées.

Un tout petit peu seulement.

Disons que je ne hurle plus à 120 dB pour ameuter tout le quartier que "OMODIEU OMODIEU OMODIEU Y'A UNE ARAIGNEE DANS MON EVIIIIEEEEEEEEEEEEEEEERRRR !!!!".

Je reste zen. Si si je vous assure.

Pour preuve ce matin, pleine de bonne volonté, je propose à Chérinou de faire la vaisselle. Remplie de bonne volonté jusqu'à en déborder même, parce qu'à la vaisselle du dimanche matin s'ajoute celle du dimanche soir (que Chérinou a grave la flemme de laver après Fort Boyard) PLUS les trois bib' de Bébéchoupi.

Je m'arme donc d'une éponge et de mon produit vaisselle, quand soudain en soulevant une assiette: "Oh look! A spider!" (d'où le titre).

"Coucou toi!"

Et là, au lieu de faire un bon de douze mètre cinquante en arrière en me déchirant les cordes vocales, j'ai juste lâché un énorme prout "WOOOOWWWW P*TAIN!!!".

Oui, je sais, je suis une fille délicate et distinguée.

Vu la taille de la bestiole: quatre mètre vingt trois (en vrai un bon dix centimètre de doigt de patte à doigt de patte), je me suis dit qu'un petit souvenir s'imposait.

Je suis donc allée chercher mon portable pour l'immortaliser AU RISQUE DE LA PERDRE DE VUE et QU'ELLE AILLE SE CACHER DANS UN RECOIN POUR VENIR NOUS CHATOUILLER LES DOIGTS DE PIEDS LA NUIT SUIVANTE.

Z'avez vu comme je suis devenue zen face à l'adversité?

"Bouge pas Simone, je te tire le portait!"

Bon la pauvre, je ne pouvais décemment pas la laisser là et la noyer avec mon produit vaisselle (même s'il est BIO). Vu la taille, elle allait se planquer dans un coin de canalisation et RESSORTIR PLUS TARD. Et je ne vais pas non plus l'écraser car pititun: elle ne m'a rien fait elle ne mérite pas de mourir la pauvre bête, et pitideu: z'avez vu la taille de la bête? Non seulement on risque d'en mettre partout, mais rien que d'imaginer le bruit que ça ferait... ARGLLLLL.

DONC.

Je me saisi d'un pot ET d'une feuille d'horaire de bus (parfait car bien rigide PLUS papier glacé). Je plaque le pot (plaklepo) sur Simone en faisant gaffe de ne pas lui trancher une papatte au papassage, je glisse l'horaire du bus 1452 en dessous, et HOP! Va voir dehors si j'y suis!

Simone remise en liberté

TADAAAAA!

Bon sauf que Simone elle n'avait pas l'air très fière sur sa feuille à trois mètre cinquante du sol (je suis au premier étage), et vu qu'au bout d'une demi heure elle n'avais toujours pas bougé et se recroquevillait de plus en plus, j'ai fait preuve d'un courage indéniable:
Je suis allée rechercher l'horaire de bus, ai essayé de la faire grimper dessus SANS AUTRE CHOSE, au risque QU'ELLE ME GRIMPE DESSUS, et l'ai balancé l'ai délicatement posé sur le mur d'à côté, d'où elle s'est carapatée à vitesse grand V.

De rien Simone.

Petite chanson revisitée du dimanche, par Camomille

Il s'agit d'une discussion philosophique et très profonde entre un fromage emballé dans du papier et trois petits pois qui passaient par là.

Je vous laisse profiter.

(sur l'air du Bon Roi Dagobert)

La bonn'fourme d'Ambert,
avait son papier de travers.
Les trois petits pois,
lui disent "regarde'toi,
quand t'es de côté,
ça fait des pâtés".
"Je sais, seul'ment, ma foi,
quand je suis de dos ça s'voit pas".

Ne me remerciez pas, c'est cadeau.

