Présence de l'absence, par Praline

Rien ne va plus. J'ai un tiroir vide dans ma chambre, et rien pour le remplir.
Récapitulons les faits.
Je vous avais laissés enfouie sous la maudite peinture monocouche qui venait de dévoiler sa fourberie. On en est finalement venu à bout, et ma chambre a entrevu la fin de son relooking intégral. On lui a laissé quelques jours toute nue (sans les meubles, quoi) pour s'habituer à sa nouvelle tête, le temps de s'attaquer aux meubles. Parce que, tant qu'à faire, si je pouvais faire disparaître la peinture vert sapin qui aurait juré avec la myrtille (la couleur de ma nouvelle peinture), tant mieux. Après moult arrachages de cheveux et jurons pas toujours réprimés (j'ai inauguré "saperlipopette" et "sapristi", c'est vous dire mon état), mon bureau et mon lit ont subi de plein fouet la tornade myrtille.
Mais revenons à nos mouflons.
Car le jour a fini par arriver, le jour tant attendu du ré-emménagement.
Chaque élément a eu droit à une inspection de fond en comble avant de réintégrer ma chambre, histoire d'en profiter pour faire du ménage et du rangement. Une fois les meubles remontés et bien installés, le ménage/fichage à la poubelle/au grenier a continué.
Ma couardise a d'ailleurs éclaté au grand jour : j'ai lâchement fermé les yeux devant quelques peluches/poupées/bibelots qui me criaient de leur petite voix de les garder. Pendant ce temps, ma mère les saisissait d'une poigne de fer pour les fourrer, qui dans un sac poubelle, qui dans un carton "Brocante".
Cela fait maintenant bien cinq ou six jours que j'ai réintégré mes quartiers, et le ménage ne s'est pas arrêté. Certes le rythme s'est ralenti, et je me contente bien souvent de déplacer la poussière les choses. Mais cet après-midi, l'impensable s'est produit.
J'ai innocemment compacté quelques affaires dans mon placard, regroupé les T-Shirts à côté des pulls dans un souci de stratégie, et je me suis retrouvée avec un tiroir vide sur les bras (façon de parler bien sûr, il est sagement encastré dans son meuble).
Moi qui ai presque toujours manqué de place dans ma chambre qui est pourtant largement fournie en espaces de rangement, je fais face à une situation inédite. Ce tiroir vide-et-qui-risque-de-le-rester me dérange. Car qui sait ce qui peut sortir d'un tiroir vide? Bob et Sully (non je n'ai pas vu Monstres Académie) se seraient joyeusement empêtrés en voulant sortir de n'importe quel autre placard, mais ce tiroir vide est une véritable autoroute.
Si ça continue, pour cette nuit je vais soudoyer mon chat pour qu'il s'y installe et monte la garde (vu les endroits farfelus qu'il dégote pour dormir, ça lui plairait peut-être).
Je vous laisse, je vais y tracer un diagramme répulsif avec les stylos à paillettes dont je m'apprête à me débarrasser.

Mais avant de partir, comme promis, un petit aperçu du changement en images. Respirez un grand coup, voici les photos "avant" :

On commence par le pire : sous ce fatras se cache mon bureau.


Là quand même le bazar se justifie : on commençait à faire des cartons.
Oui, les photos sont petites, mais honnêtement je crois que la taille est suffisante...




Pendant les "travaux", dans le même coin :

Et le coin, une fois tout refait!
Le bureau a eu droit a un coup de peinture pour être raccord avec le reste...
... et a retrouvé un peu d'ordre :

Et pour finir, un petit instant "fièrtitude" :
Un effort d'épure dans la déco! Sur le coup je trouvais ça super, ce sont des couleurs que j'adore, sauf qu'évidemment ça n'est pas resté aussi aéré...

Voilà pour ce compte-rendu en images!
A venir : les travaux n'ont pas touché que l'aspect de ma chambre...

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