J'ai vu : The Danish Girl, par Praline


La critique pour les gens pressés :
c'est beau! Allez-y, mais pas avec n'importe qui.

La critique pour ceux qui ont un peu plus de temps :
C'est beau, ça oui. Dès les premières images et les premières notes de musique, je me suis sentie bercée. Rien de bien étonnant, c'est Monsieur Alexandre Desplat à la baguette, alias mon compositeur préféré. Et à l'image, Tom Hooper (mais si! Le Discours d'un roi!).
The Danish Girl est filmé comme un tableau, avec des images très composées. Pour autant, on est au plus près des personnages, on respire avec eux. Bon, autant le savoir, le budget oignon est assez conséquent. Sans rien spoiler, les acteurs principaux (Eddie Redmayne et Alicia Vikander) passent la moitié du film à pleurer. 
En même temps, il vivent une période difficile de leur vie, alors je les excuse.


Eddie Redmayne est assez parfait dans le rôle difficile d'Einar Wegener / Lily Elbe, et Alicia Vikander est plus-que-parfaite dans celui de sa femme Gerda, un personnage vraiment magnifique. Sans parler de ses tenues (ses robes!).

C'est un film plein de subtilité, indispensable pour traiter ce sujet délicat.
Ah oui, au fait, il y est question de la première personne a avoir subi (ou plutôt choisi) une opération pour changer de sexe. Au début des années 1930, quand même.

Pour en revenir à ce que je disais tout à l'heure, "pas avec n'importe qui". Parce que certes, c'est un film dans la lignée des beaux films un peu historiques, tout pleins d'émotions et de belles images, mais quelques scènes choc sont saupoudrées par-ci par-là. Ma voisine de cinéma a employé l'adjectif "dérangeant", et je trouve qu'elle avait raison. Donc film magnifique, mais pas pour tous les publics.

Comme les personnages pleurent beaucoup, je ne risque rien à finir par l'anecdote qui tue : à la fin du film, un des personnages pleure. Et là, ma voisine de droite (toujours la même) s'est dit : tiens, c'est drôle, il y a de l'écho dans ce cinéma. En fait non, ce n'était que moi. J'avais résisté pendant tout le film, et ce malgré au moins une scène d'hôpital. Mais alors à la fin, pouf! Ça a débordé.
Non, je ne dirai pas pourquoi.

PS : Il faudra quand même qu'on m'explique par quel miracle la maison Horta à Bruxelles (une merveille d'Art nouveau où vit le personnage d'Hans) se retrouve téléportée à Paris.

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