Moelleux au praliné, par Praline

Ce n'est pas franchement de saison, mais on m'a demandé un gâteau au chocolat pour dix personnes et je voulais quelque chose d'un peu plus original que l'éternel fondant au chocolat - tout en étant aussi facile, parce que je ne suis pas prête à me lancer dans la réalisation d'un opéra. Voici donc la marche à suivre.
Allez vous laver les mains et attachez-vous les cheveux. Je ne vous épargnerai aucun détail. Munissez-vous de la recette du moelleux au praliné trouvée dans Marmiton magazine et disponible ici (article non sponsorisé, cela va sans dire).

Réfléchissez un moment et venez-en à la conclusion que cela semble un peu chiche pour dix personnes. Faites fonctionner vos méninges (l'usage de la calculatrice et du dictionnaire n'est pas autorisé) et majorez la recette de 25%, comme les soldes mais à l'envers. Le cerveau fumant, sortez un à un les ingrédients pour être sûr de ne pas en oublier.



Cassez 310 grammes de chocolat au praliné dans un récipient adapté au micro-ondes. A la réflexion, contentez-vous de 225 g et remplacez les 85 g restant par du chocolat noir. Faites chauffer 30 secondes au micro-ondes à puissance réduite. Constatez avec délice que le praliné est presque fondu, mais que le chocolat noir fait de la résistance. Coupez par-dessus votre plaquette de 125 g de beurre demi-sel (le beurre salé semblait un peu trop aventureux). Faites chauffer l'ensemble à nouveau 30 s au micro-ondes.
Cassez 5 œufs dans un grand saladier et battez-les. Rendez-vous compte que vous avez oublié 35 g de beurre. Ajoutez précipitamment  l'équivalent en beurre doux (vous n'avez plus de beurre demi-sel, ce n'était qu'une demi-plaquette). Comme il fait beau dehors, laissez le récipient au soleil, derrière la fenêtre.




Versez 150 g de sucre sur vos œufs et mélangez bien. Ayez la conscience tranquille car vous avez fait exprès de ne pas multiplier la quantité de départ, le chocolat au praliné étant de toute façon plus sucré que le chocolat noir. Ajoutez ensuite 125 g de poudre de noisettes et mélangez en vous demandant ce que vous allez bien pouvoir faire des 75 g restant, parce que c'est bien la première fois que vous utilisez cet ingrédient et vous ignorez quand une autre occasion se présentera.
Buvez un verre d'eau.

Plongez allègrement une cuillère à soupe dans votre réserve de farine à quatre reprises et versez le contenu dans le saladier tout en continuant à remuer, puis continuez avec le sachet de levure. Une fois tout ça bien homogénéisé, retournez chercher votre mélange chocolat au praliné - chocolat noir - beurre demi sel - beurre doux et constatez avec délectation que ces quelques minutes au soleil ont fait fondre le beurre qui vous aviez ajouté en catastrophe. Munissez-vous d'une spatule flexible et mélangez-moi tout ça délicatement. Si votre bras commence à fatiguer et que le chocolat noir refuse obstinément de fondre, mettez l'ensemble 25 secondes de plus au micro-ondes puis reprenez le touillage. Perdez-vous dans la contemplation de cet océan de chocolat. Évitez de baver dedans s'il-vous-plaît.

Finissez en mélangeant les deux préparations avec tendresse. Jetez un coup d’œil à votre moule, puis à votre saladier, et à nouveau à votre moule. Dites-vous que toute cette pâte finira probablement par déborder. Effectuez une rapide vérification puisque votre saladier est muni de graduations et que vous savez grâce à cette idée de génie que vous disposez d'environ 1,1 litre de préparation. Allez chercher un verre doseur, remplissez-le d'un peu plus d'un litre d'eau et versez dans le moule. Si ça ne déborde pas, soupirez de soulagement et versez toute cette eau dans un arrosoir pour vos plantes. Versez-donc la pâte dans le moule. Évitez de penser que vous avez là plus d'un litre de beurre, de sucre et de chocolat.

Enfournez entre 160°C et 170°C pendant 45 minutes environ, jusqu'à ce que la lame du couteau que vous avez plantée délicatement dans le gâteau ressorte plus sèche que la fois d'avant. Pendant la cuisson, ouvrez votre livre du moment (Les Salauds Gentilshommes, tome 2), rigolez un bon coup et attendez de voir si une âme charitable veut bien s'occuper de la vaisselle. Dans le cas contraire, enfilez vos gants ménagers pour ne pas flinguer les ongles que vous aviez prévu de vernir, et mettez-vous au boulot.




Petite précision : je poste cette recette le samedi, mais ce gâteau ne sera pas mangé avant demain. Si vous la lisez disons, mercredi, soit tout le monde se tort de douleur pour cause d'indigestion, soit ce fut un succès et il n'y a rien à changer. En cas de modification nécessaire, soyez sans inquiétude, elle sera incluse ci-dessous.

Verdict : un gâteau effectivement très moelleux, presque un peu mousseux sur les bords, mais bien fondant au milieu. Et un délicieux petit goût de noisette. Testé et approuvé!

Les Stéréogrammes, comment ça marche, par Camomille

Ce week-end j'étais invitée au mariage d'une amie orthoptiste qui avait disséminé dans sa décoration de table des petites devinettes visuelles, dont des stéréogrammes. 

Les stéréogrammes, ce sont ces images qui ne ressemblent à rien au premier abord, et qui, en les regardant d'une certaine manière, sont vues en relief.

Et là le monde se divise en deux clans: ceux qui arrivent à les voir et ceux qui ne voient pas.

"Mais c'est quoi? On doit voir quoi? Comment on fait?"

"Alors tu colles l'image à ton nez, tu recules doucement et c'est bon tu vois en relief!"
ou alors:
"Ben tu regardes derrière l'image en fait et pof, c'est magique!"

Mouais... dans l'idée y'a de ça, mais alors quand tu ne sais ni ce que tu dois faire "exactement", ni ce que tu dois voir, voila quoi.

Donc je vais vous expliquer comment ça fonctionne afin que vous compreniez le principe et que vous arriviez vous z'aussi à voir les stéréogrammes.

Tout d'abord, Les stéréogrammes se basent sur le principe de la vision stéréoscopique. C'est à dire de la vision en relief. Dans la vie de tous les jours, nos yeux reçoivent chacun une image, qui est légèrement différente car nos yeux sont écartés (et n'ont donc pas le même point de vue). Le cerveau va ensuite fusionner ces deux images, et ce sont ces légères différences qui vont faire le relief.

Sauf qu'un stéréogramme est une vision en relief "artificielle". Ce n'est pas naturel.
Dans la vraie vie, en vision normale, on regarde un point, on le voit simple ET net (tout problème de correction ou de vision mis à part). Car la convergence (le fait de voir simple) et l'accommodation (de voir net) fonctionnent ensemble.
Dans un stéréogramme, il va s'agir de les dissocier. C'est à dire de converger sur un point et d'accommoder sur un autre. Pour tromper le cerveau.


Voici nos deux yeux, l’œil gauche à gauche et l’œil droit à droite. Les yeux fixent le point A. Ils convergent tous les deux sur ce point. L'image du point A (A'), va donc être unique et se former sur la fovéa de chaque œil. La fovéa est l'endroit de la rétine où va se former l'image d'un objet fixé.
Le point B par contre, va être vu double et flou car on ne le fixe pas, et on n'accommode pas dessus. Si on ferme l’œil droit, l’œil gauche va voir B à droite de A, et si on ferme l’œil gauche, l’œil droit va voir B à gauche de A.
C'est par ce principe que le cerveau va pouvoir déterminer si tel objet est devant ou derrière.

Pour ce qui est de la vision stéréoscopique, on va décortiquer tout ça.

Au départ: deux points identiques (pour le moment)
Le mieux est peut-être de reporter ces points sur une feuille de papier.
Par exemple: 2 cercles de 5mm de diamètre espacés de 2cm environ et vous vous placez à entre 20 et 30 cm de la feuille
Le but va être de regarder derrière. Comme vu précédemment, l'image des 2 points va être double et floue. Vous allez donc voir quatre points flous.

Ce qu'il va falloir faire, c'est ajuster votre convergence (en regardant "plus ou moins" derrière ou alors en vous éloignant ou rapprochant la feuille) pour ne plus voir que 3 point. C'est la première étape. Il faut arriver à faire fusionner le point de gauche vu par l’œil gauche avec le point de droite vu par l’œil droit.


Ça y est vous l'avez? Trois points, dont celui du milieu vu par les deux yeux en même temps. Oui, mais pour l'instant ils sont flous, vu qu'on regarde en arrière, et que l'accommodation est aussi en arrière.

Il faut donc continuer à "fixer derrière", donc bien le point du milieu simple, mais se concentrer pour le voir net. Bon là par contre, pas de technique miracle, ça prend plus ou moins de temps, et ça peut ne pas marcher, ça dépend de la flexibilité du système visuel de chacun. Et là, quand vous aurez le point central des trois points net, c'est que vous avez la technique. Bon c'est en théorie, si vous n'arrivez pas tout de suite à le voir net, c'est normal, car ce n'est qu'un point sur une feuille, et il n'y a pas beaucoup de stimuli visuels. Sur tout un stéréogramme c'est plus simple car tout le dessin est un stimulus. Là sur un seul point... 

Bon alors vous voyez 3 points, le point du milieu est simple et net (en théorie). Mais pas en relief. Normal, pour que le cerveau analyse une image comme étant en relief, il faut que les deux yeux perçoivent une image différente, comme d'un point de vue différent.

On va améliorer un peu nos points. Je ne vous conseille pas de tester le relief sur ce schéma, comme expliqué, il n'y a que des peu de stimuli visuels, donc vous risquer de vous faire plus mal aux yeux qu'autre chose (croyez-moi, j'ai essayé).
Voila, ce ne sont pas exactement les mêmes. 
Comme vous avez tout bien suivi, on fusionne l'image de gauche vue par l’œil gauche avec l'image de droite vue par l’œil droit.


Et voila le travail. En fait sur la rétine, Les images A'G et A'D ne se forment pas sur la fovéa. Mais il y a une zone de tolérance dans laquelle le cerveau arrive à fusionner des images. Plus cette zone est petite, moins il y a de marge de manœuvre. C'est à dire qu'il ne faudra qu'un tout petit décalage pour que le cerveau arrive à fusionner. 

Voila ça y est, vous avez maintenant compris comment fonctionnent les stéréogrammes, ils n'auront plus de secret pour vous!

Il s'agit de dissocier convergence et accommodation. Dans l'explication, je suis partie du principe qu'on va "converger" derrière (ou plutôt diverger du coup), comme si on avait le regard dans le vide. On peut aussi converger devant, c'est à dire loucher, mais c'est beaucoup moins confortable. Dans ce cas, le relief s'inversera. Au lieu de voir devant on verra derrière et inversement.

Maintenant, pour expliquer ce qu'on voit, ce n'est pas Avatar hein! Ne vous attendez pas non plus à voir surgir des décors insensés. On va juste voir le motif du décor prendre du relief, comme si on avait creusé ou bombé la feuille, ou comme si on avait découpé la feuille pour la placer 1cm devant le fond.

Maintenant je vous laisse allez découvrir le monde merveilleux des stéréogrammes!

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source: http://ophtasurf.free.fr/stereogrammes/stereogramme.htm
Je vous laisse avec un cœur en relief!

Dracula de Bram Stocker, par Camomille

Je crois que si il y a un personnage fictif qui m'a fortement marqué, c'est le Comte Dracula. 

Tout commence il y a de cela quelques années, quand j'avais 11 ans (c'est vous dire si c'était hier).

J'étais en vacances chez mes grands-parents dans le Morvan, dans leur grande et vieille maison, et allez savoir pourquoi, j'ai voulu regarder l'adaptation cinématographique de Dracula par Francis Ford Coppola. Je me souviens très bien que c'était déconseillé aux moins de 12 ans, car j'en avais 11 et j'avais un peu l'impression d'être dans l'illégalité tu vois. Donc on a regardé le film en pleine après-midi parce que le soir il ne fallait pas que je me couche trop tard, et puis ça aurait fait encore plus peur de le regarder le soir.

Je n'ai pas énormément de souvenir du film à ce moment là, mais je me souviens par contre très bien que le soir même, au moment d'aller me coucher, je ne faisais pas la fière. Ayant encore en tête Dracula qui se matérialise (ou se dématérialise) en brouillard vert pour passer dans les interstices des portes...

Le résultat: je n'ai pas arrêté de cauchemardé sur les vampires. Au moins jusqu'à 17/18 ans. Super. Je ne me souviens plus de la teneur de ces cauchemars, mais pour faire court, il était question d'un vampire qui me voulait du mal. Original...

Les vampires étaient devenus ma hantise.

Gary Oldman dans Dracula (oui oui il est un peu flippant quand même!)
A tel point que plusieurs année plus tard, le film est repassé à la télévision et mes parents ont voulu le regarder. J'étais morte de peur à cette idée. Même si évidement j'allais rester cloîtrée dans ma chambre, l'idée qu'il y ait l'image de Dracula dans le salon me terrorisait, comme si il allait pouvoir rentrer chez nous (la fille saine d'esprit, tout va bien).

Une autre fois, au lycée, dans la queue d'attente de la cantine, il y avait des postes de télévision, et (mais quelle idée???) il passait Dracula. Ah ah ah la bonne blague. Inutile de dire que j'ai vite détourné le regard et que je n'en menait pas large (nan mais quelle idée aussi ???). 

Bref.

Avec le temps, j'ai commencé à maîtriser un peu mes cauchemars, à savoir que je savais que j'étais entrain de rêver et qu'il ne pouvait rien m'arriver. 

Un jour, ma cousine (fan de cinéma et de Tom Cruise à l'époque), a voulu me faire voir Entretien avec un Vampire. Inutile de dire que je lui ai rigolé au  nez en lui répondant "jamais de la vie". 

Je me suis finalement laissée tenter, car elle m'a affirmé que ça ne faisait pas du tout peur. Elle avait raison et grâce à elle ma peur a disparue. D'un coup d'un seul. Bon, certes, il n'a pas fallu moins que Brad Pitt et Tom Cruise réunis pour en venir à bout, mais je n'avais plus peur des Vampires!

J'ai donc pu un peu plus tard, regarder de nouveau Dracula. Et j'ai adoré ce film. Même pas peur.

Depuis j'adore les histoires avec les vampires.

Donc quand à Noël dernier, on m'a offert Dracula de Bram Stocker, j'étais super contente.

En plus en mini format en papier bible, le bonheur. 920 pages dans 1,8 cm d'épaisseur, couverture comprise!

Tout ça pour en arriver à la teneur du bouquin... On y arrive on y arrive!

Alors c'est un roman épistolaire, mais on ne s'en rend quasiment pas compte car c'est plutôt des extraits de journaux (du genre journal intime, pas la gazette du vampire), donc c'est ultra romancé.

De ce fait, on a le point de vue des différents personnages, ce qui nous fait encore plus rentrer dans l'histoire. Vu que la majorité des personnage a un esprit très scientifique, tout est très détaillé, et très réel. On a vraiment l'impression d'y être et de vivre l'histoire avec eux. C'est vraiment très bien écrit (peu être trop d'ailleurs).

L'ambiance est très bien reconstituée, et d'ailleurs on se rend compte que l'adaptation cinématographique de Coppola est très fidèle.

Par contre, on voit bien que ça a été écrit pas un homme (sans vouloir jouer la féministe). Pour faire simple, la femme n'est utile qu'à être ultra gentille, douce, mignonne, à materner tout le monde. Il est très étonnant qu'elle puisse réfléchir "à la manière d'un homme" et avoir une intelligence égale à celle d'un homme. C'est très explicite. Et très condescendant vis à vis des femmes. On a l'impression qu'il (l'auteur) les adore et les porte aux nues, mais il faut qu'elles restent à leur niveau, l'intelligence c'est pour les hommes. Ah bon. Et les hommes ne doivent pas pleurer. Forcément.

Ah oui et puis la fin aussi... Que de théâtralisation! Que de grandiloquence! Je ne connais pas le terme exacte de ces "figures de style", mais alors... il ne fait pas dans la retenue des sentiments M. Stocker!

"Pendant quelques moments, nos cœurs désespérés battirent à l'unisson, pendant que tous nos amis détournaient, de nous, des regards que brouillaient les larmes".

"Pendant qu'elle parlait, le visage de son mari s'assombrissait et se crispait, comme si une violente passion bouillait en lui, jusqu'à la racine même de son être".

Alors oui, c'est fort, ils combattent un vampire, pas un raton laveur (pourquoi un raton laveur, je ne sais pas...), mais c'est à la limite du "trop" parfois. A tel point que tu t'imagines les personnages portant le dos de leur main à leur front en mode "mais qu'avons-nous fait pour mériter tout cela la vie est trop injuste".

Mais hormis ces deux points "négatifs" (c'était juste pour trouver quelque chose à redire hein), ce bouquin est vraiment super! Il nous plonge dans l'histoire et dans la vie de tous ces personnages (certes un peu caricaturaux), mais ce sont aussi tous ces défauts qui font le charme de ce roman!

Dracula : Photo Francis Ford Coppola, Gary Oldman
Il a pas plus la classe là?
Aller, bons cauchemars!

;-)

Une idée de sortie, par Praline

Il y a quelques jours, j'ai découvert un endroit dont je ne soupçonnais ni l'existence, ni le pouvoir d'émerveillement. Je n'en ai pas fait de photos, d'une part parce que je n'avais rien sur moi pour en prendre, et d'autre part parce que cela ne s'y prêtait pas.
Son nom n'est peut-être pas très glamour, mais au moins ses couloirs sont vides (mauvais pour les conservateurs) et vous pouvez y passer un bon moment seul avec vous-mêmes (bon pour vous).

Assez tourné autour du pot, il s'agit de la Galerie des peintures murales de la Cité de l'Architecture et du Patrimoine. Je vous avais prévenus. L'autre jour, donc, j'avais prévu une visite expresse de l'ensemble de la Cité. Je connaissais déjà un petit peu la Galerie des moulages, mais c'est toujours un plaisir d'aller y faire un tour. Déjà, le lieu est superbe. Des salles immenses avec une verrière XIXe et des murs d'un rouge qui semble incongru au départ mais se révèle parfait (c'était la couleur choisie à l'ouverture du musée en 1882).
Rien que cette galerie vaut le détour. C'est un tour de France des monuments en abrégé. On passe de l'architecture romane au gothique, à la Renaissance et on a même un aperçu du XVIIe au XIXe pour le même prix. Ce sont des moulages en plâtre des véritables œuvres (statues ou portails entiers), grandeur nature, le plus souvent patinés pour donner l'illusion de la pierre. L'effet est très réussi. Moissac, Paris, Chartres, Dijon, c'est un véritable voyage dans le temps et l'espace.

Au deuxième étage du musée, on trouve la galerie d'architecture moderne et contemporaine. Des maquettes, des photos et des tas d'informations sur l'architecture du milieu du XIXe siècle à aujourd'hui. Ce n'est pas la partie qui m'intéresse le plus, mais elle a l'avantage de condenser beaucoup de connaissances.

Petit entracte sans le moindre rapport, pour reposer les yeux :
The Beguiling of Merlin par le peintre anglais Edward Burne-Jones.
1872-1877, huile sur toile, 186 x 111cm. Liverpool, Lady Lever Art Gallery.
Un de mes tableaux préférés.

Ce pourquoi j'écris cet article se trouve au bout du couloir du deuxième étage, à peine signalé par quelques pancartes. Dans la Galerie des peintures murales sont installées les reproductions grandeur nature de toutes sortes de chapelles, cryptes et autres petites salles entièrement peintes des murs au plafond. On serpente dans des couloirs relativement étroits qui ouvrent de part et d'autres sur des chapelles entièrement reconstituées. Comme il n'y a personne, on peut vraiment prendre le temps de s'asseoir quelques minutes pour s'imprégner du lieu et du calme qui s'en dégage. Difficile d'imaginer qu'on est en plein Paris et qu'il fait 30 degrés dehors. Personnellement, c'est tout ce que j'aime. Et pourtant, on ne peut pas dire que je sois particulièrement intéressée par la question des peintures murales romanes et gothiques (l'étage au-dessus expose les peintures Renaissance et plus tardives, mais je ne l'ai pas visité). Même si l'on n'est pas touché artistiquement par les œuvres, je ne pense pas qu'on puisse rester insensible.

Et l'entrée de la galerie m'a littéralement coupé le souffle. Je ne voudrais pas trop gâcher la surprise. J'y suis arrivée sans savoir à quoi m'attendre, mais je ne m'attendais clairement pas à ce que j'ai découvert. La première salle est simplement immense. C'est une pièce ronde et complètement vide, à part deux bancs au milieu. En arrivant, pendant un quart de fraction de seconde, j'avoue m'être demandé la raison de cette salle. Et puis j'ai levé la tête, et j'ai compris. Le plafond est occupé par une gigantesque coupole peinte. Elle mesure entre quinze et vingt mètres de diamètre, et dessous on se sent minuscule. Ça peut paraître étrange, mais j'ai ressenti quelque chose de vraiment fort seule sous cette coupole. J'ai fait tout le tour pour profiter des détails, mais la plupart du temps je suis restée en plein milieu de la salle à essayer de profiter au maximum de ce moment. C'est à partir de cette salle qu'on accède aux autres galeries, qui semblent d'autant plus petites et étroites. J'avoue que j'ai visité toutes les chapelles, mais que je ne me suis pas aventurée dans la reconstitution d'une crypte romane (basse de plafond et assez profonde) qui menaçait de faire remonter à la surface une légère tendance à la claustrophobie. Et s'il est assez difficile de quitter la salle de la coupole, pas de souci, c'est par là qu'on ressort. Et on a droit à nouveau au contraste saisissant entre la monumentalité de la pièce et l'étroitesse des galeries, mais cette fois dans l'autre sens, ce qui est d'autant plus fort. C'est un peu comme remonter à la surface. La galerie est au deuxième étage du musée, mais j'avais l'impression d'être sous terre, l'humidité en moins.

En résumé, s'il est pertinent de résumer ma visite, je dirais que c'est un endroit méconnu (voire inconnu) mais fortement recommandé, voire même indispensable à visiter. La Cité est déjà peu fréquentée (sauf son parvis qui offre une belle vue sur la Tour Eiffel, bien sûr), mais la Galerie des peintures murales l'est encore moins. Si vous avez besoin d'un moment de sérénité, c'est là qu'il faut aller. C'est encore mieux si vous vous intéressez à l'histoire de la peinture murale, mais je vous avoue que, même en tant qu'étudiante en histoire de l'art, j'étais trop absorbée par l'atmosphère unique du lieu pour prêter attention aux panneaux.

Petite histoire d'oiseaux, par Camomille



"Hey, salut! Roh dis donc t'as une de ses tronche le matin toi!"

"Et alors, ça t'pose un problème?"

"Euh non pas du tout, pardon."

L'oiseau de mon balcon n'était par du matin, fallait pas lui chercher des puces...

Un jour à l'envers et des vernis, par Praline

Lundi dernier était peut-être la journée la plus déphasée depuis... longtemps.
5h30 : le réveil sonne, j'essaie de m'extraire de cette couette qui décidément est très accueillante.
6h45 : le train arrive, je le regarde passer comme une vache derrière sa barrière, l’œil morne.
8h : début du partiel de grammaire. Croyez-le ou non, mais je crois avoir réussi à répondre à la question suivante : "Illustrez les notions de cohésion, cohérence et connexité en utilisant le texte 1 en tant qu'exemple à analyser".
Moi non plus je n'en reviens toujours pas, et je serais bien embêtée si je devais repasser l'épreuve aujourd'hui (mémoire immédiate, hein, il ne s'agit pas de triche, non mais).
10h09 : gare Montparnasse, je prends le train pour rentrer chez moi et même si mon esprit sautille intérieurement à l'idée d'avoir une semaine de vacances, mon corps a plutôt l'impression qu'il est l'heure d'aller se coucher.
13h30 : je suis encore relativement en forme, mais comme j'ai l'intention de regarder un film ce soir, je vais faire une petite sieste. Juste quelques minutes pour finir ma nuit.
16h30 : le réveil sonne. Heureusement que je m'étais méfiée.
17h29 : si ça continue comme ça, les Agents du Shield
vont me faire craquer. Trop d'enjeux, trop d'émotions, qui l'eut cru? Le premier épisode ne m'avait pas enchantée mais aujourd'hui je l'avoue, je suis complètement accro.
21h42 : non, regarder l'Odyssée de Pi n'était clairement pas une idée de génie. Non mais vous êtes sérieux? Un zèbre et un orang-outan qui se vont boulotter vivants??? (désolée pour les spoilers)
Pour me remettre de toutes ces émotions, je continue ma lecture de Confessions d'une accro du shopping. Ce livre est par-fait après plus de deux semaines de stress. En temps normal, je ne sais pas. Mais là, je ne demandais pas mieux.

Et pour continuer dans la veine superficielle, parlons vernis.

Ma vernithèque a connu assez récemment un grand ménage et j'ai donné pas mal de couleurs qui étaient belles dans le magasin mais que je ne mettais pas (surtout des couleurs vives en l'occurrence).
Du coup, quand il y a eu une méga offre chez Monop', j'ai sauté sur l'occasion et j'ai choisi deux vernis Essie pour le prix d'un (je n'en revenais pas). Il y avait à peu près quatre couleurs au choix, mais ô joie, parmi elles deux me plaisaient beaucoup.
J'ai donc choisi Take It Outside et The Perfect Cover Up (toujours pas compris ces noms par contre). Le premier est un gris perle très facile à porter, et le deuxième un bleu nuit avec une toute petite pointe de vert qui le rend vraiment original. Mais surtout, les pinceaux!! Les pinceaux!! Plats, larges et arrondis, ce n'est que du bonheur à appliquer.


Essie - Take it outside

 Le mois dernier, un pauvre vernis était sur le point d'être jeté (alerte!) et je ne pouvais pas laisser faire cela donc j'ai sauvé ce flacon d'une bien triste fin et, miracle, j'ai trouvé un autre vernis zen!
Le premier était aussi de la marque Mavala, c'était le Velvet. Ici, il s'agit de Pashmina, une couleur absolument indéfinissable mais qui fais du bien sur les ongles.
Reste le problème des vernis Mavala qui sèchent à toute vitesse (sur les ongles c'est super, dans le flacon un peu moins) et dont le pinceau est riquiqui.

Mavala - Pashmina

Dernier ajout à ma collection, le plus inattendu. Pour mon anniversaire, on m'a offert un vernis Dior. Je croyais que c'était une blague, mais non. Après avoir sautillé de joie / surprise, j'ai choisi la couleur Nuit 1947, surtout grâce à Hélène de Mon Blog de Fille.
Et je l'aime d'amour. Comme promis il est très chic, mais le plus chouette c'est que même en lumière artificielle il n'a jamais l'air noir. Il garde toujours sa belle couleur bordeaux foncé (il paraît que ce n'est pas un bordeaux mais un rouge-noir, ou l'inverse, personnellement je ne comprends pas la subtilité).
Je dois l'avouer : je n'arriverai pas à jeter l'emballage. C'est dit.

Dior - Nuit 1947

Ps : 40ème article, wouhou!
PPS : vivent les robes de chambre et le papier peint pour faire des photos...